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Des boas fermés, ou des boas ouverts ? Avec ou sans éléphant ?
Si je me souviens bien, la citation exacte telle que rapportée par Dominique Desanti qui assistait au Congres d’écrivains à Varsovie où cette phrase fut prononcée est "Une hyène dactylographe, un chacal muni d'un stylo". Je connais un film est-allemand de 1952 où l'héroïne, une actrice de Berlin-Est, se fait engager par les méchants de l'Ouest pour apparaître dans une pièce dont elle découvre que c'est une provocation non seulement pour la RDA mais pour l'ensemble du communisme. Le titre de cette pièce? "Les mains sales". Elle refuse de jouer après quoi elle repasse à l'Est pour aider les camarades maçons à bâtir une cité nouvelle et elle l'inaugure en lui donnant le nom d'avenue Staline en chantant avec un choeur prolétarien. Je ne saurais trop recommander cette vaillante production. https://www.imdb.com/title/tt0045099...=nm_flmg_dr_19 Quant au malheureux Sartre, ce ne sont pas des couleuvres qu'il a dû avaler mais des boas.
Hyène dactylographe, c'est le camarade Alexandre Alexandrovitch Fadeïev en parlant de Sartre ; je croyais que c'était le camarade Kanapa, mais non.
Dans "Les barbouzes", de Lautner, Michel Audiard fait dire à l'agent soviétique joué par Francis Blanche: "Un cafard abject, un sycophante glaireux". Ça m'a appris l'existence du mot "sycophante". (Et on dira que le cinéma n'est pas éducatif.)
Camarade, tu n'es qu'une hyène dactylographe * * idem
Bonjour. J'ai oublié de signaler une autre curiosité à propos du premier enregistrement de la playlist, venu d'URSS (on n'en a décidément jamais fini avec nos amis soviétiques). Mon édition 33 tours du disque Bachkirov date des années '70, époque où cette vipère lubrique* de Rudolf Barchai avait quitté le paradis communiste pour émigrer dans l'enfer capitaliste. Et il était parti en Israël, pour aggraver son cas. Afin de châtier justement cette punaise*, mon disque Melodiya ne comporte pas de nom de chef et l'Orchestre de chambre de Moscou semble se diriger tout seul. On suppose que ce social-traître* sioniste aura été fort marri de se voir ainsi effacé des tablettes au pays du socialisme réel. Non mais. * Ces insultes sont garanties 100% pure langue de bois marxiste-léniniste.
Bonjour. Les disques Liszt et Schubert et la suite des Fastes et divertissements de Versailles m'ont été fournis par co2monamour. Qu'il en soit ici remercié comme il se doit Peu de choses à dire autrement sur cette playlist. Petite curiosité: le disque Busoni/Villa-lobos de David Bean a été sorti directement par RCA dans sa collection "budget" Victorla, c'est dire si l'éditeur croyait au potentiel commercial de ce répertoire. Notons que le pianiste, un élève d'Eduard Steuermann, a écrit lui-même le texte de présentation, ce qui n'était pas si fréquent à l'époque. Le programme Franck constitue le volume 3 de l'intégrale gravée par Jeanne Demessieux. Vous aurez le quatrième et dernier volume le mois prochain. Enfin, pour information, c'est a priori Abram Stassevitch lui-même qui dirigeait l'orchestre lors de l'enregistrement de la bande-son du film "Ivan le terrible" en 1944-46. S'il y a plusieurs adaptations de la musique de Prokofiev pour le concert, c'est la sienne qui est le plus souvent jouée. Par contre, Prokofiev n'a jamais tiré de suites de sa musique, contrairement à son habitude (il l'avait fait pour "Lieutenant Kijé" ou pour "Alexandre Newski"). Je vois à cela une explication: prévu en trois parties, le film d'Eisenstein a vu la deuxième tournée et montée, mais jamais montrée car elle avait déplu à Staline. La troisième partie, écrite et prête à être tournée, n'a jamais vu le jour. Les raisons de ce discrédit varient selon les auteurs, et aucune n'est pleinement convaincante - peut-être n'y en avait-il pas d'autre qu'une volonté de reprise en main politique de l'appareil de production par le pouvoir en tapant sur un réalisateur connu. Quoi qu'il en soit, cette deuxième partie, devenue la seconde, a été gardée "sur les étagères", selon l'expression locale, jusqu'en 1958. Retravailler la musique d'un film interdit aurait été une perte de temps: personne n'aurait osé la jouer...
Playlist du mois d'octobre 2019 Bonjour. Mozart: Concerto pour piano N°17 K.453 - Dmitri Bachkirov, Orchestre de chambre de Moscou, Rudolf Barchai (1965) Ravel: Concerto pour piano en ré majeur pour la main gauche - Dmitri Bachkirov, Orchestre Philharmonique de Moscou, Victor Doubrovsky (1965) Fastes et divertissements de Versailles, volume 3: La musique et la scène Lalande: Les fontaines de Versailles - Claudine Collart (La Renommée), Geneviève Moizan (Flore), Berthe Montmart (Cérès), Marie-Thérèse Kahn (Latone), Michel Sénéchal (Apollon), Jacques Dutey (Bacchus), Bernard Cottret (l'Ancelade, le Dieu du Canal), Xavier Depraz (Comus); Orchestre de chambre Maurice Hewitt, Maurice Hewitt (1955) Bernier: Le café, 4e cantate à voix seule avec symphonie - Jeanine Micheau, soprano; Christian Lardé, flûte; Marcelle Charbonnier, clavecin; Marie-Anne Mocquot, viole de gambe (1955) Busoni: Six élégies - David Bean, piano (1968) Villa-Lobos: Rudepoêma - David Bean, piano (1968) Glazounov: Symphonie N°8 Op.83 - Orchestre de la radio de l'URSS, Evgueni Svetlanov (1963) Geminiani: Concertos grossos Op.3 (0'00": N°1; 9'47" : N°5, 19'17" : N°6, 25'27" : N°2, 36'30 : N°3, 44'41 : N°4) - Quatuor Barchet; Helma Elsner, clavecin; Orchestre à cordes Pro Musica de Stuttgart, Rolf Reinhardt (1953) Franck: Fantaisie en la majeur; Cantabile - Jeanne Demessieux aux grandes orgues de la Madeleine (1959) Franck: Troisième Choral - Jeanne Demessieux aux grandes orgues de la Madeleine (1959) Schubert: Symphonie N°4 D.417 "Tragique" - Orchestre Hewitt (1951) Schubert: Symphonie N°8 D.759 "Inachevée" - Orchestre Hewitt (1951) Liszt: Liebestraum S.541 N°3; Valse oubliée S.215 N°1 - Georges Solchany, piano (1960) Liszt, Années de pélerinage, extraits (Venise et Naples, supplément à la 2e année S.162, N°3 "Tarentelle", N°2 "Canzone" et N°1 "Gondoliera"; 3e année S.163, N°4 "Les jeux d'eau à la Villa d'Este"; 2e année S.161 N°4 "Sur le 47e sonnet de Petrarque") - Fabienne Jacquinot, piano (1958) Liszt: Liebestraum S.541 N°3; Grandes Etudes de Paganini S.141, N°3 "La campanella" et N°5 "La chasse"; Trois études de concerts S.144, N°2 "La leggierezza" - Madeleine de Valmalette, piano (1953) Suk: Quatuor à cordes N°2 Op.31 - Quatuor Vlach (1967) Prokofiev: Ivan le terrible, musique du film Op.116 (arrangée sous forme d'oratorio par Abram Stassevitch): Alexandre Estrine, récitant; Valentina Levko, mezzo; Anatoli Mokrenko, baryton; Choeur d'Etat de Moscou, Orchestre d'Etat de l'URSS, Abram Stassevitch (1966) Bonne écoute,
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