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  • 23/08/2019 17h09
    co2monamour
    Petit canalaillou et fripounet !!!
  • 23/08/2019 16h19
    mah70
    Tu t'es très bien exprimé, c'est moi qui ai choisi de comprendre comme il ne faut pas...
  • 23/08/2019 12h33
    co2monamour
    Argh, je me suis mal exprimé : sous ma souris, "irréprochable", dans le contexte de cette playlist, s'entend comme affichant vraiment l’œuvre enregistrée ainsi que ses interprètes. Or, si je pige bien, non seulement le disque promet une symphonie "Iena" qu'il attribue à Beethoven alors qu'il est connu depuis lurette qu'elle est de F. Witt, mais il ne s'agit même pas de la symphonie "Iena" mais d'une symphonie de Haydn !!! Ce disque a donc pleinement sa place dans la playlist !


    Musicalement,
    l'obsédé des incunables
  • 22/08/2019 16h53
    mah70
    Il n'est pas du tout irréprochable, ce disque: je trouve la symphonie de Haydn plus brusque que nerveuse, et manquant sérieusement de peps et d'élan. Dans la symphonie Witt le chef cherche par ailleurs à "beethoveniser" une musique qui n'en a pas la carrure. Une vilénie prolétarienne, quoi.
  • 22/08/2019 15h58
    co2monamour
    Leb', tu es injuste : mah nous a bien prévenu que le fil conducteur de la playlist de ce mois peut être désigné comme "le faux en enregistrement". Tu ne peux donc pas protester de ce que personne ne t'ait informé que Haydn était communiste !
    Je rends donc hommage à mah qui, par modestie, n'a pas voulu nous dire que même le disque rrrrrusse qu'il a présenté comme irréprochable et qui débute la playlist contient lui aussi un faux ...


    Musicalement,
    l'obsédé des incunables
  • 21/08/2019 19h32
    lebewohl
    Haydn était communiste ? On m'dit jamais rin...
  • 21/08/2019 18h00
    mah70
    Encore un coup en vache des communistes
  • 21/08/2019 17h46
    co2monamour
    Mah, je n'ai pas mon disque de la symphonie "Iena" au boulot, d'où je fais ce message, mais je suis quasi certain que ce n'est PAS DU TOUT ce qui est présenté comme tel dans cette playlist. Il s'agit à l'évidence d'une symphonie de Haydn que je ne connais pas ou que j'ai oubliée. Je vais tenter de trouver laquelle.


    Musicalement,
    l'obsédé des incunables
  • 21/08/2019 17h08
    co2monamour
    Bon, l'orchestre jouant les extraits des "Meistersinger" n'est peut-être pas germanique, les orchestres britanniques étant fort capables de jouer à l'allemande, mais je parie que l'interprète de Hans Sachs est germanophone, lui : je dirais bien J. Hermann ou F. Frantz, mais il se trouvera bien un-e forumiste pour trouver son identité à coup sûr.


    Musicalement,
    l'obsédé des incunables
  • 18/08/2019 21h35
    co2monamour
    Ouarf, tu sembles peu convaincu par ces deux van Quelquechose-là. Dommage, je trouve que la Fantastique dont tu as le pirate est une très grande réussite, flamboyante, justement.


    A part ça, je trouve que la 4ème de Mahler de cette playlist est très intéressante. De superbes passages, mais aussi des changements de tempo qui valent bien par leur brusquerie ceux qu'on reproche à la version de W. Mengelberg. Effectivement, K. Maas semble un peu mal assurée par moments mais bien qu'elle n'ait pas le caractère "enfantin" qui sied à cette partition, je trouve que pour une "prise de rôle", si je puis dire, elle s'en tire plutôt bien.
    Je suis au moins aussi perplexe que toi quant à l'identité de P. Procopolis. Pour ce que je connais de S. Fiorentino, ça m'étonnerait un peu que ce soit lui : je pense qu'il serait plus "flamboyant", pour reprendre ton qualificatif de van Quelquechose, plus original aussi. Mais va savoir... La suite au prochain numéro, si j'ai un peu de temps.


    Musicalement,
    l'obsédé des incunables
  • 11/08/2019 10h43
    mah70
    C'est exact, je me suis emmêlé les pinceaux : mon pirate est une copie de la version Philips/Otterloo. Je fais une fois de plus preuve de mon incompétence d'avoir ainsi confondu deux chefs aussi flamboyants à la personnalité aussi affirmée que Paul van Kempen et Willem van Otterloo, dont on reconnait les interprétations en deux mesures
    Cela dit, j'avais bon sur un point : c'est bien un van Quelquechose qui était aux manettes
  • 10/08/2019 18h52
    co2monamour
    Imbécile que je suis : je n'ai même pas vu que tu indiques que tu n'as pas inclus cette version de la symphonie fantastique dans la playlist. Mes explates les plus cuses, donc. Il reste que le pirate dont tu parles n'est sûrement pas dirigé par P. v. Kempen.


    Musicalement,
    l'obsédé des incunables
  • 09/08/2019 18h31
    co2monamour
    Hum, mah, il me semble que si la symphonie fantastique de cette playlist est la copie d'un enregistrement de la philharmonie de Berlin paru chez Deutsche Gramophon, le chef d'orchestre ne peut pas être P. v. Kempen. Dans les années 50, l'orchestre a enregistré l’œuvre pour Philips sous la direction de W. v. Otterloo et pour Deutsche Gramophon sous celle d'I. Markevitch, mais jamais sous celle de P. v. Kempen, à ma connaissance... sauf s'il s'agit d'un inédit que l'éditeur pirate aurait subtilisé...


    Musicalement,
    l'obsédé des incunables
  • 31/07/2019 23h02
    mah70
    Bonsoir.

    La playlist de ce mois-ci est un peu spéciale. Elle est née d'une question de l'aide anonyme qui me fournit en fichiers. « Auriez-vous des infos sur un pianiste nommé Igor Laskovski » me demandait-on ? « Je n'ai rien pu trouver. Je n'en ai vu qu'un seul enregistrement. » Comme cette histoire me semblait fleurer bon le faux nom, je me suis lancé dans une playlist "spécial enregistrements sous pseudonymes", dont vous pouvez désormais découvrir les résultats, y compris donc le 2e Concerto de Chopin pour lequel je remercie une fois de plus cette aide anonyme .


    La tromperie concerne ici autant les compositeurs que les interprètes. La symphonie inconnue de Beethoven, découverte en 1911 dans la bonne ville de Iéna, a été depuis rendue à son légitime propriétaire, Friedrich Witt (1770-1836). Le texte de présentation du disque Melodiya dont je me suis servi émet bien quelques réserves quand à l'attribution de l'oeuvre mais la pochette, elle, ne connaît pas le doute : ayant étudié objectivement les phénomènes matérialistes historiques, elle met BEETHOVEN en gros et ça ne se discute pas. J'aurais pu vous glisser aussi la fameuse Symphonie des Jouets de Haydn, en fait composée par Leopold Mozart, ç'aurait été la même idée.

    Pour les interprétations suspectes, les choses se divisent en deux catégories : celles dont on sait qui c'est et celles dont on ne sait pas. Ainsi, la 4e Symphonie de Mahler parue chez Royale en 1952 est en fait un enregistrement de 1949 pris en direct à la radio où l'orchestre de la NWDR est dirigé par Hans Rosbaud, la soliste étant Käthe Maas (renseignement glané sur l'excellent site sounfountain.com qui consacre un onglet aux enregistrement de la marque Royale). Pour l'authenticité de l'affaire, je vous ai laissé les glorieux coups de potentiomètre tels qu'ils sur le disque original en ces temps où les compresseurs de dynamique n'existaient pas.

    Pour les autres enregistrements, c'est un peu plus compliqué. Ils proviennent généralement du label Lyrique, qui se vendait par correspondance en Angleterre autour de 1960. Cette marque a réutilisé sans prévenir, et sans payer, des enregistrements divers, dont certains effectués pour l'éditeur Saga en changeant les noms. Paul Procopolis, par exemple, peut être un peu n'importe qui mais, parfois, c'est Sergio Fiorentino. Dans le cas de ces extraits de Bach, l'enregistrement n'apparaît pas dans la discographie très fouillée du pianiste établie par Ernst Lumpe (qui contient les disques parus sous pseudonymes) mais la fiche Wikipedia de Paul Procopolis (elle existe!) l'attribue bien à Fiorentino. Nous nageons donc en plein mystère.

    Je laisserai les spécialistes du "Bayreuth bark" identifier le Sachs des Maîtres chanteur dirigés par Rudolf Britten (un parent de Benjamin?), dont les enchaînements entre extraits sont audacieux et je signale que la réalité rejoint la fiction : l'Orchestre de chambre de Coblence, qui oeuvre dans Vivaldi, existe bel et bien, il a été fondé en... 1999. Quant au disque Lalo, j'ai choisi l'intitulé le plus pittoresque : le Philharmonique de Chaillot est le nom porté sur le disque et sur le verso de la pochette. Au recto est indiqué Orchestre Symphonique de Paris, ce qui est moins drôle.

    J'ai d'autres enregistrement sous pseudonymes dont l'intérêt ne m'a pas paru évident, dont une belle Symphonie Fantastique par l'Orchestre Symphonique de Versailles dirigé par André de Lysan. En fait, c'est une copie conforme du disque d'un petit orchestre de province allemand paru chez DG : le philharmonique de Berlin y est dirigé par Paul van Kempen. J'ai aussi un Concerto pour violon de Brahms par Isaac Boronovsky et le Cincinnati Pro Arte Philharmonia dirigé par César Duhamel, dont je vous fruste mais je vous le signale pour montrer à quel point les faussaires ont de l'imagination en ce qui concerne les noms.

    Toutes ces histoires ont à voir avec un aigrefin nommé William Barrington-Coupe, producteur du label Saga puis créateur du label Lyrique dans lequel j'ai pas mal tapé pour établir cette playlist. L'individu était à la ville le mari de Joyce Hatto et c'est lui qui à la fin des années 1990 a monté l'histoire de prendre des enregistrements peu connus pour les attribuer à sa femme mourante enregistrant dans sa cuisine sur un piano conçu de ses mains, ou quasi. Par pure perversité, je vous ai mis un des rares enregistrement de la dame dont on est certain qu'il est bien d'elle, un 2e Concerto de Rcahmaninov. Cette fois, c'est l'orchestre qui avance derrière un faux nez : le Pro Musica Orchestra est en fait l'orchestre de la radio de Hambourg, ou bien l'orchestre philharmonique de cette ville - ou un mélange des deux.

    Finalement, dans cette playlist, il n'y a que le début et la fin à être exacts. La symphonie de Haydn est bien de lui, et Carmen est bien de Bizet. Encore que, dans ce dernier enregistrement, deux italiens, deux américains, quelques français et des autrichiens en quantité difficilement appréciable essayent de se faire passer pour des espagnols donc nous sommes encore plus ou moins dans la même thématique...

  • 31/07/2019 22h59
    mah70

    Playlist du mois d'août 2019

    Bonjour.

    • Haydn: Symphonie N°82 "L'ours" - Orchestre Symphonique de la Radio de l'URSS, Rouben Vartanian (1967)

    • Beethoven: Symphonie de Iéna - Orchestre Symphonique de la Radio de l'URSS, Rouben Vartanian (1967)

    • Vivaldi: Concertos pour violon, cordes et continuo Op.8 N°1 à 4 "Les quatre saisons" - Konrad Wessel, violon; Koblenz Kammerochester

    • Mahler: Symphonie N°4 - Inge Camphausen, soprano; Orchestre Symphonique de Berlin, Gerd Rubahn (1952)

    • Chopin: Concerto pour piano et orchestre N°2 Op.21 - Igor Laskovski, Das Mittel-Europaeische Symphonie Orchester, Hans Krakatow (1957)

    • Lalo: Namouna, Suite de ballet N°1 - Le Philharmonique de Chaillot, Sebastian Delame

    • Lalo: Namouna, Suite de ballet N°2 - Le Philharmonique de Chaillot, Sebastian Delame

    • Rachmaninov: Concerto pour piano et orchestre N°2 Op.18 - Joyce Hatto, Pro Musica Symphony Orchestra, George Hurst (1959)

    • Wagner: Les maîtres chanteurs de Nuremberg, extraits (Ouverture, Prélude de l'Acte 3, Danse des apprentis, Procession des maîtres, Monologues de Hans Sachs) - The London Wagner Symphony and Soloists, Rudolph Britten

    • Bach: Le clavier bien tempéré, sélection (Livre 1 N°1, 5, 8, 11 et 15; Livre 2 N°1, 5, 6 et 12) - Paul Procopolis, piano

    • Rimsky-Korsakov: Scheherazade Op.35 - The Leningrad Musicum Symphony, Gregor Pyatsky

    • Bizet: Carmen - Leontyne Price (Carmen), Franco Corelli (Don José), Robert Merrill (Escamillo), Mirella Freni (Micaëla), Monique Linval (Frasquita), Geneviève Macaux (Mercédès), Jean-Christophe Bernoît (Le Dancaïre), Maurice Besançon (Le Remendado), Frank Schooten (Zuniga), Bernard Demigny (Moralès); Choeurs de l'Opéra d'Etat de Vienne; Choeur de garçons de Vienne; Orchestre Philharmonique de Vienne, Herbert von Karajan (1963)








    Bonne écoute,

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