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  • 02/09/2010 18h40
    JYDUC
    "Quand même, un mot sur la version du Te Deum de Charpentier, une horreur, et sur ce chanteur qui fait les chansons de troubadours: assez joli dans le piano, insupportable quand il chante fort (ou mezzo)"

    Léon Zitrone aimait bien cette version, quand on lui pétait ses lunettes et qu'il n'entendait plus rien :o)
  • 02/09/2010 18h38
    Amitiou
    Bon, je n'ai pas pu écouter toute la playlist, mais en gros, ce que j'ai adoré:
    Les deux symphonies de CPE Bach, le concerto pour cordes de Bonporti, le concerto pour clavier de Cambini, la merveilleuse suite en mi de Buxtehude, la fantaisie en do mineur pour clavier de Telemann, les concertos grosso opus 8 numéros 2, 4 et 5 de Torelli.
    Je n'ai pas pu écouter ce qu'il y avait après!

    Quand même, un mot sur la version du Te Deum de Charpentier, une horreur, et sur ce chanteur qui fait les chansons de troubadours: assez joli dans le piano, insupportable quand il chante fort (ou mezzo)
  • 31/08/2010 15h03
    thierry h
    Revueltas ? Un immense musicien ! Et qui vient de faire son entrée chez les épiciers d'Universal ! Incroyable mais vrai !
  • 31/08/2010 13h05
    sud273
    Citation Envoyé par Irmah Vacharde Voir le message
    Et pourquoi pas Lady Gaga ?
    Toutes les musiques se valent.

    (je m'étouffe là)
    Le phénomène est si pregnant que beaucoup de site qui se préoccupent de "musique savante de tradition occidentale" comme ils disent s'intéressent à Lady Gaga, souvent juste après André Rieu (fils) justement
    http://www.overgrownpath.com/2010/08...-envelope.html
    en anglais du moins, de là à croire que ça ne préoccupe que les anglo-saxons...
  • 31/08/2010 12h58
    lebewohl
    Citation Envoyé par mah70 Voir le message
    on dirait le cousin Zantafio!
  • 31/08/2010 12h48
    sud273
    ça n'est pas libre de droits... (et je le regrette)
  • 31/08/2010 11h49
    JYDUC
    Et pourquoi pas Lady Gaga ?
    Toutes les musiques se valent.

    (je m'étouffe là)
  • 31/08/2010 11h15
    sud273
    vous voulez ouvrir à la variété? prenez le fichier Heifetz-Bing Crosby...
  • 31/08/2010 11h04
    mah70
    Pour ouvrir le classique à des horizons nouveaux (rien n'est plus sclérosé que la grand messe du concert, il faut jeter des passerelles vers des musiques plus vivantes, tout ça), je compte mettre pas mal de Calyderman et de Rieu.

    Edit: on me signale que Clayderman et Rieu, que je croyais morts depuis longtemps tant ils sont classiques, sont toujours vivants, et actifs. Et nous les saluons au passage.
    Caramba! Encore raté. Tant pis: vous aurez du Revueltas à la place (sur cette photo, il a vague coté André Rieu).

  • 31/08/2010 10h16
    JYDUC
    Vivement demain, que soit dévoilée la nouvelle playlist...

  • 22/08/2010 16h51
    JYDUC
    C'est toujours un réel plaisir de voir se dresser le grand Mah :o)
  • 22/08/2010 16h45
    mah70
    Oui, je n'en suis pas mécontent... (ici, on devrait trouver un smiley baissant modestement les yeux avec un air suffisant mais nous n'avons pas ça en magasin).

    Le mois prochain, ça risque fort d'être un peu moins exotique...

    Pas mal du tout ce sketch d'Astier...

  • 22/08/2010 16h27
    JYDUC
    Elle est incroyable cette playlist !
    Un claustrophobe prendrait l'ascenseur dix fois par jour pour en écouter les meilleurs extraits, haha

    Les fils Bach n'étaient pas des manchots, et ils sont allés à bonne école.

    Dailymotion - Alexandre Astier au Festival de Montreux - une vidéo Comédie et Humour
  • 08/08/2010 15h06
    lebewohl
    Une partition de Bach ou même de Monteverdi est tout de même un peu plus détaillée qu'un grille de jazz comme on trouve dans le "fakebook" ou le "realbook"... Et on a des traités d'ornements, aussi.
    Couperin était bien connu de Ravel, Rameau de Debussy, et sûrement chacun de chacun. J'ai une partition de la messe de Machaut réalisée par Chailley en 47.

    Bach n'est jamais sorti sinon du répertoire du moins de la connaissance des musiciens allemands (a fortiori après Mendelssohn), non plus d'ailleurs que Schütz. J'ai un peu l'impression que ce sont les "baroques" italiens qui avaient le plus disparu, y compris les stars d'aujourd'hui que sont Vivaldi et Monteverdi.

    Sur la prononciation... vraie question! J'ai longtemps trouvé que c'était du cirque. Mais d'une part certaines rimes, encore chez Molière, ne fonctionnent pas en françois moderne. Et dans un des choeurs où j'ai chanté, le chef, pas vraiment un baroqueux, nous a fait travailler du Charpentier avec la prononciation latine dite "versaillaise" (crédo in ünom déom, etc) avec des argument musicaux (et non pas historiques) qui m'ont assez convaincu. Et, au demeurant, dans les enregistrements de musique de Poulenc réalisés de son vivant, on s'aperçoit qu'ils prononcent le latin ni "à l'italienne" ni comme on l'apprend au collège aujourd'hui ni certes à la versaillaise, mais avec une prononciation "gallicane" spécifique. Et les allemands chantaient jusqu'il y a peu "kurié éléizonn".
    C'est vrai qu'on finit par de plus trop comprendre ; mais je ne suis pas sûr qu'on comprendrait une oraison de Bossuet!
  • 08/08/2010 14h09
    sud273
    Pour Rameau, il semble que l'un des premiers à avoir fait des adaptations "modernes" soit Saint-Saëns qui jouait volontiers des Suites de danses de Rameau en concert avec Paul Taffanel le flûtiste. Durand semble avoir confié à Saint-Saëns l'édition de diverses oeuvres pour clavier de Rameau.

    D'Indy a restauré la première version de l'Orfeo (huit scènes crées vers 1905 je crois) avant qu'on ne retrouve un second manuscrit en 1930.

    Pour l'interprétation "d'époque" on tient pour acquis certaines données issues de traités qui sont devenues des bibles permettant de réécrire les partitions (ce qui fait qu'on aura forcément des "performing versions" différentes en fonction des options des "réviseurs"). En dehors des ornements non écrits qui obligent à considérer les partitions publiées comme de simples conducteurs de jazz, ne notant que les virages harmoniques principaux, une partie importante du débat tient à ce qui passe pour une spécificité de la musique française du grand siècle, l'inégalité (dans les rythmes joués) des notes (écrites) égales. Comme dans l'interprétation des neumes ou des hiéroglyphes, qui peut déterminer la part de certitude et de fantasme là-dedans? Toute version historicisante de la musique n'est-elle pas le fait de la modernité la plus récente? Le plus rigolo là-dedans est qu'après la musique, on s'attaque maintenant à la prononciation restituée du moyen françois (la chose semblant d'autant plus populaire chez nos cousins canadiens dont l'accent aurait conservé quelques particularité de la langue du 17ème): nous voici donc confrontés à de musique contemporaine qui affecte de se conformer à des usages antiques plus ou moins imaginaires dans un sabir de moins en moins compréhensible (allez "traduire" le patois des paysans dans "Le médecin malgré lui"), par des chanteurs qui ne savent plus faire les liaisons mais ont appris à rouler les r à la bourguignonne! le progrès en matière d'art produit souvent de curieux retours à une opacité mystérieuse.
  • 08/08/2010 12h32
    mah70
    Bonjour.

    Quelques petites réflexions sur la playlist de ce mois, si vous le permettez à un parfait néophyte en matière de musique baroque.

    Tout d’abord, les (nombreux) exemples de la liste le prouvent, on enregistrait volontiers de la musique ancienne il y a 50 ans et plus. L’arrivée du microsillon à la fin des années ’40 avait déclenché une soif d’enregistrements, comme l’arrivée du CD le fera 35 ans plus tard, et l’on explorait de nouveaux domaines. Cette volonté de défricher le répertoire n’était pas que le fait des petits éditeurs. Certes, le Te Deum de Charpentier est l’un des premiers disques Erato (LDE 3009, pour être précis), devenu un best-seller grâce à l’Eurovision ; le programme de l’ensemble Sylvie Spycket vient d’un disque BAM (Boite A Musique), une toute petite structure spécialisée dans des répertoires pointus ; le disque Buxtehude par Finn Viderø (un prêt de CO2monamour ) est le premier disque paru sous label Valois, avec nom de code MB 1 (MB pour Michel Bersntein, le producteur, je suppose), les chansons de troubadour par Cuénod étaient parues chez Westminster, et les pièces de l’ensemble vocal René Blanchard proviennent de deux programmes thématiques « Les chapelles princières » publiées au Club Français du Disque.
    Mais le RP Emile Martin enregistrait chez Decca dans le cas présent, ou chez EMI, chez EMI également on trouvait Louis de Froment ou Michelangelo Abbado et son fiston (dans ce dernier cas, un autre merci à CO2) et les concertos de Torelli sont parus chez l’Oiseau-Lyre, qui appartient au groupe Decca/London. Et je ne vous parle pas des palanquées de musique allemandes qui paraissaient alors sur le label Archiv publié par DG. Les majors s’y mettaient donc aussi.
    En cherchant les dates d’enregistrement et fouillant pour cela les catalogues, je me suis aperçu que le « baroque revival » existait déjà dans les années ’50, et on trouve dans les parutions de l’époque des noms comme Delalande, Boismortier, Sammartini, et je me demande si on a ré-enregistré du Louis de Caix d’Herveloix depuis la parution du disque que je vous propose

    Oui, bon, d’accord, il y a ça :






    Cela dit, la restitution des œuvres semblait alors un peu curieuse et nous entrons dans le monde mystérieux des « réalisations ». La plupart des disques comportent effectivement un nom de réalisateur, parfois l’interprète, parfois un autre nom, connu ou non. Ainsi, c’est Respighi qui s’y colle pour la Pastorale de Tartini, et Casella pour le Gloria de Vivaldi - et il existe du Rameau réalisé par Vincent d'Indy.
    Mon idée (à vérifier) est la suivante : en ces temps reculés, seuls quelques spécialistes férus d’antiquité savaient comment lire une partition baroque, dont la notation est parfois très éloignée de la notre, et les interprètes d’alors ne savaient pas trop quoi en faire. Les instruments étaient différents, l’improvisation n’était plus au goût du jour (ornements, cadences), il s’agissait donc de remettre en notation moderne les textes anciens et d’adapter l’œuvre originale aux orchestres modernes.
    Le processus est parfois documenté par les pochettes, et il est parfois un peu curieux à notre époque d’authenticité. Le RP Martin explique ainsi l’histoire de la Messe de Monteverde (comme on disait alors) dont il s’est occupé. Présentée au Pape de l’époque pour faire taire les critiques disant que Monteverdi introduisait trop de lyrisme et de dramatisme dans sa musique religieuse, l’auteur aurait volontairement écrit quelque chose de strictissime, laissant à l’interprète la liberté de remettre des altérations visiblement manquantes, sans lesquelles le texte est maladroit et mal sonnant. Le RP Martin s’est donc acquitté de la tâche, changeant un peu tout ça, et ajoutant quelques cuivres ici ou là avec l’impression nette que Monteverdi, s’il avait pu, aurait fait la même chose…
    Une autre parution majeur de l’époque, autre best-seller d’Erato, est le Requiem de Gilles dirigé par Louis Frémaux. La réalisation est, je crois, de Laurence Boulay qui détaille ses interventions sur la pochette. Les changements sont tellement importants (changements d’instruments, ajouts de parties, ordre des mouvements bouleversé, cadences et ornements écrits, sans compter un da capo rajouté ici ou là) que je ne me suis pas décidé à mettre ce disque sur la playlist, me demandant si on ne pouvait pas considérer légalement la réalisatrice comme co-auteure de l’œuvre
    Du coup, il me semble l’une des innovations majeures de baroqueux est cette simple idée : au lieu d’adapter le texte aux habitudes d’interprétation et aux instruments modernes, ils se sont adaptés à l’écriture d’origine, apprenant à se servir d’instruments oubliés, les reconstruisant au besoin, étudiant comment improviser des ornements ou une cadence. L’évolution ne serait donc pas tant une question de répertoire qu’une question d’approche musicologique.

    Quant à savoir si c'est un mieux ou un moins bien, ce n'est pas à un fan de musique post-romantique bien bruyante comme moi qu'il appartient de répondre



  • 06/08/2010 14h33
    joachim
    Citation Envoyé par mah70 Voir le message
    Révérend Père. C'était (c'est? est-il mort?) un homme d'église.

    Et je n'ai malheureusement pas de disque de ses œuvres...
    En effet, c'était un homme d'église, musicien et compositeur. Né à Cendrars (Gard) le 7 mai 1914, mort à Lisieux le 7 novembre 1989.
  • 06/08/2010 13h50
    mah70
    Révérend Père. C'était (c'est? est-il mort?) un homme d'église.

    Et je n'ai malheureusement pas de disque de ses œuvres...
  • 06/08/2010 13h48
    Amitiou
    Que signifie RP?
  • 06/08/2010 11h35
    joachim
    Un grand merci, mah

    Inscrit depuis peu, c'est la première fois que je rends compte de l'existence des play-listes écoutables en mp3. J'ai dû en manquer des découvertes...

    Un bon point en particulier pour la Messe in illo tempore de Monteverdi, écrite a cappella, mais ici orchestrée magistralement par le RP Emile Martin.

    A propos du RP Emile Martin, il existait un 33 tours de ses oeuvres, avec notamment une ode à St Jean Baptiste et un prélude funèbre. Tu ne l'aurais pas, à tout hasard ?
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