Allez... pour apaiser temporairement ce débat, une bluette à peu près contemporaine de Lefèvre
https://www.youtube.com/watch?v=XEZXjW_s0Qs
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Allez... pour apaiser temporairement ce débat, une bluette à peu près contemporaine de Lefèvre
https://www.youtube.com/watch?v=XEZXjW_s0Qs
Un bon exemple des ravages que la sénilité a pu causer chez des génies comme Bach et Beethoven et la preuve qu'en se battant les flancs, on peut se persuader soi-même qu'on admire n'importe quoi. Par parenthèse, dans le 13e quatuor de Beethoven, vous admirez la jérémiaque cavatine et un des morceaux que Beethoven a dit avoir mis là comme des friandises pour les veaux, mais vous êtes indifférent à l'Andante con moto, ma non troppo. Poco scherzando, dans lequel de bons juges voient pourtant le mouvement du quatuor où il y a le plus de grâce et de sensibilité. Il me semble d'ailleurs que les mots "grâce" et "sensibilité" sont très rares sur ce forum...
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qui vous a dit que j'y étais indifférent?
là où vous êtes réellement exaspérant, c'est que, lrosque vous n'aimez pas quelque chose, c'est que le compositeur est sénile et que les autres ne peuvent l'aimer qu'en se battant les flances ; les "bons juges" sont ceux qui aiment la même chose que vous ; imaginez qu'un certain nombre de musiciens, de tous horizons, ont une admiration éperdue pour la Grande Fugue ; et je ne me bats pas les flancs, j'ai eu un coup de foudre instantané le jour où je l'ai entendu la première fois, je devais avoir 19 ou 20 ans, comme pour le Sacre du Printemps (j'avais pas tout à fait 17 ans) et la Musique pour Cordes, Percussions et Célesta (j'avais 17 ans). Ces trois oeuvres me bouleversent à chaque audition depuis la première fois. Ce ne doit pas être de la sensibilité, puisque c'est de la musique sénile à se battre les flancs. Vos perpétuels procès d'intention envers les goûts différents d'autrui sont insupportables, j'ai fait preuve d'une longue patience, mais à force de lire que si j'aime telle ou telle musique que vous trouvez hystérique, sénile, fumiste c'est en me battant les flancs, en étant snob ou en cédant au terrorisme des critiques branchés, ras-le-bol, vraiment ras-le-bol.
C'est carrément injurieux, et vous infligez ces injures à tous ceux qui ont des goûts différents des autres (non j'exagère : vous laissez chacun libre de préférer Ryba à Lefèvre).
Je vous laisse à la musique gracieuse et sensible. Bye.
et pour mémoire, selon Wikipedia, qui cite ses sources, mais qui me semble plus plausible que vos considérations sur l'élevage :
Der fünfte Satz ist eine lyrische, ausdrucksstarke und vokal angelegte Cavatine. Karl Holz berichtete, dass dieser Satz (welcher sich als eines von mehreren Musikstücken auf der Voyager Golden Record an der 1977 gestarteten Raumsonde Voyager 2 befindet, die möglicherweise existierende außerirdische Lebensformen von der Existenz der Menschen informieren soll[9]) für Beethoven die »Krone aller Quartettsätze und sein Lieblingsstück« war: »Er hat sie wirklicher unter Thränen der Wehmuth komponirt, und gestand mir, daß noch nie seine eigene Musik einen solchen Eindruck auf ihn hervorgebracht habe, und daß selbst das Zurückempfinden dieses Stückes, ihm immer neue Thränen koste«.[8]
La somptueuse cavatine qui tient lieu de cinquième mouvement est considérée comme le sommet dramatique de l'œuvre et la page la plus pathétique jamais écrite par Beethoven, le compositeur ayant avoué « qu'il avait composé cette cavatine véritablement dans les pleurs de la mélancolie » et que « jamais sa propre musique n'avait fait sur lui une telle impression » [6].
Cela n'a pas grande importance, me direz-vous, puisque Beethoven était sénile, à cette époque.
Votre longanimité est digne de toutes les admirations et de tous les éloges, leb.
Je ne saurais trop vous inviter à (re)lire Sir. (Eccli.) 22, 9-15, dont on a ici une parfaite illustration.
Bonne journée.
Je continue la citation de la Wikipédia française là où vous l'avez arrêtée : "Certains commentateurs, toutefois, placent très haut la fraîcheur, la grâce et la sensibilité du troisième mouvement (Andante con moto, ma non troppo. Poco scherzando). C'était le mouvement que Theodor Helm préférait dans le quatuor et Daniel Gregory Mason mit quatre mesures de ce mouvement en frontispice de son étude sur les quatuors de Beethoven."
La "grande fugue", comme la plupart des fugues écrites à partir de Mozart, me semble insatisfaisante harmoniquement. Je ne dois évidemment pas me faire plus savant que je ne suis, mais il me semble qu'on entend que, contrairement à ce qui est le cas dans les fugues baroques, l'harmonie ne va nulle part. On a souvent une impression de piétinement. Il me semble avoir lu sous la plume d'un critique autorisé des réserves sur certains aspects de la Grande Fugue, mais je ne sais plus quel était ce critique et je peux donc craindre de me tromper. (Quand j'ai parlé de la froideur de Geiringer à l'égard du ricercare improvisé de l'Offrande musicale, je n'avais pas la source sous la main, mais l'exactitude de ma mémoire s'est finalement confirmée.)
Désolé de me montrer facilement incrédule. Je ne prétends pas que vous soyez insincère, mais je suis sûr que beaucoup de gens le sont. C'est comme quand je dis qu'à part quelques poèmes qui font rêver les adolescents à tendances fugueuses, l'oeuvre de Rimbaud rase la plupatr des gens : cela soulève des protestations, mais demandez à ceux qui protestent de citer les titres de trois poèmes des Illuminations et, en général, ils en sont incapables.
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:peur: :peur: et la laïcité??? ;) :coucou:
C'est aussi une religion, qui peut être au moins aussi sectaire et intégriste que toute autre !
Tout comme l'ineptie bornée.
Pour Ryba, je m'étais contenté du plaisir que sa musique mise sur Youtube m'avait donné, sans essayer de savoir si je me conformais ainsi au palmarès officiel, mais vu le dédain qu'il inspire à lebewohl, j'ai regardé ce qu'on en dit dans l'Histoire de la musique Pléiade, vol. 2 (1977), p. 142 : "Pour comprende l'émerveillement de Burney devant la musique qu'il a pu entendre dans les villages de Bohême, il faut
Désolé, j'ai fait une fausse manoeuvre et un bug du forum empêche de corriger ses messages, donc je fais un nouveau post.
Pour Ryba, je m'étais contenté du plaisir que sa musique mise sur Youtube m'avait donné, sans essayer de savoir si je me conformais ainsi au palmarès officiel, mais vu le dédain qu'il inspire à lebewohl, j'ai regardé ce qu'on en dit dans l'Histoire de la musique Pléiade, vol. 2 (1977), p. 142 : "Pour comprendre l'émerveillement de Burney devant la musique qu'il a pu entendre dans les villages de Bohême, il faut avoir pu prendre contact avec les oeuvres d'un de ces musiciens, instituteurs et cantors, tel par exemple Jan Jakub Ryba qui vécut à Rozmital et qui y composa des centaines de partitions pour l'usage local : ses pastorales (sortes de cantates pour la messe de minuit où un texte en langue populaire est souvent chanté sur des rythmes de chansons du type des airs de Papageno dans la Flûte enchantée) ont conservé leur attrait aujourd'hui et dégagent un authentique parfum mozartien." (Carl de Nys)
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Les lecteurs du forum n'appréciant peut-être pas tous les laborieuses plaisanteries auxquelles lebewohl et TheFierceRabbit se livrent sur le fil Beethoven, je me permets de faire remonter le message informatif que je viens de poster su Ryba, et qui avait été immédiatement caché par les dévergondages en question.
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Il se passe sur ce forum des choses inadmissibles du fait d'intolérables déviants.
Que fait la modération ?
Que fait la direction ?
Que fait la police ?
Dans quel monde vivons nous, je vous le demande, bonnes gens, je vous le demande ... Comme si y'avait pas assez de la Grèce ...
je suppose que Carl de Nys est "un bon jug" et un "critique autorisé" ; que dit-il de la Grande Fugue, si c'est lui qui écrit le chapitre?
Mais si Ryba a écrit des musiques religieuses, je veux bien écouter, hein ; il y a des messes de minuit charmantes, et ça ne sera pas pire que ce que l'Eglise catholique romaine nous inflige depuis Vatican II en matière musicale (disclamier : je me place exclusivement sur le terrain musical, là) ; par exemple l'extraordinaire mélodie sur "il est grand, le mystère de la foi", pour les connaisseurs. Et même le quatuor avec flûte, et même la sonate pour clarinette de Lefèvre, si ces musiques étaient diffusées et jouées dans les paroisses à l'époque, dans les écoles communales aujourd'hui, oui, ce serait merveilleux : il y aurait plein de bons amateurs partout, et d'entre eux sortirait, de temps en temps Dvorak ou Janacek. Mais je ne crois pas que c'est de cela que je parlais. Peut-être me trompé-je...
Je ne vois pas bien en quoi quelque message que ce soit peut masquer vos références, inattendues je le reconnais, à un palmarès officiel ; il suffit de cliquer sur l'onglet "quoi de neuf?" dans la barre de menu pour voir tous les messages qui ont été écrits depuis la dernière fois qu'on a lu... enfin je dis ça, mais je suis peut-être influencé par des informaticiens hystériques, on voit tellement de choses bizarres.
Forcément.
Oui, plein !Citation:
Mais si Ryba a écrit des musiques religieuses, je veux bien écouter, hein ; il y a des messes de minuit charmantes,
" In 1796, he wrote his most famous work, Czech Christmas Mass "Hey, Master!" (named by him as Missa solemnis Festis Nativitatis D. J. Ch. accommodata in linguam bohemicum musicam), .... This work continues to be frequently performed at Christmas time in Bohemia.
...
His works mainly include many pastorellas and masses, but few compositions beyond the Czech Christmas Mass are performed regularly today."
(C'est dans https://en.wikipedia.org/wiki/Jakub_Jan_Ryba )
https://en.wikipedia.org/wiki/Czech_Christmas_Mass
Hear, hear.Citation:
et ça ne sera pas pire que ce que l'Eglise catholique romaine nous inflige depuis Vatican II en matière musicale (disclamier : je me place exclusivement sur le terrain musical, là) ; par exemple l'extraordinaire mélodie sur "il est grand, le mystère de la foi", pour les connaisseurs.
Ah là là, m'en parlez pas ...Citation:
on voit tellement de choses bizarres.
Il y a sur Youtube des "pastorales" de Ryba, mais elles souffrent peut-être de ne pas être jouées et chantées par des interprètes de premier plan.
En voici une, qui me semble dans la veine dont parle Carl de Nys :
https://www.youtube.com/watch?v=1U_sVVcNpwk
(Si vous n'aimez pas, ce n'est pas grave. J'aime bien, mais je comprends que cela puisse laisser froid.)
Il y a également une "Pastorale" d'un certain Koutnik, compositeur plus ancien :
https://www.youtube.com/watch?v=lj4njJVdf_A (Tomáš Norbert Koutník: Pastorella: Hej, hej, jeden i druhej )
Avant de lire les lignes de Carl de Nys sur Ryba, j'avais noté à propos de cette Pastorale de Koutnik : "Un peu naïf, sonne un peu comme les passages de Mozart (Enlèvement, Flûte) qu'on a comparés à des musiques de Noël."
Pour parler d'autre chose, et puisqu'on est sur le fil des compositeurs qu'on aimerait voir réévaluer, Youtube m'a révélé une pièce de Duphly qui me semble fascinante : la Pothouïn, ici jouée par Tharaud :
https://www.youtube.com/watch?v=kAfAo9EdGAU (Duphly, La Pothouïn, par Alexandre Tharaud)
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Là, au moins vocalement, on sait à quoi s'attendre ; pour l'orchestre, je ne sais pas :
http://img15.hostingpics.net/pics/55...istmasmass.jpg
ah ça j'aurais plaisir à entendre à une messe de minuit, bien plus que son quatuor dans un salon ou une salle de concert ; si j'ai bien compris, c'étaient des œuvres pour la paroisse, et là c'est très bien. La messe que cite le lapin semble son tube, à suivre!
et si on est parti sur les clavecinistes français, j'ai non pas redécouvert mais découvert ça (ben oui du clavecin) :
https://www.youtube.com/watch?v=mC5dDlmtrZs