"Bach à sa machine à coudre"
Bonjour. Sur Internet, le mot "Bach à sa machine à coudre" est souvent attribué à Colette (ce que j'ai trouvé de plus précis comme référence est "dans une lettre"), mais Lucien Rebatet l'attribue à "un musicographe allemand quelque peu iconoclaste", qu'il ne nomme pas. (Une Histoire de la musique, 1969, réimpr. Coll. Bouquins, 1981, p. 267.)
Je me méfie de l'attribution à Colette, car elle peut avoir été suggérée par la destination féminine des machines à coudre.
Quelqu'un sait-il quel est l'auteur du mot ? Et sinon, pourriez-vous dire quelle est, à votre connaissance, la plus ancienne publication où ce mot figure ? Merci d'avance.
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Jean Sébastien, Colette, Hector et les autres
Merci à Innocent Paradis pour le lien sur la Damnation de Berlioz (ouarf). Moi aussi j'adore cette oeuvre, et je suis très surpris que la version de Munch ne soit même pas mentionnée. Pourtant, ne répond-il pas à ces critères définis par l'auteur?
"My works require a combination of irresistible verve and the utmost precision, a controlled vehemence, a dreamlike sensitivity, without which the essential character of my phrases is falsified or even obliterated.”
C'est particulièrement vrai de la fugue, où le grand Charles (re-ouarf) arrache les masses orchestrales et chorales à leur inertie comme personne.
Bon, j'en appelle à l'arbitrage des musiciens qui habitent ce forum...
Bach? Un certain Glen me donne effectivement l'impression d'une mécanique. Mais un Edwin Fischer me fait oublier qu'il joue du piano, alors...
Colette: dans une lettre à une amie de Pont-L'Abbé (si, si), elle fait fort joliment l'éloge du bon beurre Breton. Elle est donc hors-concours d'office pour moi!