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moi non plus, mais le Marteau sans Maître, Sur Incises, Rituel et Répons, c'est plein de charme ; si Boulez lit ça là où il est il va faire semblant de hurler parce que je devrais m'extasier sur la grande forme et le renversement rétrograde de la série de hauteurs, de timbres, d'intensités et de durées, mais je crains que non, en ce qui me concerne.
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Je n'aurais pas utilisé le mot « charme » ... pour moi le charme c'est trop lié à l'esthétique, et en termes d'esthétique Boulez échappe aux canons habituels. Mais c'est une nouvelle forme d'esthétique, peut-être plus pure, plus « intellectuelle », mais néanmoins capable de nous toucher dans notre âme. Les oeuvres citées par Leb sont de bons exemples. J'ai déjà dit ici (ou ailleurs ? no me acuerdo) à quel point j'avais été scotché par La Petite Fille aux allumettes de Lachenmann. Rien à dire, mah, une musique te parle ou elle ne te parle pas. Les oeuvres de Boulez, de Lachenmann, de Grisey, de Stockhausen, de Pierre Henry, de Pousseur, de Sciarrino ou de Nono, me parlent. Je suis là, j'écoute, et j'entends ; je peux très bien rester une heure à ne rien faire d'autre que d'écouter ... et d'entendre ... Je n'entends rien chez Murail, ni chez Escaich, ni chez Nuñez ... ni évidemment, chez Connesson ... :sick:
Mais je n'ai évidemment pas tout écouté de Connesson ni de Escaich ... et je préfère aimer que ne pas aimer donc, on verra.
Boulez est acquis, à jamais, autant comme chef que comme compositeur. Mais comme compositeur, il faut d'abord trouver les oeuvres qui vous accrochent d'abord ... :) après, ça passe comme une lettre à la poste ;) :coucou: