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Discussion: William Lawes

  1. #1
    Membre Avatar de Jacques
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    William Lawes

    Très respecté des amateurs de musique ancienne, Jordi Savall fit paraître en 2002, pour marquer le 400ème anniversaire de la naissance du compositeur anglais du XVIIème siècle William Lawes (1602-1645), ce double album assez somptueux que j'ai acheté à la F*** il y a quelques jours pour à peine 8 euros () :






    Voici la présentation (rédigée par Savall lui-même) figurant dans la brochure jointe à l'album :

    "«Nor was the King's soul so ingrossed in grief for the death of so near a Kinsman, and Noble a Lord, but that hearing of the death of his deare servant William Lawes, he had a particular mourning from him when dead, whom he loved when living, and commonly called the Father of Musick.»

    History of the Worthies of England, Thomas Fuller (1662)

    [= «Jamais le roi ne s'était senti aussi accablé de douleur par la mort d'un très proche parent et noble seigneur comme il le fut à la nouvelle de la mort de son très cher serviteur William Lawes, pour lequel il éprouva un sentiment de deuil tout particulier, lui qu'il avait chéri lorsqu'il était en vie et qu'il appelait habituellement le Père de la Musique.»]

    Avec la mort accidentelle de William Lawes à 43 ans, le 24 septembre 1645, lors du siège de Chester, l'Angleterre perdait prématurément l'une des personnalités musicales les plus novatrices et les plus fascinantes de son temps. Pour rendre hommage à celui-ci, «Father of Musick» trop longtemps oublié, nous voulons célébrer le 400ème anniversaire de sa naissance en présentant cet enregistrement complet des dix Consort Suites à Cinq et Six Voix.

    Cette collection de Fantaisies, In Nomine, Airs et danses, composée dans la tradition la plus classique pour ensemble de violes (avec 5 suites à 5 voix pour 5 violes et 5 suites à 6 voix, que nous interprétons à deux violons, quatre violes et orgue), est certainement la création de William Lawes où l'essence de son art énigmatique, passionné et novateur se manifeste de la façon la plus pure et la plus évidente : inventivité et maestria, audace et rigueur, sensibilité et virtuosité, poésie et passion, esprit et sensualité se combinent et se développent en grande liberté à travers une maîtrise complète et absolue de l'expression dans tous ses aspects mélodiques, contrapuntiques et harmoniques. William Lawes assume sans compromis un discours musical qui, encore à notre époque, surprend par sa force expressive intense et sa radicale modernité.

    Après plus de trente ans d'étude et d'expérience avec l'équipe des violistes d'Hespèrion XX et XXI (recherche, pédagogie, concerts et enregistrements) sur le répertoire de la musique pour consort de violes, depuis ses origines jusqu'aux dernières fantaisies de Henry Purcell et en particulier avec les enregistrements d'auteurs aussi représentatifs que Christopher Tye, William Byrd, Anthony Holborne, John Dowland, William Brade, Orlando Gibbons, John Coprario, Alfonso Ferrabosco, John Jenkins, Matthew Locke et Henri Purcell lui-même, sans oublier les merveilleux auteurs des périodes élisabéthaine et jacobite, nous avons abordé avec grand respect et fascination l'interprétation de la musique de William Lawes. Nous sommes surtout conscients que le degré d'audace et de recherche expérimentale – évident à tout moment tant par le traitement extrêmement osé de la polyphonie instrumentale que par le caractère unique et profondément personnel de son écriture – répond à une profonde logique intérieure, toujours au service du sens et de l'expression musicale la plus pure.

    De même que les Lacrimae de Dowland, les Fantaisies de Purcell, L'Art de la Fugue de Bach, Les Sept dernières paroles du Christ de Haydn ou les derniers quatuors de Beethoven, les Consort Suites de William Lawes méritent d'être connues, non seulement parce qu'elles sont l'une des créations les plus originales parmi tous les chefs-d'œuvre de la musique de chambre de tous les temps, mais encore et surtout du fait de leur extraordinaire beauté, de leur poésie et de leur passion, contenues dans un dialogue équilibré des sonorités, des mélodies et des harmonies fugaces qui, à leur tour, s'égrènent comme les reflets précieux d'un esprit exceptionnel, témoin sensible et énigmatique que nous commençons à connaître à peine, mais qui, chaque fois davantage, sera une présence indispensable dans le processus fascinant de récupération vivante d'un passé musical transcendant."


    À mon modeste niveau de simple auditeur, je n'avais toutefois pas attendu Jordi Savall pour découvrir l'étonnante musique de William Lawes, puisque je possédais et appréciais depuis longtemps déjà les quatre enregistrements ci-dessous, fort beaux aussi ():







    Jacques


  2. #2
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    Merci Jacques d'attirer l'attention sur ce compositeur.

    Je connaissais seulemenet cette version-ci :


    et je l'adore. J'étais tenté par la version de Savall, mais ne l'avais croisée qu'à près de 30 €, donc ma foi... jusqu'ici je calais, mais à 8 €, si les magasins de ce côté-ci de euh... de quoi? il n'y pas de Manche ni d'Alpes ni de Pyrénées ni de Rhin ni de Quiévrain... du Jura? font le même prix, je vais me précipiter.

    En tout cas, demandez et écoutez la musique de William Lawes!
    Il s'engendre beaucoup d'abus au monde ou, pour le dire plus hardiment, tous les abus du monde s'engendrent de ce qu'on nous apprend à craindre de faire profession de notre ignorance.

    Montaigne

  3. #3
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    Je ne peux pas dire que je ne le connais, j'ai deux enregistrements. L'un de René Jacobs sur des chansons de Blow et Lawe, et qui dit que les froggies ne s'attaquent pas au répertoire de la perfide Albion? En plus, c'est très agréable, du bon Jacobs.



    Je possède également cet enregistrement, mais je dois avouer que j'ai tendance comme à une sorte d'endormissement lors d'une écoute prolongée. Ce n'est pas une critique de l'interprétation, mais c'est un style musical que j'écoute à petite dose.



    Je viens d'écouter l'interprétation de Savall et doit reconnaître que c'est un cran au dessus des Voix Humaines, à la fois au niveau de l'interprétation et de la prise de son (malgré des bruits parasites, tels ce qui doit être les émois d'un des musiciens)! Mais, très honnêtement, j'aurai quand même du mal à mettre Lawes sur un pied d'égalité avec Beethoven et Bach , même si sa musique est excellente.

  4. #4
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    Citation Envoyé par Brouken Air Voir le message
    qui dit que les froggies ne s'attaquent pas au répertoire de la perfide Albion?
    Si par là vous voulez dire que les deux enregistrements que vous présentez ont été réalisés par des Français, et quitte à pinailler aussi (il faut bien que je défende une place menacée qui pourrait bien m'échapper, tel que c'est parti) m'est-il permis de timidement et humblement suggérer :

    * Que René Jacobs est belge, la plupart de ses confrères musiciens dans cet enregistrement sont néerlandais, James Bowman est britannique, et Nobuko Yamamoto me semble AMTHA n'avoir que de très faibles chances d'être française.

    * Que Les Voix Humaines, constitué de Susie Napper et Margaret Little (patronymes typiquement français), est un duo canadien.

    Je me permets aussi de suggérer, si l'on aime le XVII° anglais, les œuvres du frère aîné de William, Henry : c'est de la très, très belle musique aussi.
    Dernière modification par The Fierce Rabbit ; 03/10/2013 à 16h16.

  5. #5
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    Citation Envoyé par lebewohl Voir le message
    jusqu'ici je calais
    Pour de la musique britannique d'après 1558, était-ce bien normal ? (Bon, OK, I'm going ... )

  6. #6
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    Merci Lebewohl (), Brouken Air () et The Fierce Rabbit () pour vos contributions

    Je viens quant à moi de "revisiter" ma collection et n'ai pas trouvé d'autres albums consacrés à Lawes que les cinq que j'ai déjà montrés.

    J'ai toutefois remis la main sur ces quelques disques où figure de la musique pour consort de violes de quatre des dix autres compositeurs cités par Savall – William Byrd (1543-1623), John Dowland (1563-1626), John Jenkins (1592-1678) et Matthew Locke (1621/22–1677) – comme ayant enrichi ce très beau répertoire :






    La première fois que j'ai entendu ce genre de musique, c'était dans des circonstances peu banales... J'étais encore tout gamin et il s'agissait d'extraits de Lachrimae de Dowland accompagnant une histoire de Sherlock Holmes, "L'Aventure de Shoscomb Old Place", adaptée à la radio pour petits et grands (). Ça se passait, du moins en partie, dans un impressionnant manoir de style Tudor ().

    Je n'ai d'abord pas du tout su ce que ça pouvait bien être (je ne l'ai appris que des années plus tard), mais le moins que je puisse dire c'est que ça n'était "pas tombé dans l'oreille d'un sourd" ().

    Jacques

  7. #7
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    Citation Envoyé par The Fierce Rabbit Voir le message
    Si par là vous voulez dire que les deux enregistrements que vous présentez ont été réalisés par des Français, et quitte à pinailler aussi (il faut bien que je défende une place menacée qui pourrait bien m'échapper, tel que c'est parti) m'est-il permis de timidement et humblement suggérer :

    * Que René Jacobs est belge, la plupart de ses confrères musiciens dans cet enregistrement sont néerlandais, James Bowman est britannique, et Nobuko Yamamoto me semble AMTHA n'avoir que de très faibles chances d'être française.

    * Que Les Voix Humaines, constitué de Susie Napper et Margaret Little (patronymes typiquement français), est un duo canadien.

    Je me permets aussi de suggérer, si l'on aime le XVII° anglais, les œuvres du frère aîné de William, Henry : c'est de la très, très belle musique aussi.
    Que René Jacobs soit belge, je vous donne raison, autant pour moi.... Par contre, je n'ai pas affirmé que les voix humaines soit françaises... ayez donc le triomphe modeste, et contentez-vous d'un seul ricanement...

    Je ne connaissais pas son frère, par contre, pourriez-vous nous renseigner sur Henry et nous conter quelles sont ses oeuvres majeures.

    Passez une bonne soirée

  8. #8
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    Citation Envoyé par Jacques Voir le message
    Merci Lebewohl (), Brouken Air () et The Fierce Rabbit () pour vos contributions

    Je viens quant à moi de "revisiter" ma collection et n'ai pas trouvé d'autres albums consacrés à Lawes que les cinq que j'ai déjà montrés.

    J'ai toutefois remis la main sur ces quelques disques où figure de la musique pour consort de violes de quatre des dix autres compositeurs cités par Savall – William Byrd (1543-1623), John Dowland (1563-1626), John Jenkins (1592-1678) et Matthew Locke (1621/22–1677) – comme ayant enrichi ce très beau répertoire :


    La première fois que j'ai entendu ce genre de musique, c'était dans des circonstances peu banales... J'étais encore tout gamin et il s'agissait d'extraits de Lachrimae de Dowland accompagnant une histoire de Sherlock Holmes, "L'Aventure de Shoscomb Old Place", adaptée à la radio pour petits et grands (). Ça se passait, du moins en partie, dans un impressionnant manoir de style Tudor ().

    Je n'ai d'abord pas du tout su ce que ça pouvait bien être (je ne l'ai appris que des années plus tard), mais le moins que je puisse dire c'est que ça n'était "pas tombé dans l'oreille d'un sourd" ().

    Jacques
    Le disque des Fretwork est magnifique, mais je pense que l'on peut aussi y inclure d'autres musiciens comme Holborne (repris magnifiquement par Savall), voire étendre à Tomkins qui a écrit pas mal pour consort à 3,4,5 et 6 voix (Repris par les Fretwork).

    Bonne Soirée
    Dernière modification par Brouken Air ; 03/10/2013 à 17h39.

  9. #9
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    Citation Envoyé par The Fierce Rabbit Voir le message
    Pour de la musique britannique d'après 1558, était-ce bien normal ? (Bon, OK, I'm going ... )
    Il s'engendre beaucoup d'abus au monde ou, pour le dire plus hardiment, tous les abus du monde s'engendrent de ce qu'on nous apprend à craindre de faire profession de notre ignorance.

    Montaigne

  10. #10
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    Citation Envoyé par Brouken Air Voir le message
    Je ne connaissais pas son frère, par contre, pourriez-vous nous renseigner sur Henry et nous conter quelles sont ses oeuvres majeures.
    Henry LAWES
    (5 décembre 1595, Dinton, Wiltshire, bourgade à 8 km à l’ouest de Salisbury – 21 octobre 1662, Londres)
    Peut-être choriste à la cathédrale de Salisbury.
    On pense qu’il fut élève de John Cooper (Giovanni Cop[e]rario – 1570-1626), mais ce n’est pas définitivement avéré.
    On pense également que le comte de Bridgwater le prend sous sa protection en 1615.
    Il évolue dans les cercles de la cour royale vers 1620.
    Il est ‘Pistoler’ de la Chapelle Royale de Charles I° en janvier 1626, puis Gentilhomme de la Chapelle Royale en novembre ; en janvier 1631, Musicien du Roi pour les Luths et les Voix.
    Perd ses fonctions sous Cromwell mais continue à composer. Professeur très en vogue chez les Loyalistes
    Au retour de Charles II, retrouve ses postes à la cour.
    Très lié à John Milton (1608-1674), qui célèbre en un sonnet To Mr H. Lawes on his Aires les qualités musicales de Lawes :

    Harry, whose tuneful and well-measured song
    First taught our English music how to span
    Words with just note and accent, not to scan
    With Midas’ ears, committing short and long,
    Thy worth and skill exempts thee from the throng,
    With praise enough for Envy to look wan;
    To after-age thou shalt be writ the man
    That with smooth air couldst humor best our tongue.
    Thou honor’st Verse, and Verse must lend her wing
    To honor thee, the priest of Phœbus’ choir,
    That tun’st their happiest lines in hymn or story.
    Dante shall give Fame leave to set thee higher
    Than his Casella, whom he wooed to sing,
    Met in the milder shades of Purgatory (*)

    Il est enterré en l’abbaye de Westminster.

    […]
    De quoi cette musique est-elle faite ? Quelles en sont les influences ? Lawes fut critiqué pour des raisons diamétralement opposées. Certains trouvaient les mélodies agréables mais assez superficielles ; d’autres reprochaient les extravagances, jugées peu musicales. En fait, cette diversité de critiques met bien en exergue l’extrême variété de perspectives adoptées par Henry Lawes […]
    La marque de fabrique de Lawes est donc faite d’ingrédients en apparence disparates : son maître Coprario lui avait certainement appris l’art de l’ornementation italienne, mais aussi l’art de la déclamation expressive florentine d’un Caccini. L’air de cour à la française est aussi présent dans certaines pièces, par l’utilisation de certaines strophes reprises (doubles) de façon très ornée. Mais le plus remarquable est bien dans la synthèse réussie par Lawes en adaptant ces influences étrangères aux accents et à la métrique spécifiques de la langue anglaise. On sait aussi que le compositeur était un ténor aigu, tessiture emblématique de la musique anglaise de ce temps, et qu’il devait s’accompagner lui-même au luth et au théorbe.
    (ClassiqueInfo, 26.3.2011)

    […] il était reconnu en son temps comme l’un des meilleurs compositeurs pour la voix. Avec ses tessitures étirées, ses formules mélodiques expressives, ses vibrantes dissonances et la grande qualité poétique des textes, Henry Lawes est un peintre subtil de la mélancolie de son siècle, à mi-chemin entre John Dowland et Henry Purcell.
    (Mirare, présentation du CD H. Lawes par l’ensemble La Rêveuse)

    […]Henry Lawes a principalement exercé son talent dans le domaine vocal : plus de 350 airs sont aujourd’hui conservés. C’est comme le prolongement des mélodies de Dowland, mais avec désormais une basse continue au lieu de l’accompagnement entièrement développé au luth.
    Les ayres ici choisis montrent combien le temps a été injuste. Certes, les pièces de Henry Lawes n’ont pas l’aspect labyrinthique des consorts de son cadet, mais elles témoignent d’un vrai talent de mélodiste et ne manquent pas non plus de virages harmoniques saisissants. Les textes qu’il a choisis, par ailleurs, méritent également de retenir l’attention ; centrés très majoritairement sur des thèmes amoureux, ils abondent en petits récits et en métaphores qui, à mon sens, en font de véritables petites scènes de genre — bien aidés, en cela, par les ailes que leur donne la musique.
    (L’audience du Temps, 9.3.13)

    On trouve sur Youtube d’assez nombreux documents.

    Quelques œuvres de HL :

    Ayres and Dialogues for One, Two and Three Voyces, 1653, 1655, 1658
    The Masque of Comus, piece de Milton, 1634 (n’en subsistent que 5 chansons)
    Musiques de scène pour la pièce de Thomas Carew Coelum Britannicum, 1634
    A Paraphrase upon the Psalms, set to New Tunes, 1638
    Choice Psalmes put into Musick, 1640 (avec William)
    Musique pour Le Siège de Rhodes de d’Avenant (perdue), 1656
    Zadok the Priest, anthem pour le couronnement de Charles II, 23 avril 1661 (Haendel s’inspira du même texte pour l’un de ses coronation anthems pour George II en 1727)
    Choire Psalmses put into Musicke
    Select Ayres and Dialogues
    The Treasury of Musick
    Environ 400 chansons, catches, grounds, canons


    On peut trouver quelques chansons de HL dans les Drexel Books :
    http://en.wikipedia.org/wiki/Drexel_4041
    http://en.wikipedia.org/wiki/Drexel_4257

    (*) Je me garderai soigneusement d’établir et proposer de traduction. Pour le fun, je ne résiste pas au plaisir de vous soumettre la traduction Google :

    Harry, dont la mélodieuse et chanson bien mesuré
    D'abord enseigné notre musique anglaise comment franchir
    Mots avec juste la note et l'accent, pas de scanner
    Avec les oreilles de Midas, s'engageant à court et long terme,
    Ton mérite et la compétence te dispense de la foule,
    Avec louange assez pour Envy regarder wan;
    Pour après-âge tu seras bref l'homme
    C'est avec humour lisse de couldst de l'air meilleur de notre langue.
    Verse honor'st toi et Verse doivent prêter son aile
    Pour rendre hommage à toi, prêtre de la chorale de Phoebus,
    C'est tun'st leurs lignes les plus heureux dans hymne ou une histoire.
    Dante donne Fame permission de te placer plus haut
    Que son Casella, qu'il courtise à chanter,
    Rencontré dans les nuances douces du Purgatoire.

  11. #11
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    Citation Envoyé par The Fierce Rabbit Voir le message

    (*) Je me garderai soigneusement d’établir et proposer de traduction. Pour le fun, je ne résiste pas au plaisir de vous soumettre la traduction Google :

    Harry, dont la mélodieuse et chanson bien mesuré
    D'abord enseigné notre musique anglaise comment franchir
    Mots avec juste la note et l'accent, pas de scanner
    Avec les oreilles de Midas, s'engageant à court et long terme,
    Ton mérite et la compétence te dispense de la foule,
    Avec louange assez pour Envy regarder wan;
    Pour après-âge tu seras bref l'homme
    C'est avec humour lisse de couldst de l'air meilleur de notre langue.
    Verse honor'st toi et Verse doivent prêter son aile
    Pour rendre hommage à toi, prêtre de la chorale de Phoebus,
    C'est tun'st leurs lignes les plus heureux dans hymne ou une histoire.
    Dante donne Fame permission de te placer plus haut
    Que son Casella, qu'il courtise à chanter,
    Rencontré dans les nuances douces du Purgatoire.
    Merci Monsieur Lapin, me trompes-je ou essayez-vous de nous faire faire du 'reverse engineering' comme ont dit au pays des scanners...
    En tout cas c'est excellent...

    Tout aussi excellente est la petite écoute que j'ai pu faire de chansons de Henry Lawes. Connaissez-vous ce petit disque paru récemment, réalisé en partie par des grenouilles (Cette fois-ci, j'ai été prudent et j'ai vérifié... pas que vous me ressortiez dans un ricanement c'est un austro-basque.... Vous avez également noté le 'en partie')?


    Il y a des ornementations dans le chant que je trouve plein d'humour et de bonne humeur (pour une fois, on n'est pas submergé par le lugubre en tout cas pas tout de suite...). Je sens que vais me laisser tenter...Parce qu'il est superbe!

    Bonne soirée
    Dernière modification par Brouken Air ; 04/10/2013 à 16h23.

  12. #12
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    Citation Envoyé par Brouken Air Voir le message
    Merci Monsieur Lapin, me trompes-je ou essayez-vous de nous faire faire du 'reverse engineering' comme ont dit au pays des scanners...
    Ma dinosauritude (revendiquée et assumée) fait que je n'ai aucune idée de ce que ça peut bien être ! J'ai déjà grand peine à me dépatouiller d'un simple nouveau laptop équipé de Windows 8, alors vous pensez, du reverse engineering ...!!
    Mais peut-être en fais-je sans le savoir, bien que n'étant ni bourgeois ni gentilhomme.

    Je sens que vais me laisser tenter...Parce qu'il est superbe!
    C'est aussi mon avis, heureux que cela vous ait plu. Et en effet ce sont des snail eaters qui paritairement s'y sont collés, avec beaucoup de bonheur !

    Bon week-end.
    Dernière modification par The Fierce Rabbit ; 05/10/2013 à 10h45.

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