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Discussion: Qui souhaitez-vous voir réévalué?

  1. #141
    Membre Avatar de hideux67
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    Adolphe Biarent (1871-1916)



    Il est élève au conservatoire de Bruxelles et de Gand. Un Prix de Rome obtenu en 1901 lui permet de découvrir l’Italie et surtout l’Autriche et l’Allemagne sur les traces de ses maîtres préférés, Beethoven et Wagner. De retour en Belgique, il donne à Charleroi un rayonnement culturel et musical. Son œuvre qui doit beaucoup à Franck et Wagner est tournée vers ses contemporains allemands (R. Strauss en particulier) et autrichiens.

    Malgré toutes ses influences, nous avons à faire "une des personnalités parmi les plus fortes et originales de nos régions" (dixit les connaisseurs de lamediatheque.be)

    "Au milieu des années 90, Biarent a été redécouvert par le musicologue Michel Stockhem qui propose à Pierre Bartholomée d’enregistrer Trenmor ainsi que sa Symphonie pour le label Musique en Wallonie. « A l’époque, j’ai consulté, déclare Bartholomée, les encyclopédies musicales, découvrant avec stupéfaction qu’un compositeur d’une telle qualité n’y figurait pas ». Le disque sort en 1996. Il sera suivit d’une seconde gravure parue cette fois chez Cypres en 1998, avec entre autres les Contes d’Orient."

    Voici ces deux disques :



    Ce disque contient l'autre grande symphonie en ré mineur du répertoire belgo-français... ainsi que Trenmor (poème symphonique) et deux sonnets pour violoncelle et orchestre.

    On peut écouter un extrait de Trenmor ici :

    edit lien :
    Le lien fourni ne fonctionne pas ; pour écouter cet extrait, il faut aller sur :
    http://blog.opl.be/index.php?id=blog50
    et entrer Trenmor dans la petite fenêtre de recherche
    Phil


    Les pièces de résistance sont les Contes d'Orient et la Rhapsodie Wallone (qui n'a rien à envier à la Cévenole d'Indy, d'ailleurs ce dernier créa l'oeuvre de Biarent). On peut écouter partiellement ces oeuvres sur youtube :





    Petit commentaire amazonien assez éclairant :

    The rediscovery of the music Adolphe Biarent (1871-1916) might be one of the most important, however. This is gloriously autumnal, atmospheric late-romanticism; colorful and luminescent, and containing breathtaking themes and gorgeous textures.

    The music has a certain escapist quality to it - this is music to lose yourself in; evocative, dreamlike, but often fiercely dramatic. Franck, d'Indy and Fauré are obvious models, and if you mix these three with Rimsky, Rachmaninov and Stenhammar you may get somewhere in the vicinity of what this music sounds like. It relies on the solid, cogent structural frameworks of Franck and d'Indy, but Biarent's textures are clearer and more refined (the scoring is brilliant). There is nothing very original in here, I admit, but with music as inventive and wonderfully constructed as Biarent's that surely pales into insignificance.

    That said, if you are unfamiliar with his music I would recommend starting with his symphony, before moving on to the piano quintet and cello sonata. While the music on this disc is enjoyable, often gorgeous and melodically memorable, it does not quite reach the exalted levels of said masterpieces. Poème héroïque is still a fine work, developing from a stirringly dramatic opening to a wonderfully satisfying, noble close. The Rapsodie wallonne is rather slight. Scored for piano and orchestra, it is certainly airy and bright and atmospheric, but contains little but easy charm. Contes d'Orient is a suite consisting of 11 brief movements (and a long finale). While it is not in any way profound, it offers plenty of wonders and firework; yes, this kind of pseudo-orientalism is still thoroughly unfashionable, but Biarent's lush and perfumed sceneries offer plenty to savor for anyone who does not think that all music has to be about existential angst.

    The performances are also very good; Diane Andersen is a fine soloists in the Rapsodie and the orchestral playing is really superb throughout under the sympathetic direction of Pierre Bartholomée. The sound has depth and warmth aplenty. In short, while this is close to a five-star disc, I still do not think this is the place to get to know the composer. If you have already heard the symphony, however, you should really not hesitate to acquire this one as well.


    Les deux disques symphoniques sont également disponibles dans le cube consacré aux 50 printemps de l'orchestre de Liège.



    Ce disque présente un splendide quintette pour piano et cordes (du calibre de ceux de Brahms et Franck) et la sonate pour violoncelle et piano.

    Petit commentaire d'un internaute norvégien et amazonien :

    I admit to having a penchant for exploring musical byways and rarities, but I do think that I am able to make more or less sober assessments of what I come across. Still, there seems to be no way around the fact that the music of the Belgian composer Adolphe Biarent (1871-1916) represents a major discovery of a composer whose negligence is wholly unjustified. Fortunately his music has received a couple of recordings the last couple of years - in fact, both works here have, as far as I can see, alternative recordings (although I haven't heard them) - and hopefully more will follow.

    The cello sonata really deserves a place in the standard repertoire and doesn't pale at all in the company of, say, the Debussy or Rachmaninov sonatas. It is a large-scale, big-boned work that owes something to Cesar Franck and d'Indy, both formally and harmonically, but is fully individual and magnificently laid out for the instruments; gorgeously opulent and vibrantly dramatic, it doesn't contain a single dull or unmemorable moment or idea during its 35 minutes. Similarly, the piano quintet is inventive and thematically strong; Brahms and Franck are clear influences (but the quintet doesn't really sound anything like the piano quintets of either composer), wonderfully melodic and with a dramatic tension and energy beyond comparison. It contains no real slow movement, but consists of two huge, dramatic outer movements flanking a short, evocative intermezzo.

    Fortunately the performances are superb; Diane Andersen comes across as a fabulous chamber musician, impressively sensitive both to the musical lines and the chamber textures. In the cello sonata Marc Drobinsky is unfazed by the technical challenges, playing with a rich tone and fully conveying the shattering drama of the music, whereas the Danel Quartet is equally excellent in the quintet. It is all captured in vivid, detailed sound and a delectable packaging. Very, very strongly recommended.
    Dernière modification par Philippe ; 03/05/2011 à 00h18. Motif: edit lien

  2. #142
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    Pour me faire pardonner une coquille laissée dans mon précédent post, au mot "cinéphile" (), je présente encore deux extraits de films avec musique de Jaubert : l'un est tiré de L'Atalante (Jean Vigo), l'autre est le générique d'Hôtel du Nord (Marcel Carné).

    J'en ajoute un troisième, mais sans musique, tiré aussi d'Hôtel du Nord (je n'ai pas pu résister ).

    [/URL]

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    [/URL]


    Jacques

  3. #143
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    Excellente idée, aussi, d'avoir présenté Adolphe Biarent () !

    Ça me fait penser que j'ai des disques avec des musiques de deux autres compositeurs belges, Arthur Meulemans (1884-1966) et Godfried Devreese (1893-1972), moins connus encore que Guillaume Lekeu et Joseph Jongen, par exemple, mais dont les oeuvres mériteraient bien qu'on leur consacre quelques lignes.

    Je le ferai peut-être un jour, sur ce même fil.

    Jacques

  4. #144
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    Adolphe Biarent est malheureusement peu connu...y compris des belges, et c'est dommage.
    Je possède les deux CD, celui de la symphonie et celui du quintette, et j'espère bien qu'un de ces jours nous en trouverons d'autres. Pour en rester chez les belges, qui connaît le flamand Peter Benoit (1834-1901) ? Il a composé une Rubenscantate époustouflante, ainsi qu'un oratorio dédié à l'Escaut (De Schelde). Je n'ai écouté que l'ouverture de son opéra Le Roi des Aulnes, et j'aimerais bien l'écouter en entier.

  5. #145
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    Citation Envoyé par joachim Voir le message
    Pour en rester chez les belges, qui connaît le flamand Peter Benoit (1834-1901) ? Il a composé une Rubenscantate époustouflante, ainsi qu'un oratorio dédié à l'Escaut (De Schelde). Je n'ai écouté que l'ouverture de son opéra Le Roi des Aulnes, et j'aimerais bien l'écouter en entier.
    Bonjour Joachim .

    Je ne connais pas encore le compositeur flamand Peter Benoit. Mais pour ce qui me concerne, ce sera sans doute une très précieuse découverte.

    En attendant, je m'autorise un "petit détour" par la Finlande ...

    Au post 274 (!) du fil Ravel, à propos d'une pièce de Scriabine pour la main gauche jouée par le pianiste japonais Izumi Tateno, j'ai suggéré qu'un fil de discussion soit ouvert sur le compositeur Selim Palmgren (1878-1951), qui fut salué en 1916, après la création triomphale de son Concerto pour piano No 3, comme étant "le prince héritier du trône occupé par Sibelius". Je pense toutefois qu'une simple mention ici sera finalement suffisante.

    J'avais aussi laissé entendre qu'Izumi Tateno avait enregistré une intégrale de l'oeuvre pour piano de Palmgren, mais ce n'est pas exactement le cas. Il s'agit en fait d'une copieuse anthologie en trois CDs, où les pièces de ce compositeur finlandais sont réparties par périodes.

    Voici ces trois disques, ainsi qu'un double album où figurent les cinq Concertos pour piano de Palmgren, composés respectivement en 1904, 1911, 1916, 1927 et 1941 (les pièces pour piano seul qui y figurent également, reprises de l'anthologie, ne sont là que pour "meubler l'espace") :









    Sur Palmgren, je me contenterai de reproduire ci-dessous des passages du texte que lui consacre Kimmo Korhonen (traduction française d'Anja Fantapié) dans la brochure jointe au deuxième disque. Je complète cependant les noms des compositeurs ayant marqué Palmgren par celui de Grieg, dont l'influence me paraît évidente (avec même une "petite pointe de Bartok" dans la Länsisuomalainen poloneesi Op. 64/5 de 1918). Quant aux sonorités "impressionnistes" signalées, ce n'est pas toujours Debussy qu'elles évoquent, mais parfois aussi, ce qui est plus inattendu, Déodat de Séverac (NB : en un sens, ce n'est guère étonnant puisque Tateno est un véritable "fan" du compositeur languedocien; avant d'enregistrer son double album consacré à Séverac, le pianiste japonais, chose rare, se rendit même "en pèlerinage" à Saint-Félix de Caraman en Lauragais [Haute-Garonne], où il prit lui-même des photos du village et de la campagne environnante afin d'en orner la brochure jointe audit album ).

    Voici ces passages :

    "(...) Pour un compositeur finlandais, Palmgren mena une vie exceptionnellement cosmopolite. De 1906 à 1909 il séjourna en Italie. L'Allemagne était une base naturelle pour un musicien de l'Europe du Nord, et il s'y trouvait lorsque la première guerre mondiale éclata. Il habita ensuite à Stockholm puis à Copenhague, avant de retourner en Finlande en 1916. En 1919 il partit avec sa femme, la cantatrice Maikki Järnefelt-Palmgren, pour une tournée aux États-Unis, et de 1921 à 1926 il enseigna la composition à l'Eastman School of Music de Rochester. Il passa les années suivantes en Finlande, tout d'abord comme professeur de piano au Conservatoire d'Helsinki et dès 1939 comme professeur de composition dans le même établissement, devenu l'Académie Sibelius.

    Palmgren fut le premier compositeur-pianiste important de la musique finlandaise et on l'appelait tantôt «le Chopin du Nord», tantôt «le Schumann du Nord». Sa musique pour piano - environ 300 pièces en soliste et cinq concertos - constitue en effet le centre de son œuvre. La plus importante parmi ses autres œuvres est l'opéra Daniel Hjort, créé en 1910. En outre, certains de ses chœurs pour voix d'hommes ont trouvé une place permanente dans le répertoire des chœurs finlandais.

    Palmgren fit ses débuts de compositeur pendant son temps d'études au printemps 1898 quand parut son premier opus, un recueil de quatre pièces pour piano. Plus tard il continua de publier la plupart de ses œuvres pour piano sous la forme de recueils de plusieurs pièces. Bien que ceux-ci aient souvent un titre évocateur et unificateur, ils ne donnent pas l'impression d'être de véritables suites pour piano.

    Les pièces pour piano de Palmgren couvrent un échelle étendue d'impressions et de moyens d'expression. Son évolution de compositeur pour le piano ne se divise pourtant pas en périodes nettement distinctes; on pourrait plutôt trouver qu'il trace plusieurs sillons différents et parallèles. Parfois les pièces d'un seul recueil peuvent être très différentes stylistiquement les unes des autres.

    Les racines de sa musique pour piano sont profondément enfoncées dans le terreau du romantisme. Ses grands modèles étaient Chopin, Schumann, Liszt, les romantiques russes, et l'influence de Rachmaninov est particulièrement sensible. Palmgren ne fut en aucun cas un novateur du postromantisme mais, pianiste habile, il sut exploiter avec une grande efficacité le vocabulaire pianistique créé par ses grands prédécesseurs.

    Bien que profondément postromantique, Palmgren a souvent inclus dans ses œuvres pour piano des éléments impressionnistes, par exemple des intervalles majeurs, des tierces augmentées, des passages en accords parallèles et des structures de texture typique de la musique impressionniste pour piano. Il fut le premier Finlandais à les introduire dans sa musique. Il est pourtant paradoxal qu'il ne se soit pas particulièrement intéressé à la musique de Debussy mais qu'il parvint plutôt instinctivement à son expression impressionniste. Pour lui, il s'agissait d'une part d'un prolongement de la pensée harmonique nuancée du postromantisme, d'autre part d'un moyen pour mettre en musique des impressions délicates de la nature. (...)"


    Un exemple de l' "impressionnisme" de Palgmren, la pièce simple et techniquement facile intitulée "Nuit du mois de mai", quatrième du recueil Printemps Op. 27 (1907), ici jouée par un pianiste amateur (?), probablement américain :

    [/URL]


    Jacques
    Dernière modification par Jacques ; 09/05/2011 à 16h35.

  6. #146
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    J'aimerais aussi voir réévalué Niels Gade, compositeur danois ami de Schumann, qui a laissé de fort belles oeuvres, ses symphonies 3 et 6 par exemple, sa symphonie 5 qui a pour particularité d'exploiter fort bien un piano dans l'orchestre et qui pourrait bien être une de mes oeuvres préférées, et sa sonate pour piano en mi mineur, très mendelsohnienne mais très belle!
    Amicalement vôtre.

  7. #147
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    Citation Envoyé par Amitiou Voir le message
    très mendelsohnienne mais très belle!

    voilà un "mais" qui pourrait vous attirer des ennuis!
    Il s'engendre beaucoup d'abus au monde ou, pour le dire plus hardiment, tous les abus du monde s'engendrent de ce qu'on nous apprend à craindre de faire profession de notre ignorance.

    Montaigne

  8. #148
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    Pourquoi? Il y a des anti-mendelssohn? Qu'ils se montrent!
    Amicalement vôtre.

  9. #149
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    Dire "très mendelssohnienne mais très belle" ça sous-entend que beau et mendelssohnien ne vont pas ensemble, donc que Mendelssohn n'est pas un bon compositeur, et ça c'est plus grave que d'aimer du Delius môssieur

    Sinon, si mes souvenirs sont exacts Gade est allé à Leipzig, Mendelssohn a trouvé sa musique très bien, a joué sa première symphonie et l'a pris comme assistant pour diriger le Gewandhaus. C'est ainsi que Gade dirigeait l'orchestre lors de la création du concerto pour violon Op.64 de Mendelssohn. Pas étonnant que la musique de Gade ait un petit air de famille...
    La seule certitude que j'ai, c'est d'être dans le doute. (Pierre Desproges)

  10. #150
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    Citation Envoyé par Amitiou Voir le message
    J'aimerais aussi voir réévalué Niels Gade, compositeur danois ami de Schumann, qui a laissé de fort belles oeuvres, ses symphonies 3 et 6 par exemple, sa symphonie 5 qui a pour particularité d'exploiter fort bien un piano dans l'orchestre et qui pourrait bien être une de mes oeuvres préférées, et sa sonate pour piano en mi mineur, très mendelsohnienne mais très belle!
    Il va falloir que je me penche sur la question parce que j'ai failli répondre spontanément "moi je n'aimerais pas" mais en fin de compte je connais très très mal et mon souvenir est trop lointain... Rien ne sert d'être catégorique. J'aime beaucoup Mendelssohn mais j'ai du mal avec ses épigones comme A. Rubinstein & Co.
    Je note les pistes d'approche (Sym 3-5-6)

  11. #151
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    En fait, ce que j'entendais par "mendelssohnienne mais belle", c'était que ce n'était pas une pâle copie de l'original, c'est tout
    Et oui, toute personne n'aimant pas Mendelssohn devrait être fusillée en place publique, mais cela étant trop coûteux et fatiguant, un simple blâme suffira ^^

    Quant à moi, Rubinstein sera l'un de mes prochains cheval de bataille ^^
    Amicalement vôtre.

  12. #152
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    Bon courage

    Il y a de bons moments dans la symphonie "Océan" (la deuxième) mais dans les autres... je n'ai pas trouvé. Le Démon, que je n'ai pas encore écouté, suscite néanmoins ma curiosité : Rimsky-Korsakov raconte que Tchaïkovsky s'en est visiblement souvenu pour sa Iolanta.

  13. #153
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    Sa musique pour piano réserve parfois de très belles surprises ^^
    Amicalement vôtre.

  14. #154
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    Et ça c'est pour découvrir: si vous n'aimez pas, n'allez pas plus loin
    Amicalement vôtre.

  15. #155
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    Ouvrir un fil général de discussion sur le compositeur suisse Aloÿs Fornerod (1890-1965) n'eût pas été raisonnable : il est bien trop peu connu et les enregistrements de sa musique sont rarissimes. J'aurais pu en parler sur le fil consacré à Gabriel Fauré, son idole, mais c'est déjà fait. C'est donc ici que je suis venu pour l'évoquer (même si mon souhait, cela va de soi, n'était pas de le voir "réévalué") .

    Comme il était l'oncle du mari d'une des soeurs de mon père, je le connais quand même un peu. Je ne l'ai cependant jamais rencontré personnellement (j'étais de toute façon encore beaucoup trop "gamin" à l'époque où il est mort).

    Sur cette photo déjà montrée sur le fil Fauré, Aloÿs Fornerod apparaît tout à gauche, à environ 20 ans, avec ses parents, ses deux soeurs et son frère (c'est sa soeur Hélène qui devint la belle-mère de ma tante) :



    Catholique à l'ancienne et très orienté à droite (façon Vincent d'Indy), sa devise artistique et culturelle aurait pu être, bien qu'il fût suisse : "la France seule" (façon Charles Maurras). Ses compositions ne sont pas très nombreuses et assez peu modernistes mais relativement variées : messes pour soli, choeur et orchestre; oeuvres orchestrales diverses (dont un Concerto pour piano Op. 29); musique de chambre (dont un Quatuor à cordes Op. 47); pièces pour piano (dont une Sonate Op. 39).

    C'est assez tard qu'Aloÿs Fornerod connut un certain succès, avec la création en octobre 1942 par Ernest Ansermet et l'OSR de sa suite pour orchestre Le Voyage de printemps (c'était à l'origine une suite pour piano, qu'il orchestra lui-même), dont l'exergue est empruntée aux Idylles de Théocrite. C'est une oeuvre assez peu fauréenne (contrairement à sa musique de chambre), qui évoque plutôt la "simplicité raffinée" de Jean Françaix (cf. notamment, de ce dernier, son Concertino pour piano de 1932).

    Quoi qu'il en soit, voici l'une des rares versions de ce Voyage de printemps (avec successivement : "Eglogue", "Ronde", "Nocturne", "Rigaudon" et "Montferrine"), enregistrée en public le 16 mai 1975 par l'Orchestre de Chambre de Lausanne sous la direction d'Armin Jordan :

    [/URL]


    Jacques

  16. #156
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    Très intéressant... merci pour cette rareté.
    Savez-vous quelque chose d'Alexandre Denereaz, et s'il existe d'autres oeuvres enregistrées qu'Au tombeau de Tout-ankh-Amon? dont je crois que la première fut aussi confiée aux bons soins d'Ansermet?

  17. #157
    Membre
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    octobre 2008
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    Je viens d'écouter, c'est vraiment charmant et... printanier ! L'oeuvre porte bien son nom. On pense un peu à D'Indy, il y a de petites touches impressionnistes, c'est délicieux, on aimerait en entendre plus.

    Je viens de voir que cette oeuvre a également été enregistrée par Emmanuel Siffert en 2004 et qu'on peut la trouver dans cette compilation ("Swiss Symphonic Composers n°2") couplée avec son 2nd concerto pour orchestre de chambre.


  18. 03/06/2011 14h40
    Motif
    Erreur de post

  19. #158
    Membre Avatar de Fou des chutes
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    octobre 2007
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    Citation Envoyé par Jacques Voir le message
    Comme il était l'oncle du mari d'une des soeurs de mon père, je le connais quand même un peu.
    Comment désignez-vous une telle relation de parenté en Suisse: quelque chose comme un "grand-oncle par alliance" ?

  20. #159
    Modérateur Avatar de lebewohl
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    ptet "un cousin à la mode de Bretagne"?
    Il s'engendre beaucoup d'abus au monde ou, pour le dire plus hardiment, tous les abus du monde s'engendrent de ce qu'on nous apprend à craindre de faire profession de notre ignorance.

    Montaigne

  21. #160
    En attente de confirmation
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    février 2008
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    Citation Envoyé par Fou des chutes Voir le message
    Comment désignez-vous une telle relation de parenté en Suisse: quelque chose comme un "grand-oncle par alliance" ?
    Ne faites pas ce genre de remarque, vous allez vous attirer des foudres modératoresques !

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