Vous m'avez dit aussi que je suis stupide. Or on a crié à l'injure parce qu'un Monsieur X avait traité une madame Y de stupide :
http://www.lapresse.ca/le-nouvellist...s-levesque.php
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Vous m'avez dit aussi que je suis stupide. Or on a crié à l'injure parce qu'un Monsieur X avait traité une madame Y de stupide :
http://www.lapresse.ca/le-nouvellist...s-levesque.php
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Ah d'accord.
mais comme je vous disais c'est plutôt agréablement dissonant, assez dans le courant de la musique farnçaise ou d'inspiration française de l'entre deux guerres (Martinu serait bien le plus proche de Stravinsky que j'y verrais). Je n'ai pas bien entendu le Schubert que vous y voyiez, mais j'ai sauté des passges et écouté rapidement, pour être honnête. Mais plutôt une jolie découverte. Cela ne m'a pas pris par la main pour ne plus me lâcher comme les quatuors de Debussy ou de Ravel (quand ils sont bien joués), mais enfin je mets la barre très haut.
Comment les quintes à découvert mènent-elles à Mazellier? le lien ne m'a pas paru évident mais je n'ai pas trop l'oreille harmonique (j'ai surtout entendu les quintes quand ils s'accordaient! ;-) )
Il s'engendre beaucoup d'abus au monde ou, pour le dire plus hardiment, tous les abus du monde s'engendrent de ce qu'on nous apprend à craindre de faire profession de notre ignorance.
Montaigne



Eh bien voilà qui vaut infiniment mieux que les chicanes de mots du lapin féroce et les injures du même. Merci de cette réponse intéressante.
J'aurais peut-être mieux fait de ne pas parler de quintes à découvert, elles n'ont rien à voir avec mon appréciation du quatuor. Si vous googlez "quintes à découvert", je suppose que vous obtiendrez comme moi quatre résultats, dont un article de l'Express du midi du 24 décembre 1913 :
http://images.expressdumidi.biblioth...1913_12_24.pdf
Il y est question d'une oeuvre de Jules Mazellier où l'auteur de l'article relève des "quintes à découvert doublées même par d'autres quintes, celles-là diminuées". J'avoue que je ne sais pas ce qu'il faut entendre par "doublées" : en tout cas, si une quinte et une quinte diminuée sont jouées simultanément, il n'y a pas de quinte à découvert. Comme je n'avais jamais entendu le nom de Mazellier, je l'ai cherché sur YouTube et la première oeuvre sur laquelle je suis tombé est le quatuor. Je n'ai pas fait attention aux quintes à découvert, c'était Mazellier qui m'intéressait. Bon, je ne prétends pas avoir fait une découverte, mais j'ai pensé qu'un compositeur oublié qui ne semble pourtant pas tout à fait nul a sa place sur le présent fil.
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P.S. Seulement 4 résultats Google pour "quintes à découvert" et encore moins, si je me souviens bien, pour le singulier. Cela me semble vraiment étonnant...
je ne trouve même aucun résultat ; par quinte à découvert vous entendez quinte à vide? là il y a plus de résultats ; et à open fifth aussi, encore plus ; et j'imagine qu'en allemand ça doit grouiller, il y a une foultitude d'articles musicaux en allemand
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Montaigne
JE propose de réévaluer Martucci
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Oui, je crois que "quinte à découvert" est synonyme de "quinte à vide". Vous avez sûrement trouvé l'explication : apparemment, "quinte à vide" est beaucoup plus fréquent que "quinte à découvert". Je crois savoir que Google assimile certains synonymes, mais je ne sais pas s'il est possible de lui faire des suggestions.
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Tout : de Respighi, voulez-vous dire ?
Alors j'ai dû en rater pas mal. De la petite quarantaine d'oeuvres symphoniques on n'en donne qu'un petit quart, de tout le reste pratiquement rien si ce n'est La Boutique Fantasque ...
Pas plus du reste et même moins que ses collègues de la 'génération des 80' Casella, Alfano, Malipiero et Pizzetti.
Mais bon, c'était juste comme ça en passant, hein, histoire de causer. Qu'on les réévalue ou pas me chaut peu, je me satisfais de les écouter quand j'ai l'occasion de les entendre. As for the rest ...
Pas mal, Mazellier, en effet - toute question de quintes mise à part - mais je n'en ferais pas une consommation assidue. Merci IP.
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Il a déjà été question de Martucci sur le présent fil :
http://www.mqcd-musique-classique.co...t=5597&page=11
A l'époque, après avoir écouté une ou deux oeuvres de musique de chambre de lui, j'avais dit que cela me semblait coller à Bahms, mais les oeuvres que vous avez citées ne sont évidemment pas brahmsiennes. Amitiou avait cité Martucci en 2012 comme exemple de compositeur d'opéras italien "comparable au sérieux germanique" (c'était moi qui avais amené cette question, peut-être oiseuse) et je pense qu'il avait raison pour ce qui est du sérieux, les deux oeuvres que vous venez de citer le confirment.
IP
Si cela n'a pas déjà été fait au cours de ce sujet, il me semble que Liszt mérite absolument d'être réévalué. Je pense notamment à sa production symphonique. Et plutôt qu'un long discours, voici un extrait sans équivoque :
"Musicalement, il (Wagner) est influencé en particulier par son ami Liszt, ce qu'il refusera toujours de reconnaître publiquement. Ainsi, en juin et août 1859, peu après les premières auditions du prélude de Tristan et Isolde, le musicologue Richard Pohl a fait paraître un panégyrique dans lequel il attribue directement à Liszt la substance harmonique de l’œuvre. Le 7 octobre, Wagner écrit à Bülow : « Il y a nombre de sujets sur lesquels nous sommes tout à fait francs entre nous ; par exemple que je traite l’harmonie de manière tout à fait différente depuis que je me suis familiarisé avec les compositions de Liszt. Mais quand l’ami Pohl le révèle au monde entier, qui plus est en tête d’une notice sur mon prélude, c’est pour moi une indiscrétion ; ou dois-je penser que c’est une indiscrétion autorisée.»
A priori, Liszt n'est pas un compositeur dont on ne joue que quelques oeuvres par ci par là sur les centaines qu'il a laissées. Alors c'est vrai, peut-être aurait-il mieux valu dire en intitulé de ce fil 'mis' ou 'remis' ou 'mieux mis en lumière', que 'réévalué'.
Mais il n'est pas du tout impossible que certains pans ou aspects de l'oeuvre de Liszt soient encore suffisamment méconnus pour mériter qu'on les mette plus en évidence.
Pourriez-vous préciser votre pensée ?



Désolé de revenir sur Jules Mazellier alors que le fil a changé de sujet, mais je me demande si le quatuor "La mort et la vie" qu'on trouve sur YouTube sous le nom de Jules Mazellier est bien du compositeur français du même nom, né en 1879 et mort en 1959, qui a un article à la Wikipédia anglaise. Ce quatuor n'est pas mentionné dans ledit article ni ailleurs sur Internet, si ce n'est par des sources dérivées de la vidéo. Il n'y a pas non plus de mention de ce quatuor dans les rares et maigres notules sur Jules Mazellier que j'ai trouvées dans des livres.
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Huy Ne faites pas semblant de l'être, maître hypocrite. Cela ne trompe personne. Un autre que vous-même semblant avoir une velléité de parler d'autre chose que «:votre» sujet et votre petite personne, cela vous est insupportable — et il faut bien que de toute urgence vous rameniez le fil à la seule chose qui vous passionne : VOUS.
Cela s'appelle la phagocytose — et on vous y encourage, objectivement, ou passivement.
Dernière modification par The Fierce Rabbit ; 18/06/2016 à 22h15.

Réévaluer Liszt ? Si on veut, même si je n’ai pas l’impression qu’il en ait réellement besoin. Tout le monde n’a pas forcément entendu la musique de Liszt mais tout le monde connaît ce nom-là et sait qu’il s’agit de celui d’un compositeur de musique classique. C’est ce qu’on appelle la renommée: on sait que vous existez, ou que vous avez existé, même si on ne sait pas forcément ce que vous avez fait qui mérite de n’être pas oublié. Il n’en est pas de même de quantité de compositeurs, passés ou présents, dont on ne connaît ni le nom ni la musique. Certains, sans doute, le méritent (oserai-je dire même chez ceux qu’on cherche à “réévaluer” auprès du public idoine? Non, je ne le dirai pas car rien dans mon cursus musical ne m’autorise à porter des jugements en la matière). D’autres souffrent, sans aucun doute non plus, d’une réelle injustice. Là, je n’ai plus besoin de juger, seul mon goût personnel dicte — et est légitimé à dicter — mes revendications. Comme je le disais plus haut (ou plus bas selon que vous avez opté pour l’affichage de la dernière ou de la première page à l’ouverture), je serais pour la réévaluation des compositeurs dont j’ai découvert la musique par des vidéos de concert sur Youtube et dont il n’existe pas d’enregistrement dans le commerce du CD (ou alors des enregistrements tellement vieux qu’ils sont inécoutables par l’oreille exigeante que m’ont forgée 50 ans de stéréophonie et 40 ans d’exercice du métier de preneur de son). Je vous avais promis des noms, les voici:
Commençons par un Français: Jean-Yves Daniel-Lesur (1908-2002). Il a été inspecteur général de la musique au ministère de la Culture (1969-71) et administrateur de la Réunion des Théâtres lyriques nationaux à Paris (1971-73), puis élu en 1982 membre de l’Académie des beaux-arts. Il fut aussi membre associé de l’Académie royale de Belgique et membre de l’Académie européenne des sciences, des arts et des lettres. Il a écrit de la musique pour orchestre, de la musique de scène, de la musique de chambre, de la musique vocale. Sur Youtube j’ai trouvé les pièces suivantes:
Andrea del Sarto (suite tirée de son opéra du même nom)
Cantique des colonnes
Élégie, pour deux guitares
Suite médiévale
Symphonie de danses
Variations pour piano et orchestre à cordes.
Un néerlandais: Hans Henkemans (1913-1995). Il était compositeur et psychiatre. En se basant sur les expériences réalisées dans sa pratique de psychiatre — et notamment avec des musiciens — il a analysé le processus créatif. Après la Seconde Guerre Mondiale il a été assez connu comme pianiste. Il a enregistré les œuvres complètes pour piano de Claude Debussy et a réalisé une orchestration de ses préludes. Il a quitté la scène de concert en 1969 — après avoir enregistré plus de 20 disques — et s’est consacré à la psychiatrie et à la composition. J’aime beaucoup le Concerto pour harpe et orchestre, le Concerto pour alto et orchestre, l’Épilogue pour flûte et piano, et Tre aspetti d’amore, pour chœur mixte et orchestre mais la qualité d’enregistrement et/ou de reproduction en mp3 en rend l’écoute pas très agréable.
Un autre Néerlandais, Tristan Keuris (1946-1996). En relisant un article que j’ai trouvé sur un site qui lui est consacré je m’aperçois qu’en fait il existe 11 CD et un DVD de son œuvre. Je ne devrais donc pas en parler ici, mais puisque j’ai commencé... Je l’ai découvert en cherchant des concertos pour accordéon. Ce n’est pas un instrument très prisé des compositeurs classiques, bien à tort à mon avis, et lui aussi aurait bien besoin d’une réévaluation. On peut trouver plusieurs de ses compositions sur Youtube, dont notamment :
Arcade : six préludes pour orchestre
Concerto de chambre pour accordéon et ensemble
Concerto pour orgue et orchestre
Double Concerto pour deux violoncelles et orchestre
Symphonie en Ré
Trois préludes pour orchestre
Variations pour cordes
Malgré ce coffret de 11 CD, l’œuvre de Tristan Keuris reste peu connue en-dehors des frontières de son pays natal (et sans doute aussi en-dedans). Sa disparition prématurée a suscité quelques nécrologies élogieuses sans qu’il en résulte un écho durable en termes d’enregistrement ou de concert. Réévaluation en devenir, donc.
Il y a un autre Français dont j’aimerais bien trouver un peu plus d’enregistrements de la musique, c’est Jean Wiener (1896-1982). Ce n’est pas qu’il me semble particulièrement important dans l’histoire musicale, mais les quelques œuvres que j’ai écoutées de lui sont sympathiques, avec notamment — encore — un concerto pour accordéon qui semble être sa pièce la plus connue. Il y en a sans doute d’autres qui mériteraient l’édition d’un ou deux CD.
Ce n’est peut-être qu’une impression mais il me semble que les producteurs de musique en France ne privilégient pas beaucoup nos compositeurs nationaux. Les orchestres français et les maisons de disques françaises ne devraient-il pas jouer et éditer de préférence des compositeurs français? Ce sont bien souvent des orchestres étrangers qui jouent et enregistrent des œuvres françaises qui restent incompréhensiblement boudées dans notre pays. Pourquoi?... Mais ce n’est peut-être qu’une impression.
Parlons maintenant d’un anglais, Granville Bantock (1868-1946). J’aime énormément la musique anglaise, et de Bantock j’ai adoré la Symphonie celtique, la Symphonie des Hébrides, La sorcière d’Atlas, Les écumeurs des mers, La complainte de Cuchulain. Je me dis que ce compositeur a probablement écrit bien d’autres pièces qui me plairaient au moins autant mais il n’y en a pas beaucoup d’enregistrées. J’en ai trouvé une vingtaine sur youtube, d’intérêt inégal pour mon goût personnel, mais je vois qu’en musique pour orchestre, outre les pièces que j’ai citées, il aurait composé 14 poèmes symphoniques parmi lesquels Thalaba the Destroyer, Dante, Fifine at the Fair, Hudibras, Pagan Symphony, 2 Heroic Ballads, The Funeral. Qu’y a-t-il d’enregistré dans tout cela ?
Autres réévaluations envisageables
Max d’Ollone (1875-1959) - France
Manuel Ponce (1882-1948) - Mexique
Dernière modification par Kullervo ; 18/06/2016 à 23h59.



Je me suis rendu compte que j'avais peut-être induit mes lecteurs en erreur, j'ai tenu à le leur dire, mais j'étais ennuyé de revenir sur ce sujet pour retirer de l'information et non en ajouter. Apparemment, ce genre de sentiments est étranger à votre univers mental.
IP
J'ai peut-être mal interprété le thème réévalué? Pour moi cela signifie donner une nouvelle évaluation. Cela supposerait qu'une première évaluation au moins ait déjà été émise. Donc la notoriété ne me semble pas un obstacle à ce genre d'entreprise. Maintenant je veux bien changer de rubrique pour mon sujet mais laquelle?
Je vais préciser ma pensée effectivement: Je pense que la place de Liszt devrait être "réévaluée" en tant que compositeur majeur et novateur ayant fait évolué la musique de son époque vers davantage de modernité.
Pour exemple, dans les années 1850, ses symphonies (Faust et Dante) me paraissent particulièrement ambitieuses à tous points de vue: thèmes, forme, orchestration...
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