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Enfin, vérification faite, on trouve des orgues construits par ce monsieur dans le monde entier, dans des pays de langue certes germanique mais de la branche anglo-saxonne, de langue romane, de langue slave et même de langue même pas indo-européenne
Enfin, vérification faite, on trouve des orgues construits par ce monsieur dans le monde entier, dans des pays de langue certes germanique mais de la branche anglo-saxonne, de langue romane, de langue slave et même de langue même pas indo-européenne
Il s'engendre beaucoup d'abus au monde ou, pour le dire plus hardiment, tous les abus du monde s'engendrent de ce qu'on nous apprend à craindre de faire profession de notre ignorance.
Montaigne
Au hasard: le finnois? Le hongrois? ...Le basque? (you never know...*)
*Avec l'accent d'Oxford SVP (ou de Cambridge; surtout pas Cockney); le petit doigt se levant en synchronisme avec la glotte sur l'antepenultième (la toute dernière étant, for all practical purposes, muette).
je n'ai pas dit que le pays de langue non indo européenne était européen!
en revanche il y a des pays non européens de langue indoeuropéenne, parmi ceux où il a travaillé (langue officielle ou quasi, hein, pas forcément langue je ne sais pas le mot technique ; autochtone, quoi)
Il s'engendre beaucoup d'abus au monde ou, pour le dire plus hardiment, tous les abus du monde s'engendrent de ce qu'on nous apprend à craindre de faire profession de notre ignorance.
Montaigne
premire idée: Iena..pour l'Histoire! et l'optique (Karl Zeiss).. pour l'orgue, beaucoup plus difficile! je pensais à Klais mais sur la liste de sa manufacture, cette ville ne s'y trouve pas.. pas plus chez Jehmlich.. mais le plus universel fut Rudolf von Beckerath.. et en fouillant sur le site de la manufacture, on trouve ça! https://www.beckerath.com/new-page-4
C'est donc Berlin église St Thomas Kreuzberg ; je n'ai toujours pas compris l'allusion aux boulettes… Quant au chef-lieu de canton peut-être dans l'île des musées à la porte d'Ishtar ? J'avais visité le magnifique instrument restauré par Daniel Kern à la MarienKirche juste à côté de la tour de la télévision pour écouter la cantate de l'épiphanie et, bien sûr celui de la cathédrale. Le musée des instruments de musique pas très loin des deux salles de la philharmonie ainsi que le clavecin Mietke sur lequel aurait joué Jean-Sébastien Bach à Charlottenburg.
Un lapin farceur, ça trace énormément et ça détale au quart de tour ! l'ancien instituteur, très porté sur l'ortaugraffe des autres devraient utiliser de temps en temps une dictée vocale surtout quand la main droite éprouve des difficultés sur un clavier.
Effectivement, ras-le-bol du franglais et de la domination de cette langue de par le monde ..
Bravo!
C'est bien l'orgue Beckerath de Saint Thomas de Berlin. Eglise néo-romano-byzantine du XIXe siècle, fortement endommagée pendant la guerre. Berlin ville tout de même pas mal historique quoique "relativement" récente.
Berlin capitale non pas d'un canton mais d'un Land, le Land de Berlin! Les boulettes ("Bouletten") sont une des spécialités culinaires de Berlin. Ce n'est pas d'une sophistication extrême mais c'est délicieux!
Je connaissais Beckerath depuis des décennies grâce à un des volumes de l'intégrale Bach par Chapuis (Saint-Paul à Hamm, Westphalie).
Quartier chargé d'histoire, car le Mur passait là, puis Kreuzberg est devenu un des quartiers "alternatifs" de Berlin, comme en témoigne ce curieux "AirB&B" derrière le chevet de l'église.
Il s'engendre beaucoup d'abus au monde ou, pour le dire plus hardiment, tous les abus du monde s'engendrent de ce qu'on nous apprend à craindre de faire profession de notre ignorance.
Montaigne
on reste dans la musique ? J'ai longuement hésité… Et puis, je vous présente les deux photos qui n'ont rien à voir l'une avec l'autre, sinon qu'elles concernent la musique.
la première malgré les apparences concernent malgré tout la musique… Je vous aide un peu : j'ai réalisé cette photo au cours d'un voyage Jean-Sébastien Bach…
la deuxième ne concerne pas du tout la même époque, cela concerne un musicien de la fin du XIXe siècle. Je pense que cette image est assez facile à retrouver mais, pour vous aider aussi, ce musicien a donné son nom à un des plus beaux choeurs du monde ! Bien entendu en Europe continentale…
bien amicalement
j'aimerais mieux que le lapin broute trois fois avant de donner des contrevérités ! Où a-t-il inventé dans mes propos la fusion de l'Angleterre et de l'Irlande (je n'ose plus parler du Royaume-Uni tellement l'Écosse a envie de se tirer …)? Pour le discernement, il pourrait d'abord balayer devant sa propre porte ! Quant à la bonne idée de venir se faire tuer en France, non seulement Churchill a eu beaucoup de difficultés pour convaincre les nobles anglais de respecter leur traité d'alliance et certains n'auraient pas vu d'un mauvais oeil de traiter avec Adolphe pour mieux anéantir la France. L'évacuation sans concertation de la flotte anglaise à Dunkerque (opération dynamo) en mai-juin 1943 n'a pas été la période la plus glorieuse de cette alliance. Effectivement sans Churchill, véritable ami de la France mais un peu seul dans son pays (Élisabeth II ne régnait pas encore), De Gaulle n'aurait pas pu rester à Londres. Le grand Churchill n'a d'ailleurs pas été réélu…Pour la connerie,il me semble que vous la partagez fort bien.Envoyé par The Fierce Rabbit
la deuxième image, avec votre indice, c'est assez facile... je cherche la première
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Montaigne
Nous avions passé l'après-midi de Noël auprès de nos amis donc justes à côté de ce monument (deuxième image)
Pour la première image, je vais vous « aider » un tout petit peu: très indirectement, cette image un rapport avec l'ordre de Notre-Dame de Paris ! C'est un peu ce qui a guidé mon choix… Et puis, vous connaissez mes goûts même si je suis un con parfait… Τα λέμε σύντομα !
bon ce n'est donc pas le siège de la manufacture d'orgue Gonzalez... (quoique j'aie découvert que Beckerath s'y est formé...)
Il s'engendre beaucoup d'abus au monde ou, pour le dire plus hardiment, tous les abus du monde s'engendrent de ce qu'on nous apprend à craindre de faire profession de notre ignorance.
Montaigne
Vous progressez… J'allais dire à grands pieds (32,16, 8,4 ? À vous de choisir !)
J'ai, dans les temps anciens, été admiratif d'une série de de disques 33 tours où Pierre Daniel Vidal, professeur à Strasbourg, donna sa vision de l'interprétation de Jean-Sébastien Bach ; il avait aussi écrit un livre : Bach et la machine orgue.
Les gens à critiquer étaient plutôt les mentors de Gonzalez car il avait d'excellent harmoniste qui réalise exactement ce que les « experts à la mode » néoclassique lui demandaient. Là où Victor Gonzalez et plus tard Georges Danion furent critiquables, c'est dans les restaurations avec la disparition systématique du matériel ancien gênant sur le plan organologique et le maquillage des restes pour satisfaire les théories de Norbert Dufourq.
Donc la formation technique de Rudolph von Beckerath était parfaite. On peut même dire qu'il a utilisé sans doute le premier tout un matériel électronique de relevés acoustiques (Bruel et Kjaer) pour parfaire les harmonisations in situ. Le seul reproche qu'on pouvait lui adresser , c'est une sorte de standardisation dans sa « perfection » : de très beaux instruments mais qui se ressemblaient ; en quelque sorte, la signature Beckerath était peut-être un peu trop uniforme !
Il ne faut pas oublier qu'au XIXe siècle et au début du XXe siècle, les organistes, dans leur grande majorité, étaient des virtuoses et ne se souciaient guère « de l'intendance ». Il a fallu attendre Michel Chapuis, Francis Chapelet, André isoir, la « bande de Saint Séverin » pour que les organistes nommés experts soient enfin compétents en facture d'orgue. À mon avis, cela vient de l'évolution du monde de l'orgue : l'instrument et la littérature ont voulu copier l'orchestre au même moment où le piano est devenu expressif par rapport au clavecin et d'autre part les organistes, et une bonne partie donc des compositeurs venaient du monde du piano avec la notion de virtuosité dominante. De plus, après la révolution, une bonne partie des virtuoses nommés aux instruments n'accordaient plus leur attention au service liturgique car, contrairement à l'Allemagne, la tradition a été interrompue par la révolution française. Si on ajoute une petite tendance maçonnique anticléricale dans le milieu des organistes, on a tous les ingrédients de ce que je considère comme une déviance historique.
On ne recherchait plus l'équilibre des timbres ni le mélange des couleurs, on copiait l'orchestre. L'évolution esthétique de la facture d'orgue à commencer par l'augmentation du nombre de jeux : là où, à l'époque baroque qu'elle soit française ou allemande, 45 jeux suffisaient largement à satisfaire la littérature et la liturgie, pour l'époque romantique, on commençait à s'exprimer à partir de 65 voire 90 jeux… Maintenant, les organistes contemporains se sont dépourvus en dessous de 120 jeux ! Notre-Dame de Paris est un peu une exception !
Donc, la piste de la facture d'orgue allemande, dans le « circuit » Jean-Sébastien Bach est capitale ! Une histoire de famille qui a débuté en France pour partie et une formation chez un des plus grands facteurs français du XVIIe-XVIIIe siècle puisse que on peut mettre à leur actif des instruments de Notre-Dame de Paris et de la cathédrale Sainte-Croix d'Orléans, conseiller de François Couperin à Saint-Gervais, Saint-Germain-des-Prés, Saint-Nicolas-du-Chardonnet, cathédrale de Rouen, de Soissons, de Saint Quentin et Saint Maclou à Rouen… Beau palmarès, n'est-ce pas ! Maintenant, pour vous, cela devrait être facile voire très facile ! Je voudrais bien que vous trouviez rapidement car je pars demain matin pour la région orléanaise et je ne voudrais pas vous abandonner !
Bien amicalement
Est-ce lié à la famille Silbermann?
Il s'engendre beaucoup d'abus au monde ou, pour le dire plus hardiment, tous les abus du monde s'engendrent de ce qu'on nous apprend à craindre de faire profession de notre ignorance.
Montaigne
Bien sûr ! Vous connaissez un peu ma marotte. Je pense que maintenant cela devrait être facile. Puisque vous avez trouvé la famille Silbermann, je vous donne la clé du lien avec Notre-Dame de Paris. Andreas et Gottfried Silbermann ont fait leur apprentissage chez Thierry, facteur d'orgue de Notre-Dame de Paris ; grand facteur d'orgue s'il en est , au regard des réalisations prestigieuses et estimées par ses successeurs qu'il a à son palmarès. Les deux frères après avoir exercé en commun en Alsace se sont séparés… L'un, Andreas est resté en Alsace où il a eu une production importantes y compris de clavecins et de piano-forte. L'autre, Gottfried est reparti dans les terres ancestrales… La chose devrait être facile avec l'aide de Wikipédia ! On peut remarquer que ces facteurs n'ont pas fait énormément de très grands instruments mais bien plutôt, Andreas comme Gottfried, des instruments entre 10 et 25 jeux. Cependant les exceptions sont remarquables : pour Andreas : Ebersmunster près de Sélestat et Marmoutier, entre Strasbourg et Sarrebourg. Arlesheim près de Bâle est construit par son fils Jean André. Je pense qu'une petite recherche facile sur Gottfried devrait vous amener en quelques minutes à la victoire !
Je connais (de vue) les orgues d'Ebersmunster et Marmoutier!
Bon je vais aller à la pêche
(sinon l'autre image, j'aurais dit, perso, compositeur du XXe siècle, même s'il a commencé fin XIXe) (comment ça, je pinaille???)
Il s'engendre beaucoup d'abus au monde ou, pour le dire plus hardiment, tous les abus du monde s'engendrent de ce qu'on nous apprend à craindre de faire profession de notre ignorance.
Montaigne
Est-ce le Gottfried Silbermann Museum de Frauenstein?
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Montaigne
Oui ! Frauenstein est un petit village à une vingtaine de kilomètres au sud de Freiberg. Gottfried s'y installe et construit son premier instrument dans l'église paroissiale. Quelques mois plus tard, le Dom de Freiberg lui commande un grand orgue de 45 jeux sur 3 claviers et pédalier.. Sa réputation grandit et Jean Sébastien Bach le prend en estime. Estime mutuelle car Gottfried aprecie beaucoup les expertises et les conseils du célèbre Cantor. Leur collaboration sera fructueuse mais à part à Dresde, il ne construira que de petits instruments. Il y a eu aussi l'épisode du piano-forte.. et Bach a renvoyé Gottfried à son atelier pour revoir son instrument.
Bravo, donc et à vous le flambeau !
Au fait, l'autre photo.. Le cimetière central de Wien.. Monument funéraire d'Arnold Schöneberg
Décidément, je pataugerai encore et toujours. Bôâh, comme dirait Gaston, comme ça ya la stereo!
un orgue breton? soit demandé tout à fait au hasard, hein
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Montaigne
Toutafé, Thierry, euh, Lebewohl. Mais pas le facteur, enfin, pas toutafé...
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