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Discussion: Bibliothèque musicale : discussion générale, actualité et bavardages

  1. #221
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    Citation Envoyé par lebewohl Voir le message
    Pourvou qué ça doure : ce n'était pas Laetitia Bonaparte ?
    C’est aussi ce qu’on m’avait dit en ma lointaine jeunesse, mais tant de choses ont été « révisées » depuis, alors pourquoi pas celle-là.

  2. #222
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    Citation Envoyé par lebewohl Voir le message
    Pourvou qué ça doure : ce n'était pas Laetitia Bonaparte ?
    L'actrice française Elvire Popesco a joué le rôle de Letizia Ramonlino Bonaparte sur le plateau du film d'Abel Gance « Austerlitz » (19 janvier 1960)
    Je n'ai pas retrouvé la séquence vu la longueur du film mais je pense que Mme Popesco a tenté d'imiter Laetitia Bonaparte avec son accent roumain qu'elle a pris pour du corse! Ce ne serait donc qu'une imitaion de l''original bonapartesque

  3. #223
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    Ah d'accord! J'ignorais ce développement "second degré"!
    Il s'engendre beaucoup d'abus au monde ou, pour le dire plus hardiment, tous les abus du monde s'engendrent de ce qu'on nous apprend à craindre de faire profession de notre ignorance.

    Montaigne

  4. #224
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    J’avais vu le film de Gance en son temps, sans doute pas d’une vérité historique scrupuleuse, mais ça avait une certaine gueule ! Je ne me rappelais pas que dans la brochette d’étoiles (si tant est que les étoiles se mettent en brochette) de la distribution de prestige, c’était l'inénarrable Popesco qui incarnait la mamma !

  5. #225
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    Re-bonjour à toutes et à tous et bienvenue à ce nouveau package

    Pour commencer, un nouveau venu en BM : Thomas Weelkes, un compositeur anglais de l'époque de la Renaissance. Il ne figure sûrement pas dans la liste des compositeurs les plus connus, même de son époque ; il n'en mérite pas moins le détour. Pour citer Wiki : La renommée de Weelkes dans le cadre de la musique anglaise est due à parts égales à ses madrigaux et à sa musique sacrée. « Weelkes possède une grande maîtrise du langage propre au madrigal [et] est certainement le plus audacieux et le plus avant-gardiste des madrigalistes anglais. » (source)
    Je vous propose donc cette fois une large sélection de ses Madrigaux.

    À part cela, « Un peu de tout » selon l'expression consacrée :

    À l'honneur, trois pièces de Debussy par José Iturbi, un pianiste déjà souvent évoqué ici : Arabesques pour piano, En blanc et noir et Children's corner ; de même les Symphonies 1 et 7 ainsi que Tapiola de Sibelius, par Carl von Garaguly. Carl von Garaguly (1900-1984) n'est pas un inconnu ici. Figurent déjà ici en BM qqs oeuvres par lui de Nielsen et de Brahms par exemple. Toutefois, c'est chez Sibelius qu'il a semblé le plus apprécié et fondé sa réputation.
    D'abord violoniste prodige, il a commencé à se produire en public dès l'âge de 6 ans. À l'âge de 10 ans, il effectuait déjà des tournées de concerts. Lors de ses premières interprétations, il jouait des oeuvres de compositeurs comme Mozart, Wieniawski, Berwald et Hubay - entre autres.
    Il a ensuite étendu sa carrière en tant que chef d'orchestre, travaillant principalement en Scandinavie, notamment avec l'Orchestre symphonique de Göteborg et l'Orchestre philharmonique de Stockholm. Il fut particulièrement reconnu pour ses interprétations de la musique de Sibelius. Ses enregistrements des symphonies et poèmes symphoniques de Sibelius avec divers orchestres scandinaves sont souvent salués pour leur profondeur et leur sensibilité ; mais nous n'avions jusqu'à présent rien de lui de Sibelius. Voilà qui est chose faite, mais cette fois avec Dresde. Je n'ai (encore ?) rien de nouveau de lui avec Göteborg.

    Parmi les pianistes déjà évoqués ici, revoici Rafael Orozco, outre la Sonate n°3 de Brahms, dans une intégrale des Concertos pour piano de Rachmaninov avec Edo de Waart (enregistrement de 1973). Orozco, pianiste espagnol, est reconnu pour son toucher élégant et son sens musical raffiné. Dans cette intégrale, il offre une interprétation sensible et poétique des concertos, mettant en valeur les nuances et la richesse émotionnelle de la musique de Rachmaninov. Sa technique est solide, et son jeu est souvent décrit comme lyrique et expressif, ce qui convient bien à la profondeur et à la complexité des oeuvres de Rachmaninov. Edo de Waart, chef d'orchestre néerlandais, est apprécié pour sa direction claire et équilibrée. Avec le Royal Philharmonic Orchestra, il offre un accompagnement orchestral solide et bien articulé, sans jamais écraser le soliste. L'orchestre et le piano semblent dialoguer harmonieusement.
    En conclusion, bien que cette intégrale soit de grande qualité, elle n'a pas acquis la même notoriété que certaines autres versions célèbres, comme celles d'Ashkenazy/Previn ou de Richter/Karajan. Ces interprétations sont souvent préférées par les puristes pour leur intensité dramatique et leur profondeur émotionnelle. Néanmoins, l'intégrale Orozco/de Waart est un choix pertinent pour ceux qui recherchent une interprétation raffinée et équilibrée des Concertos pour piano de Rachmaninov. Elle est particulièrement appréciée par les auditeurs qui apprécient un jeu expressif sans excès de dramatisation.

    La version proposée cette fois de Tristan et Isolde de Wagner par Karajan avec Berlin, enregistrée en 1972, n'est pas la seule version de cette œuvre en BM ; s'y trouvent déjà Furtwängler (1953), Jochum (1953) et Böhm (1966), souvent citées comme versions "de référence" ; il me semble que l'on pourrait considérer comme de même cette version de Karajan (enregistrement de 1972), qui possède néanmoins d'autres particularités. Cette interprétation se distingue en effet par une approche plus introspective et méditative que celle de certains de ses contemporains, comme celle de Furtwängler par exemple. Certains critiques soulignent que cette vision plus lyrique et moins dramatique pourrait ne pas convenir à tous les auditeurs, surtout ceux qui recherchent une intensité dramatique plus brute.
    À mon sens, il s'agit d'une interprétation magistrale, marquée par une direction raffinée et émouvante, une exécution orchestrale exceptionnelle et un casting vocal de grande qualité, avec Helga Dernesch, dans le rôle d'Isolde, souvent louée pour la beauté et la chaleur de sa voix, ainsi que pour son interprétation profondément sensible du personnage ; le ténor Jon Vickers, qui interprète Tristan, est lui aussi particulièrement apprécié, grâce à sa puissance vocale et à sa capacité à exprimer les tourments intérieurs de son personnage. En résumé, une version "incontournable" à mon goût en tout cas.

    À côté de cela, plusieurs oeuvres inédites en BM : Weinen, klagen, sorgen, zagen, Wir danken dir Gott et Ihr Menschen, rühmet Gottes Liebe de Bach ; 5 Cantates à voix seule de Haendel que j'ai regroupées en un post unique en raison de leur particularité commune ; La Chanson d'Eve et L'Horizon chimérique de Fauré ; le Concertone pour deux violons KV 190 de Mozart et plusieurs autres petites choses

    La liste complète ci-dessous :
    • Bach : Cantate BWV 12 "Weinen, klagen, sorgen, zagen"
    • Bach : Cantate BWV 29 "Wir danken dir Gott"
    • Bach : Cantate BWV 167 "Ihr Menschen, rühmet Gottes Liebe"
    • Beethoven : Concerto pour piano « n°6 »
    • Brahms : Sonate pour piano n°3
    • Debussy : Arabesques pour piano
    • Debussy : En blanc et noir
    • Debussy : Children's corner
    • Delius : Concerto pour piano et orchestra
    • Fauré : La Chanson d'Eve
    • Fauré : L'Horizon chimérique
    • Haendel : 5 Cantates à voix seule
    • Ives : Symphonie n°1
    • Malipiero : Sinfonia in un tempo
    • Mozart : Concertone pour deux violons KV 190
    • Rachmaninov : Concertos pour piano, intégrale (plus Rhapsodie sur un thème de Paganini)
    • Schoenberg : Concerto pour piano et orchestre
    • Sibelius : Symphonie n°1
    • Sibelius : Symphonie n°7
    • Sibelius : Tapiola
    • Stravinsky : 4 Etudes pour orchestre
    • Stravinsky : 3 Pièces pour clarinette (x2)
    • Stravinsky : 8 Pièces faciles pour piano à quatre mains
    • Wagner : Tristan et Isolde
    • Weelkes : Chansons de cour
    • Weelkes : Madrigaux et Pièces de viole
    Bonnes écoutes

  6. #226
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    Re-bonjour à toutes et à tous pour ce nouveau package
    Il m'a semblé que ces derniers temps ceux-ci étaient devenus trop longs et trop « copieux », au point que je me demande si ce rythme permet d'écouter ... ce qu'on a envie d'écouter. Pas tout bien sûr, nous avons tous des compositeurs et des oeuvres de prédilection et d'autres qui ne le sont pas ou le sont moins. Parfois aussi des envies de découverte différentes. C'est normal. Mais un rythme de publication trop soutenu ne permettait même plus de suivre ce rythme tel quel.
    Vous aurez remarqué que je m'étais habitué à envoyer deux packages par mois. Vous savez ce que l'on dit : Quand on aime, on ne compte pas ... mais ça n'allait plus, c'était excessif et improductif - et je le reconnais bien volontiers.
    Dorénavant, il n'y en aura donc plus qu'un, mais présenté en deux parties tout en suivant l'ordre alphabétique des compositeurs. Il me semble que ça devrait éviter la surcharge évoquée plus tôt et permettre aux mélomanes intéressés de "profiter" davantage de ces envois devenus trop massifs ...

    C'est ainsi que pour cette fois nous nous arrêterons à la lettre F avec Fibich.
    Néanmoins la "toute grosse" partie de cette livraison sera consacrée à un compositeur et à un interprète. Le compositeur, c'est Debussy et l'interprète, c'est Jörg Demus. La liste des oeuvres concernées - dont certaines sont des nouveautés en BM se trouve ci-dessous, comme d'habitude
    Demus est un pianiste bien connu de tous et unanimement respecté mais, curieusement, sa réputation s'est essentiellement établie comme accompagnateur de lieder ; du coup sa réputation de pianiste soliste s'en est trouvée un peu reléguée au second plan. Il est pourtant réputé pour ses interprétations sensibles et réfléchies, - et notamment pour en venir à notre sujet de la musique pour piano de Claude Debussy, où il a toujours accordé une attention particulière à la qualité du son et à la variété des nuances, ce qui lui a permis de créer des atmosphères subtiles, ce qui est essentiel pour rendre justice à l'écriture impressionniste de Debussy. Son jeu est souvent décrit comme étant profondément émotif, mais toujours contrôlé. Il parvient à exprimer la richesse des émotions présentes dans la musique de Debussy sans jamais tomber dans l'excès ou la superficialité. En résumé, bien qu'apportant son approche propre, Demus est connu pour son respect du texte original. Il évite de surcharger l'interprétation avec des effets inutiles, préférant rester fidèle aux intentions du compositeur. Pour cette raison, d'aucuns ne sont pas loin de le considérer comme un interprète idéal pour ce répertoire. Le corpus important que je vous en propose ici vous permettra, je l'espère, d'en juger selon vos propres critères et préférences

    Pour le reste, j'ai essayé de renouveler un peu le cheptel, avec un ensemble d'Ouvertures et de Concertos grossos de Boyce, la Symphonie n°4 de Cowell, la Symphonie n°10 de Havergal Brian (mah m'ayant devancé sur Brian avec sa nouvelle playlist mais quelle importance ?) et Comenius de Fibich.
    La suite à très bientôt !
    • Beethoven : Le Christ au mont des Oliviers
    • Boyce : 2 Concertos grossos, en si mineur et en si♭ majeur
    • Boyce : Ouvertures
    • Brahms : Double concerto pour violon et violoncelle
    • Brian : Symphonie n°10
    • Cowell : Symphonie n°4
    • Debussy : 12 Etudes pour piano
    • Debussy : 3 Images oubliées pour piano
    • Debussy : 6 Images pour piano
    • Debussy : Arabesques pour piano
    • Debussy : Children's corner
    • Debussy : Estampes
    • Debussy : La Boîte à Joujoux
    • Debussy : Pièces diverses pour piano
    • Debussy : Pour le piano
    • Debussy : Préludes pour piano, Livres I et II
    • Debussy : Suite bergamasque
    • Fibich : Comenius, ouverture festive
    Bonnes écoutes à tous

  7. #227
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    Re-bonjour à toutes et à tous pour la suite et la seconde partie de ce nouveau package
    Précédemment nous en étions restés à la lettre F, nous poursuivons avec une jolie sélection de Pièces pour clavecin de Frescobaldi par Blandine Verlet.
    Package "Un peu de tout" donc, mais avec une oeuvre star : les Kindertotenlieder de Mahler, dont vous trouverez cette fois plusieurs versions par plusieurs chefs et solistes pour la plupart prestigieux, dont je vous laisse le soin de découvrir la liste ici. Un régal donc je l'espère pour les amateurs d'écoutes comparées - et de Mahler en général.

    L'Album pour la jeunesse de Schumann est un recueil de 43 pièces pour piano, composé en 1848. Il se dit que c'est l'un des recueils les plus célèbres du compositeur (mais je suis incapable de le confirmer, ne connaissant initialement pas l'oeuvre que je n'ai découverte qu'au fil de mes recherches), conçu initialement pour l'éducation musicale des jeunes pianistes. Schumann a écrit cet album pour ses enfants, en particulier pour sa fille Marie. Il a voulu combiner des exercices techniques avec des oeuvres de caractère poétique. Je dois vous avouer que c'est une oeuvre que je découvre au fil de mes recherches …
    L'album est divisé en deux parties : les Pièces pour enfants : les pièces 1 à 18 sont relativement simples et destinées aux jeunes pianistes ; et les Pièces pour adultes : les pièces 19 à 43, techniquement plus exigeantes et artistiquement plus complexes. L'album est un excellent exemple de la manière dont Schumann savait combiner pédagogie et expression artistique, faisant de chaque pièce un petit bijou musical. À ce titre, au niveau de la démarche, on peut le comparer au Mikrokosmos de Bartok.
    Pour qui souhaiterait en savoir un peu plus, une présentation de l'oeuvre et les titres en français des 43 pièces sont visibles ici.

    J'ai souhaité vous présenter de nouveau la Sonate pour violoncelle et piano op. 19 de Rachmaninov essentiellemnt pour vous dire qqs mots de sa soliste, Raya Garbousova. Célèbre violoncelliste née à Tbilissi en 1909, elle fut une artiste d'exception : son magnifique et technique remarquable ! Malgré les réticences de son père, elle a commencé à jouer du violoncelle à l'âge de six ans, se démarquant rapidement et étant admise au Conservatoire de Tbilissi. Son amour pour la musique s'est développé aux côtés d'une passion pour la littérature et la philosophie, façonnant une personnalité artistique unique.
    Dès l'adolescence, elle a impressionné le public avec ses interprétations d'oeuvres de Tchaikovsky et a rapidement acquis une renommée internationale. Ses études avec Diran Alexanian et ses rencontres avec des musiciens renommés comme Pablo Casals ont enrichi son jeu et influencé sa carrière. Elle a émigré aux États-Unis en 1939, où elle a enregistré diverses pièces majeures pour violoncelle et inspiré de nombreux compositeurs à écrire pour elle, notamment Samuel Barber.
    En tant qu'enseignante respectée, elle a partagé sa passion et son savoir avec les générations futures de violoncellistes. Son héritage perdure à travers ses enregistrements, ses collaborations et ses élèves reconnaissants. La disparition de Garbousova en 1997 a laissé un vide dans le monde de la musique, mais son impact durable continue d'inspirer et de fasciner ceux qui ont eu le privilège de la connaître, rappelant qu'elle était véritablement l'une des grandes artistes du siècle.

    L'enregistrement intitulé Music All Powerful - Music to Entertain Queen Victoria est un album qui se concentre - qui s'en serait douté ? - sur la musique de l'époque victorienne, avec des morceaux qui auraient pu être joués pour la Reine Victoria et son entourage. Cet album est particulièrement intéressant pour les amateurs d'histoire de la musique, car il offre un aperçu des styles musicaux qui étaient en vogue durant le règne de Victoria (1837-1901).
    Cet album pourrait inclure une sélection de pièces musicales populaires à l'époque, comme des oeuvres de compositeurs britanniques ou européens qui étaient en faveur à la cour. Il pourrait également comprendre des compositions dédiées à la Reine ou jouées lors d'événements spécifiques, comme des bals, des concerts privés, ou des cérémonies officielles. À voir en section Récitals.

    Pour terminer cette présentation, j'ajouterai que - tout comme la dernière fois - j'ai tenté d'intégrer ici, à côté d'autres oeuvres non négligeables (cfr liste ci-dessous), qq oeuvres que vous pourrez découvrir (peut-être) ci-dessous, qui "sortent de l'ordinaire", càd dont les auteurs sont peu ou guère représentés en BM : parmi celles-ci : la Sinfonietta et la Symphonie en sol mineur de Moeran, les Pièces de fantaisie de Vierne par Labric, ce dernier déjà largement évoqué ici ; la Symphonie n°23 de Miaskovsky - dont le sous-forum commence à s'étoffer peu à peu ; et surtout (je dis surtout car c'est une oeuvre qui m'émeut particulièrement et que je trouve magnifique) : la Romance pour violon et orchestre de Glière. Splendide

    La liste complète :
    • Frescobaldi : Pièces pour clavecin (Verlet)
    • Glière : Romance pour violon et orchestre
    • Haydn : Concerto pour violoncelle n°1 (x2)
    • Haydn : Quartetto pour luth, violon, alto et violoncelle
    • Mahler : Kindertotenlieder (x6)
    • Malipiero : Sogno d'un Tramonto d'Autunno (Rêve d'un coucher de soleil d'automne)
    • Miaskovsky : Symphonie n°23
    • Moeran : Sinfonietta
    • Moeran : Symphonie en sol mineur
    • Music all powerful - Music to entertain Queen Victoria
    • Paganini : Variations sur "Di tanti palpiti"
    • Prokofiev : Symphonie n°5
    • Rachmaninov : Sonate pour violoncelle et piano op. 19
    • Schumann : Album pour la jeunesse
    • Stravinsky : Impressions norvégiennes
    • Vierne : Pièces de fantaisie
    Bonnes écoutes à toutes et à tous

  8. #228
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    Re-bonjour à toutes et à tous

    Retour à notre nouvelle formule de livraison de mes packages, dorénavant mensuels mais proposés en plusieurs parties.
    À l'honneur dans cette première partie de ce package d'octobre, incontestablement deux compositeurs - dans des styles bien différents : Johann Christian Bach et Roberto Gerhard.

    JC Bach (1735-1782), le onzième fils de JS, est certes moins connu que son père, mais il a tout de même laissé une empreinte significative dans l'histoire de la musique. Il est particulièrement connu pour avoir joué un rôle essentiel dans le développement du style galant, qui a précédé et influencé le style classique viennois de Mozart et Haydn. Son style a particulièrement influencé le jeune Mozart, qui le considérait comme une figure importante.
    Contrairement à son père, qui est resté toute sa vie en Allemagne, JC Bach a vécu à Londres pendant une grande partie de sa vie. Là, il a composé de nombreuses symphonies, opéras et musique de chambre, contribuant à la vie musicale londonienne. Ses oeuvres étaient largement appréciées à son époque ; mais aujourd'hui leur diffusion et leur interprétation sont moins fréquentes. Au fil du temps en effet, l'intérêt pour JC Bach a fluctué. Son rôle dans l'évolution de la musique classique est certes reconnu, mais il n'a pas atteint la même stature populaire que celle de son père. Johann Sebastian Bach est considéré comme l'un des plus grands compositeurs de tous les temps, tandis que JC est davantage perçu comme un compositeur de transition entre les périodes baroque et classique.
    Serait-il "passé de mode" ? j'espère que les qqs extraits de son oeuvre proposés ici "démontreront" que ce serait bien dommage et que les auditeurs trouveront plaisir à les écouter.

    Roberto Gerhard n'est pas un inconnu ici ! et encore heureux ; mais Gerhard était jusqu'à présent bien peu présent en BM. Il fallait que cela change ! en effet jusqu'à présent seules deux oeuvres de lui figuraient en BM. C'était peu - surtout au regard de sa contribution importante à la musique contemporaine du XXe siècle. Élève d'Arnold Schoenberg à Vienne et Berlin, il a intégré les techniques de la musique sérielle et dodécaphonique tout en y apportant une touche personnelle influencée par les traditions musicales espagnoles, en particulier celles de la Catalogne.
    Après la guerre civile espagnole et l'arrivée au pouvoir de Franco, il s'exile en Angleterre, où il poursuit sa carrière, apportant également sa contribution à la musique électronique. Aujourd'hui, il est considéré comme l'un des compositeurs espagnols les plus influents du XXe siècle.
    Deux oeuvres de lui en BM étaient donc bien peu. Il fallait absolument enrichir ce corpus.
    Sa Symphonie n°4 "New York", composée en 1967, est souvent considérée comme un hommage vibrant à la ville de New York, reflétant son énergie et son dynamisme. La symphonie est marquée par un usage inventif des couleurs orchestrales et une structure audacieuse combinant des éléments sériels avec des influences rythmiques et mélodiques variées. Gerhard y montre une maîtrise de l'orchestre, créant une musique complexe et expressive qui capte le rythme trépidant de la ville.
    Le Concerto pour orchestre est l'une des oeuvres orchestrales les plus ambitieuses de Gerhard. Il met en valeur chaque section de l'orchestre, les opposant parfois dans des dialogues intenses ou les fusionnant dans des textures orchestrales denses et multiples. Ce concerto est souvent vu comme une exploration des possibilités variables, sonores et dynamiques, de l'orchestre.
    Son Concerto pour violon, écrit en 1942 pour le violoniste français Antonio Brosa, mêle lyrisme et complexité technique. Il utilise des motifs sériels tout en conservant une certaine expressivité mélodique, typique de Gerhard. Le violon solo est souvent placé en contraste avec l'orchestre, offrant des passages de virtuosité intense et des moments de grande introspection.
    Le Quintette à vents, composé en 1928, est l'une des premières oeuvres de Gerhard, écrite avant son exil. Il témoigne de son apprentissage avec Schoenberg tout en intégrant des influences folkloriques espagnoles.

    Encore une version de la Symphonie n°5 de Beethoven me direz-vous ? Certes, mais cette interprétation (sans doute déjà bien connue par nombre d'entre vous) est l'oeuvre du Concertgebouw d'Amsterdam dirigé par George Szell, célèbre pour ses interprétations tout à la fois claires, précises, rigoureuses et puissantes, est parfaitelment adaptée à la nature de l'oeuvre - me semble-t-il. De plus, diriger l'Orchestre du Concertgebouw qui, en 1966, était déjà considéré comme l'un des meilleurs orchestres du monde, n'était pas forcément un handicap ...
    Une petite place en BM ne m'a donc pas semblé superflue ...

    Rien de spécial à ajouter sur les autres oeuvres présentes ici cette fois, sauf peut-être sur l'enregistrement de La Damnation de Faust de Berlioz dirigé par Georges Prêtre en 1969, avec Marilyn Horne (en Marguerite), Nicolaï Gedda (en Faust), et le Choeur et Orchestre de l'Opéra de Paris, enregistrement largement reconnu pour sa qualité et souvent salué pour l'interprétation passionnée des chanteurs, la direction énergique et inspirée de Prêtre, et l'intensité de l'orchestre - tous éléments contribuant à faire de cette version une référence pour beaucoup de mélomanes et critiques.

    La liste complète des oeuvres ci-dessous, comme d'hab.
    • Antheil : Sonatina
    • Bach (Johann Christian) : 2 Duos pour clavecin à 4 mains
    • Bach (Johann Christian) : 4 Quintettes à vents
    • Bach (Johann Christian) : 6 Concertos pour piano op. 13
    • Bach (Johann Christian) : 6 Symphonies pour orchestre de chambre op. 3
    • Bach (Johann Christian) : Concerto pour basson n°2
    • Bach (Johann Christian) : Quintette avec clavier pour flûte, hautbois, violon, violoncelle et clavecin op. 22 n°2
    • Bach (Johann Christian) : Sinfonia concertante pour flûte, hautbois, violon, violoncelle et orchestre
    • Beethoven : Symphonie n°5
    • Berlioz : La Damnation de Faust
    • Dvorak : Chants bibliques
    • Gerhard : Symphonie n°4 "New York"
    • Gerhard : Concerto pour orchestre
    • Gerhard : Concerto pour violon
    • Gerhard : Quintette à vents
    • Gershwin : Rhapsody in Blue (version pour deux pianos)
    • Haendel : Sonates pour violon et basse continue
    Bonnes écoutes

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