+ Répondre à la discussion
Page 17 sur 18 PremièrePremière ... 7 15 16 17 18 DernièreDernière
Affichage des résultats 321 à 340 sur 348

Discussion: La musique classique se meurt…

  1. #321
    Membre Avatar de raphael
    Date d'inscription
    décembre 2007
    Messages
    357

    Re : La musique classique se meurt…


    Citation Envoyé par Tahar Mouslim Voir le message
    Raphael,

    Vous êtes totalement incohérent.

    Dans un fil précédent, vous défendez Gilles Apap, dont vous ne connaissez pas plus qu'aucun d'entre nous, les motifs, et ici, vous descendez Tasmin Little, dont vous ne connaissez pas plus que nous non plus les vrais motifs.
    Et d'ailleurs, lorsque vous le faites, vous le faites avec certains arguments aussi élégants (la très dévêtue) que ceux du sale con Bernard Gavoty, lorsqu'il parlait de Stockhausen et de " son énorme fessier moulé dans un pantalon de velours écru".

    Quand au fait que Darwin ait raison, il est temps de s'en apercevoir, il a raison depuis un bon bout de temps.

    Mais passons sur l'inélégance. Ce qui me choque c'est l'incohérence de vos positions.

    Encore une fois, vous n'avez pas la moindre idée des motifs réels et profonds de la décision de Tasmin Little, ce que vous en pensez est en totale contradiction avec ce qu'elle en dit elle même dans l'interview que j'ai entendue à la radio hier, mais c'est pas grave.

    Certains auraient eu un argumentaire du même type à propos de la critique d'Apap que vous les auriez déjà cloué au pilori.


    Ah. J’avais oublié avec vous que cela devenait rapidement personnel.

    Mais que diable vient faire G. Apap dans cette histoire ???? Décidément, c’est le fantôme de l’Opéra !?

    « Inélégant » parce que je faisais remarquer que les photos de Mme Little montrent généreusement ses atours ? Elle a bien raison ! Et qui puis-je cher Monsieur ? C’est vrai qu’elle se montre en chair et en cordes ! C’est son droit et « personne ne l’y oblige ». . .
    Je me suis toujours étonné des artistes femmes qui éprouvent le besoin de se montrer parée de vêtement très léger et tenant diverses positions pour vendre les sonates de Bach (moins de Lachenmann ! (humour !!)). Mais cela plaît beaucoup visiblement. Elle est pas belle la vie ?

    « Incohérent », pourquoi pas. Mais c’est un peu facile sans savoir pourquoi... Et si au lieu de vous livrer à un énième procès d’intention à mon égard, je vous demandais cher Tahar (si ce n’est pas trop prendre le risque de tâter de ce « bon gauche » qui vous reste hum ... ) que vous nous expliquiez clairement cette incohérence ??

    De mon côté, j’ai expliqué en quoi la mise en ligne gratuite de disques complets me paraissait être un progrès désastreux. Attention, l’arbre ne cache pas forcément la forêt. Je ne nie pas que tel artiste puisse être généreux et profiter d’une nouvelle technologie pour le montrer. Notamment cette dame, mais je vais vous dire ce qui me choque plus loin.

    Elle n’est pas la seule à se livrer à cette publicité. Et c’est désastreux d’une part pour ceux qui ont besoin de moyens pour faire des disques, mais c’est mauvais aussi pour le consommateur ! car le bougre paye TOUJOURS le coût de la publicité ! Il voit ce qui tombe dans une de ses poches, mais il ne voit pas ce qu’on le prend de l’autre.
    Il faudra un jour pourtant bien se mettre dans le crâne que ce qui est gratuit revient plus cher dans ce bas monde commercial.
    Le prix des « gratuits » (journaux, échantillons etc) se reporte dans le produit lui-même (ici ce sera le concert). Et qui payent le concert ?
    Et pour les disques désormais réalisés en auto-production, qui paye le coût ? Le public, encore et toujours lui. Et si ce n’est pas directement de sa poche, c’est dans la poche de son concierge, c’est-à-dire l’Etat via l’aide publique. (bravo Ignete)

    Mais ce n’est pas ça qui me choque. J’ai posé les questions suivantes au sujet des artistes sincèrement généreux :

    - Pourquoi ne mettent-ils pas aussi des billets de concert en téléchargement gratuit ?
    - Pourquoi lâcher généreusement ce qui ne rapporte rien ? Quel artiste classique gagne de l’argent avec ses disques ? (les chanteurs peut-être...)
    - Pourquoi ne vont-ils pas faire découvrir la grande musique dans de petites salles, loin des grandes villes, là où la musique n’est pas ou peu connue ?

    Je ne veux évidemment pas condamner cette artiste très reconnue et charmante par ailleurs en mélangeant tout (ce que vous laissez entendre Tahar). Mais je profite de l’occasion qui m’est donnée de tirer la sonnette d’alarme sur cette déviance et ce « progrès » qu’est la gratuité en la matière. Le progrès induit la destruction, je l'ai déjà évoqué. C’est vrai pour les vilaines maladies. Ce l’est aussi pour les choses que l’on aime.

    Dernière modification par raphael ; 27/02/2008 à 15h29.

  2. #322
    Membre Avatar de Tahar Mouslim
    Date d'inscription
    octobre 2007
    Localisation
    Lynchburg, Virginia & Bethesda, Maryland
    Messages
    1 579

    Re : La musique classique se meurt…

    Citation Envoyé par raphael Voir le message

    Je me suis toujours étonné des artistes femmes qui éprouvent le besoin de se montrer parée de vêtement très léger et tenant diverses positions pour vendre les sonates de Bach (moins de Lachenmann ! (humour !!)). Mais cela plaît beaucoup visiblement. Elle est pas belle la vie ?
    Mais qui vous a dit qu'elle en avait besoin? Si elle en avait tout simplement envie

    Citation Envoyé par raphael Voir le message
    « Incohérent », pourquoi pas. Mais c’est un peu facile sans savoir pourquoi... Et si au lieu de vous livrer à un énième procès d’intention à mon égard, je vous demandais cher Tahar (si ce n’est pas trop prendre le risque de tâter de ce « bon gauche » qui vous reste hum ... ) que vous nous expliquiez clairement cette incohérence ??


    J'ai expliqué noir sur blanc en quoi consistait votre incohérence. Vous avez reproché à certains de se livrer à des procès d'intention contre Gilles Apap, en ne connaissant pas ses motifs profonds, en se méprenant sur ces derniers, et en les déformant totalement, et vous faites exactement la même chose à propos de Tasmin Little:

    - remarques désobligeantes sur sa tenue,

    - procès sur ses intentions, sans les connaitre, et en induisant et concluant des choses, dont le moins que je puisse dire, c'est qu'elles sont très différentes des propos que la dame a tenus elle-même dans l'entretien que j'ai entendu hier matin sur NPR.



    Citation Envoyé par raphael Voir le message
    De mon côté, j’ai expliqué en quoi la mise en ligne gratuite de disques complets me paraissait être un progrès désastreux. Attention, l’arbre ne cache pas forcément la forêt. Je ne nie pas que tel artiste puisse être généreux et profiter d’une nouvelle technologie pour le montrer. Notamment cette dame, mais je vais vous dire ce qui me choque plus loin.
    Citation Envoyé par raphael Voir le message

    Elle n’est pas la seule à se livrer à cette publicité. Et c’est désastreux d’une part pour ceux qui ont besoin de moyens pour faire des disques, mais c’est mauvais aussi pour le consommateur ! car le bougre paye TOUJOURS le coût de la publicité ! Il voit ce qui tombe dans une de ses poches, mais il ne voit pas ce qu’on le prend de l’autre.
    Il faudra un jour pourtant bien se mettre dans le crâne que ce qui est gratuit revient plus cher dans ce bas monde commercial.
    Le prix des « gratuits » (journaux, échantillons etc) se reporte dans le produit lui-même (ici ce sera le concert). Et qui payent le concert ?
    Et pour les disques désormais réalisés en auto-production, qui paye le coût ? Le public, encore et toujours lui. Et si ce n’est pas directement de sa poche, c’est dans la poche de son concierge, c’est-à-dire l’Etat via l’aide publique. (bravo Ignete)

    Mais ce n’est pas ça qui me choque. J’ai posé les questions suivantes au sujet des artistes sincèrement généreux :

    - Pourquoi ne mettent-ils pas aussi des billets de concert en téléchargement gratuit ?
    - Pourquoi lâcher généreusement ce qui ne rapporte rien ? Quel artiste classique gagne de l’argent avec ses disques ? (les chanteurs peut-être...)
    - Pourquoi ne vont-ils pas faire découvrir la grande musique dans de petites salles, loin des grandes villes, là où la musique n’est pas ou peu connue ?

    Je ne veux évidemment pas condamner cette artiste très reconnue et charmante par ailleurs en mélangeant tout (ce que vous laissez entendre Tahar). Mais je profite de l’occasion qui m’est donnée de tirer la sonnette d’alarme sur cette déviance et ce « progrès » qu’est la gratuité en la matière. Le progrès induit la destruction, je l'ai déjà évoqué. C’est vrai pour les vilaines maladies. Ce l’est aussi pour les choses que l’on aime.

    Pour le reste, je vous ai donné quelques éléments génériques de pur bon sens dans mon dernier message sur la non existence d'une notion de "protection passive" et sur les dangers et les effets pervers d'une pensée qui croirait à son existence et à son effacité.

    J'ai un élément de réponse à vous soumettre à ce que j'ai mis en gras dans la troisième partie de votre message que j'ai cité - attention, je ne prétends pas que cet élément de réponse est celui de Tasmin Little, c'est le mien.

    "Pourquoi lâcher généreusement ce qui ne rapporte rien? " demandez-vous?

    Je vais enlever le "généreusement" dans votre question et la reformuler de manière plus neutre et factuelle.

    "Pourquoi permettre la gratuité du téléchargement d'un enregistrement qui est le produit d'un travail artistique qui ne rapporte rien? "

    Eh bien, peut-être justement le fait qu'il ne rapporte rien peut être un élément de la réponse.

    Dans une situation où le modèle économique précédent en vigueur ne vole plus, pourquoi ne pas faire des expériences là où on prend le moindre risque?

    Ce qui importe, c'est le résultat de l'expérience, les leçons et les connaissances qu'on en tire, et les corrections et/ou itérations qu'on applique pour les étapes suivantes.
    Dernière modification par Tahar Mouslim ; 27/02/2008 à 16h02.

  3. #323
    Membre Avatar de Tahar Mouslim
    Date d'inscription
    octobre 2007
    Localisation
    Lynchburg, Virginia & Bethesda, Maryland
    Messages
    1 579

    Re : La musique classique se meurt…

    Citation Envoyé par raphael Voir le message

    Elle n’est pas la seule à se livrer à cette publicité. Et c’est désastreux d’une part pour ceux qui ont besoin de moyens pour faire des disques, mais c’est mauvais aussi pour le consommateur ! car le bougre paye TOUJOURS le coût de la publicité ! Il voit ce qui tombe dans une de ses poches, mais il ne voit pas ce qu’on le prend de l’autre.
    Il faudra un jour pourtant bien se mettre dans le crâne que ce qui est gratuit revient plus cher dans ce bas monde commercial.
    Le prix des « gratuits » (journaux, échantillons etc) se reporte dans le produit lui-même (ici ce sera le concert). Et qui payent le concert ?
    Et pour les disques désormais réalisés en auto-production, qui paye le coût ? Le public, encore et toujours lui. Et si ce n’est pas directement de sa poche, c’est dans la poche de son concierge, c’est-à-dire l’Etat via l’aide publique. (bravo Ignete)


    Vous concluez l'extrait de votre message que je viens de reprendre par "ce n'est pas ce qui me choque" après l'avoir commencé par "c'est désastreux".

    Ce que vous décrivez, c'est l'évolution d'un modèle économique.

    Je vais vous donner deux exemples de modèles économiques qui ont évolués.

    Lorsque j'ai commencé à me raser en 1976 - 1977, les rasoirs à main avaient une lame de rasoir unique.

    Le support rasoir coûtait relativement cher, et les lames étaient relativement peu chères.

    Aujourd'hui le modèle économique des rasoirs à main à lame triple ou quadruple fait que le support rasoir et les premières lames sont vendus à un prix dérisoire et que les lames de rechange sont très chères.

    Est-ce bien, est-ce pas bien pour les fabricants, les actionnaires des fabricants, les consommateurs qui se rasent, la société tout entière?

    Je n'en sais rien, et je ne suis pas capable de faire un bilan général en deux coups de cuillère à pot, car je n'ai pas tous les éléments.

    Pour moi, consommateur qui se rase, je vois quelques bénéfices de cette évolution: on se coupe moins, et le rasage est beaucoup plus précis.
    Est-ce que la part relative du coût de la fonction rasage, ajustée de l'évolution du coût de la vie, a augmenté ou baissé dans mon budget, je n'en sais fichtre rien - même si je suis certain que la mesure existe, à l'INSEE ou dans un organisme similaire?
    Est-ce que le rapport coût - bénéfice global est positif ou négatif ? Aucune conclusion simple me vient à l'esprit, et surtout aucune qui me permette une condamnation sans appel de l'évolution du modèle ou - a contrario - un enthousiasme sans bornes pour cette évolution.

    Un deuxième exemple de modèle économique qui a évolué sans qu'il soit facile d'en tirer un rapport coût-bénéfice simple, c'est celui des pneus de voiture.

    Aujourd"hui, les manufacturiers ne gagnent aucun argent sur les pneus en première monte, et tout le modèle économique est fondée sur la profitabilité du marché de la rechange, ce qui est une évolution drastique par rapport à ce qui se passait dans les années 60, début 70.

    Là encore est ce bien, pas bien pour chacun des acteurs ? La réponse n'est pas à deux coups de cuillère à pot non plus.
    Dernière modification par Tahar Mouslim ; 27/02/2008 à 16h33.

  4. #324
    Membre Avatar de Bertrand
    Date d'inscription
    octobre 2007
    Localisation
    On sent la mer d'ici
    Messages
    803

    Re : La musique classique se meurt…

    Raphael, pour revenir au sujet, pourriez-vous maintenant, en corollaire de ce qui précède, nous développer la théorie de l'évolution économique des pare-choc .

    Désolé

  5. #325
    Membre Avatar de Tahar Mouslim
    Date d'inscription
    octobre 2007
    Localisation
    Lynchburg, Virginia & Bethesda, Maryland
    Messages
    1 579

    Re : La musique classique se meurt…

    Citation Envoyé par Bertrand Voir le message
    Raphael, pour revenir au sujet, pourriez-vous maintenant, en corollaire de ce qui précède, nous développer la théorie de l'évolution économique des pare-choc .

    Désolé
    Bertrand

    Cela vous fait peut-être bien marrer, mais il y a effectivement une évolution du contenu technique et du modèle économique des pare-choc, et - en plus - celle là, je la connais particulièrement bien

    et, là encore, cela se ramène de manière générique toujours au même principe: le monde est vivant, les choses sont constamment en flux et la protection passive d'un état donné, cela n'existe pas.


  6. #326
    Membre Avatar de Nicolas TOUSSAINT
    Date d'inscription
    octobre 2007
    Messages
    715

    Re : La musique classique se meurt…

    Quant à moi j'ai adoré la théorie de l'évolution économique des rasoirs ( manuels ) !
    Nous sommes en plein dedans car nous autres les vétilleux du derme et de la forêt folliculaire sommes usagers quotidiens de cet ustensile incontournable !

    Le must étant d'écouter Apap dans ses cadences infernales en se rasant avec un cinq lames agité par un vibreur ( si si ils en font, même pour les dames qui veulent s'épiler mécaniquement ) !

    Ou encore de s'épiler les jarrets en écoutant l'ineffable JARRET !

  7. #327
    Membre Avatar de Bertrand
    Date d'inscription
    octobre 2007
    Localisation
    On sent la mer d'ici
    Messages
    803

    Re : La musique classique se meurt…

    Citation Envoyé par Tahar Mouslim Voir le message
    Bertrand

    Cela vous fait peut-être bien marrer, mais il y a effectivement une évolution du contenu technique et du modèle économique des pare-choc, et - en plus - celle là, je la connais particulièrement bien

    et, là encore, cela se ramène de manière générique toujours au même principe: le monde est vivant, les choses sont constamment en flux et la protection passive d'un état donné, cela n'existe pas.

    Tahar,

    Oui ça me fait marrer, juste bêtement mais soyez en certain, sans aucune volonté de nuire à quiconque.

    Quant à la théorie des flux, elle se tient, en partie au moins. A mon avis, probablement déformé par le domaine que je connais le plus, elle a quand même tendance à négliger le rôle primordial de l'équilibre des pressions du vivant qui fait que justement les flux sont régulés. Sauf quand une place est laissée vacante brutalement. Mais je sors de votre sujet.

  8. #328
    Membre Avatar de Tahar Mouslim
    Date d'inscription
    octobre 2007
    Localisation
    Lynchburg, Virginia & Bethesda, Maryland
    Messages
    1 579

    Re : La musique classique se meurt…

    Citation Envoyé par Bertrand Voir le message
    Tahar,

    Oui ça me fait marrer, juste bêtement mais soyez en certain, sans aucune volonté de nuire à quiconque.

    Quant à la théorie des flux, elle se tient, en partie au moins. A mon avis, probablement déformé par le domaine que je connais le plus, elle a quand même tendance à négliger le rôle primordial de l'équilibre des pressions du vivant qui fait que justement les flux sont régulés. Sauf quand une place est laissée vacante brutalement. Mais je sors de votre sujet.

    Mais non, vous n'en sortez pas.

    De plus, je n'ai jamais dit que les flux n'étaient pas régulés. Mais l'équilibre des pressions du vivant c'est autre chose que de croire à l'influence de la protection passive d'un état donné.

  9. #329
    Membre Avatar de Bertrand
    Date d'inscription
    octobre 2007
    Localisation
    On sent la mer d'ici
    Messages
    803

    Re : La musique classique se meurt…

    Mais un ensemble de mesures actives ou passives peuvent contribuer réguler un flux selon le but, le point d'équilibre, que l'on recherche. Pour en revenir au sujet initial, ces mesures, si elles ne doivent pas être considérées comme inamovibles, ne sont pas forcément des inepties parce que les temps ont changé. Elles peuvent encore fonctionner en les utilisant seulement un peu différemment.
    Enfin, juste pour la discussion, la notion de flux fait passer une idée de mouvement dans un seul sens, inéluctable et irréversible. La notion d'équilibre des pressions rend à mon avis mieux compte de la réalité (même si lees différences de pressions engendrent des flux).

  10. #330
    Membre
    Date d'inscription
    octobre 2007
    Localisation
    Paris, Auvergne, Slovénie
    Messages
    1 113

    Re : La musique classique se meurt…

    Ça a l'air vachement tournicoté ce dont vous jaspinez, mais j'entrave quetchi !
    Dominique

  11. #331
    Membre Avatar de Bertrand
    Date d'inscription
    octobre 2007
    Localisation
    On sent la mer d'ici
    Messages
    803

    Re : La musique classique se meurt…

    Citation Envoyé par Dominique Voir le message
    Ça a l'air vachement tournicoté ce dont vous jaspinez, mais j'entrave quetchi !
    Et encore, c'est rien à côté de l'innovation/création. Mais là, c'était vraiment trop fort moi.

  12. #332
    Membre Avatar de raphael
    Date d'inscription
    décembre 2007
    Messages
    357

    Re : La musique classique se meurt…

    Citation Envoyé par Tahar Mouslim Voir le message
    "Pourquoi lâcher généreusement ce qui ne rapporte rien? " demandez-vous?

    Je vais enlever le "généreusement" dans votre question et la reformuler de manière plus neutre et factuelle.

    "Pourquoi permettre la gratuité du téléchargement d'un enregistrement qui est le produit d'un travail artistique qui ne rapporte rien? "

    Eh bien, peut-être justement le fait qu'il ne rapporte rien peut être un élément de la réponse.

    Dans une situation où le modèle économique précédent en vigueur ne vole plus, pourquoi ne pas faire des expériences là où on prend le moindre risque?

    Ce qui importe, c'est le résultat de l'expérience, les leçons et les connaissances qu'on en tire, et les corrections et/ou itérations qu'on applique pour les étapes suivantes.

    Je ne reviendrai pas sur « le problème » d’Apap qui pour moi n’a rien à voir. (Il a été enfoncé ici par le plus grand nombre parce qu’il est sorti du rituel imposé. C’est plus un problème de « religion » qu’autre chose. Je crois que j’ai assez défendu cette position. D'autre part, Apap ne donne pas ses disques (il devra sans doute le faire bientôt). Il vend ses concerts. C’est sans rapport avec la critique que je formule ici).

    Je ne sais plus qui me parlait de la notion d’empathie sur ces forums...
    Mais bref, je suis d’accord sur un point : ecce homo. On ne l’arrêtera pas le bougre !

    Je ne prête aucune mauvaise intention à Mme Little. Je ne sais pas si elle va dans l’avenir renouveler cette opération. Enregistre t-elle chez un label ? Celui-ci est-il d’accord avec ce genre de pratique ?

    Donc, ma dernière remarque à ce sujet est la suivante : Imaginez un jour que dans votre travail, dans votre métier, un petit malin fasse un produit identique au vôtre ou à votre service et l’offre, gratuitement. Il peut se le permettre car pour lui, ce n’est qu’une surface publicitaire : il tire ses revenus d’une autre activité ou de produits financiers. Pour vous, c’est votre boulot qui d’un seul coup tombe en désuétude économique. « L’étape suivante » comme vous dites, c’est de changer ou de crever. Car de fait, votre boulot ne se vend plus et donc ne vous rapporte plus rien.

    Mais de là à penser qu’on puisse l’offrir, il y a tout de même un pas, non ?
    Un pas allègrement franchi pour le confort du plus grand nombre...

    Bon. Ça arrive quotidiennement. En tous les domaines. Et après ? Pas de régime de faveur. Pour personne. Point. C’est la vie, c’est le progrès, c’est la liberté, on n’arrête pas le progrès —et crèvent les plus faibles, mon ami !

    Ah si quand même. J’en entends qui couinent dans le fond, que se passe t-il ?
    —« Ils ne savent rien faire d’autre ».
    Ah... (zon qu'a apprendre)
    —« Sont vieux »…
    Aahh. . .
    —« Savent pas le faire eux-mêmes... »
    Aaaahh. . . .


    Je peux comprendre qu’un artiste inconnu, sans le sou, sans maison de disque ni agent, pas introduit etc. utilise ce genre de procédé pour tenter sa chance. Bon. Aucune reconnaissance, aucune connaissance, il a tout à gagner.
    Mais un artiste reconnu qui tourne dans les plus grandes salles, qui gagne bien sa vie, dont l’agenda est bien rempli et qui en plus rase gratis... bon.

    Ben, Youpie alors. C’est le progrès.

    Dernière modification par raphael ; 27/02/2008 à 21h17.

  13. #333
    Membre Avatar de Patricia
    Date d'inscription
    octobre 2007
    Localisation
    Région parisienne
    Messages
    537

    Re : La musique classique se meurt…

    Il y a tout de même des choses que je ne comprends pas: lorsque je m'étais prononcée contre la gratuité des concerts du Festival Présence un jour, avec à peu près les mêmes arguments, vous, raphael, vous aviez salué cette gratuité... Pourriez m'expliquer en quoi la démarche est différente? Pourquoi le service public - parce que ses revenus, il les pompe au contribuable - a le droit de faire ses concerts gratuits qui désolent les organisateurs privés qui eux, sont obligés de faire payer, parfois cher, leurs concerts de musique contemporaine et se retrouvent avec des salles vides?
    J'y comprends rien, moi..

  14. #334
    Membre Avatar de Tahar Mouslim
    Date d'inscription
    octobre 2007
    Localisation
    Lynchburg, Virginia & Bethesda, Maryland
    Messages
    1 579

    Re : La musique classique se meurt…

    Citation Envoyé par raphael Voir le message


    Je ne reviendrai pas sur « le problème » d’Apap qui pour moi n’a rien à voir. (Il a été enfoncé ici par le plus grand nombre parce qu’il est sorti du rituel imposé. C’est plus un problème de « religion » qu’autre chose. Je crois que j’ai assez défendu cette position. D'autre part, Apap ne donne pas ses disques (il devra sans doute le faire bientôt). Il vend ses concerts. C’est sans rapport avec la critique que je formule ici).

    Je ne sais plus qui me parlait de la notion d’empathie sur ces forums...
    Mais bref, je suis d’accord sur un point : ecce homo. On ne l’arrêtera pas le bougre !

    Je ne prête aucune mauvaise intention à Mme Little. Je ne sais pas si elle va dans l’avenir renouveler cette opération. Enregistre t-elle chez un label ? Celui-ci est-il d’accord avec ce genre de pratique ?

    Heureux de lire que vous ne prêtez pas de mauvaises intentions à Madame Little: à lire votre première réaction, j'ai eu comme un doute.

    Citation Envoyé par raphael Voir le message
    Donc, ma dernière remarque à ce sujet est la suivante : Imaginez un jour que dans votre travail, dans votre métier, un petit malin fasse un produit identique au vôtre ou à votre service et l’offre, gratuitement. Il peut se le permettre car pour lui, ce n’est qu’une surface publicitaire : il tire ses revenus d’une autre activité ou de produits financiers. Pour vous, c’est votre boulot qui d’un seul coup tombe en désuétude économique. « L’étape suivante » comme vous dites, c’est de changer ou de crever. Car de fait, votre boulot ne se vend plus et donc ne vous rapporte plus rien.
    Citation Envoyé par raphael Voir le message

    Mais de là à penser qu’on puisse l’offrir, il y a tout de même un pas, non ?
    Un pas allègrement franchi pour le confort du plus grand nombre...
    Ce que vous me demandez d'imaginer, Raphael, n'est pas à imaginer: c'est une réalité courante dans plusieurs industries, dont celle où je travaille.

    Et il arrive effectivement qu'on "offre" des prestations, ou des services, dans le cadre d'un contrat global, pour vendre des produits qui constituent le coeur de métier des industries en question.

    Citation Envoyé par raphael Voir le message
    Bon. Ça arrive quotidiennement. En tous les domaines. Et après ? Pas de régime de faveur. Pour personne. Point. C’est la vie, c’est le progrès, c’est la liberté, on n’arrête pas le progrès —et crèvent les plus faibles, mon ami !
    Citation Envoyé par raphael Voir le message

    Ah si quand même. J’en entends qui couinent dans le fond, que se passe t-il ?
    —« Ils ne savent rien faire d’autre ».
    Ah... (zon qu'a apprendre)
    —« Sont vieux »…
    Aahh. . .
    —« Savent pas le faire eux-mêmes... »
    Aaaahh. . . .
    Le problème, Raphael, n'est pas d'approuver ou de désapprouver: bien que vous tentiez par une rhétorique habile et habituelle de me faire passer pour un super libéraliste qui approuve la destruction des plus faibles, ce n'est nullement mon propos, et vous le savez bien.

    Je vous décris tout un tas de faisceaux, que vous êtes beaucoup mieux placé que moi pour connaitre d'ailleurs, qui sont les preuves que le modèle économique de la vente de la musique enregistrée, tel qu'on l'a connu pendant une bonne 40 aine d'année, est en train de changer de manière profonde et probablement irréversible.

    Il est en train de devenir obsolète: je n'y peux rien, je ne m'en réjouis pas, je le constate, et c'est comme cela.

    On n'a jamais interdit la carriole à chevaux ou le carrosse: si vous voulez ouvrir une compagnie de relais de poste en 2008, on ne vous l'interdira dans aucun pays ou presque.

    C'est simplement devenu obsolète avec le développement de l'automobile, ni plus, ni moins.

    La seule chose que je dis, c'est que réguler quelque chose dont on ne connait pas les mécanismes, dont on sait pas ce qu'on veut en faire, et vers quoi on veut aller, et dont on a perdu la connaissance des besoins de ses clients: ce qui est grosso-modo l'état dans lequel se trouve l'industrie de la musique enregistrée aujourd'hui: c'est recette d'une catastrophe annoncée.

    Rappelez-vous le fiasco du DDT: oh certes, on n'a jamais interdit le DDT, on a menacé les pays qui l'utilisaient de leur couper toute aide extérieure.

    Résultat: on a remplacé un pesticide efficace et safe par une série de pesticides moins efficaces et beaucoup moins safe.

    Conséquence indirecte: le paludisme, qui ne tuait plus que 500 000 personnes au moment de l'utilisation généralisée du DDT, a tué depuis son bannissement informel plus de 50 millions de personnes, soit plus que Hitler et ses potes nazis !!!!

    Bravo, la régulation à l'aveuglette d'un sujet sur lequel on manquait de connaissances approfondies.

    C'est tout ce que je dis.
    Dernière modification par Tahar Mouslim ; 28/02/2008 à 00h04.

  15. #335
    Membre Avatar de Jürgen
    Date d'inscription
    octobre 2007
    Localisation
    Paris
    Messages
    319

    Re : La musique classique se meurt…

    Un lien sur le sujet de ce fil:

    http://www.artsjournal.com/greg/2006...game_over.html

    C'est un peu confus et je n'ai pas tout lu, mais il y a des choses intéressantes dedans.

    Jürgen

  16. #336
    Membre Avatar de raphael
    Date d'inscription
    décembre 2007
    Messages
    357

    Re : La musique classique se meurt…

    Citation Envoyé par Patricia Voir le message
    Il y a tout de même des choses que je ne comprends pas: lorsque je m'étais prononcée contre la gratuité des concerts du Festival Présence un jour, avec à peu près les mêmes arguments, vous, raphael, vous aviez salué cette gratuité... Pourriez m'expliquer en quoi la démarche est différente? Pourquoi le service public - parce que ses revenus, il les pompe au contribuable - a le droit de faire ses concerts gratuits qui désolent les organisateurs privés qui eux, sont obligés de faire payer, parfois cher, leurs concerts de musique contemporaine et se retrouvent avec des salles vides?
    J'y comprends rien, moi..

    Que l’argent public aille pour des prestations publiques gratuites (temporaires) ne me dérange en rien, bien au contraire. Pour moi, cela fait partie de la chose publique, c-à-d au sens littéral de la république. Je ne me souviens plus quels étaient mes arguments à l’époque et peu importe, si ça tenait qu’à moi, c’est tout le budget du Sénat qui passerait dans la production musicale contemporaine ! (et médiévale aussi car j’ai un faible de ce côté !! )

    Que de l’argent privé aille dans un produit privé ne m’empêchera pas de dormir non plus. Encore moins dans un produit public d’ailleurs mais on en revient au premier cas.

    Mais que de l’argent public serve chafouinement à faire tourner la boutique voire à faire gagner du fric à des labels privés qui ne peuvent plus payer le cœur même de leur activité me paraît contestable. Ces labels devraient alors tenir un cahier des charges de service public, avec politique éditoriale en conséquence. Ce qui n’est pas le cas.

    Maintenant, d’un strict point de vue économique, si une personne publique ou privée offre gratuitement et de manière pérenne un produit ou un service, cela a pour effet de transformer l’offre et la demande. Sans aucun doute, et sans jugement moral, c’est ce qu’on appelle un « progrès ». C’est ce qui se passe et bientôt il n’y aura plus de nouveaux disques sous label. Car on n’a jamais vu personne s’acharner à payer ce qui est devenu gratuit. (et de plus le corporatisme est très faible dans la branche. Aucun espoir de résistance pour faire mollir la chose. Exactement inversement proportionnel à la résistance de l’ego !)

    L’avenir : à chacun son label, à chacun son entreprise (Nirvana libéral). Seules quelques grosses sociétés de distribution subsisteront pour promouvoir ce qui pourra alimenter et construire les icônes (aux bénéfices juteux) dont le public raffole et qu’il réclamera toujours.
    Cqfd.


  17. #337
    Membre Avatar de Patricia
    Date d'inscription
    octobre 2007
    Localisation
    Région parisienne
    Messages
    537

    Re : La musique classique se meurt…

    Citation Envoyé par raphael Voir le message



    Que l’argent public aille pour des prestations publiques gratuites (temporaires) ne me dérange en rien, bien au contraire. Pour moi, cela fait partie de la chose publique, c-à-d au sens littéral de la république. Je ne me souviens plus quels étaient mes arguments à l’époque et peu importe, si ça tenait qu’à moi, c’est tout le budget du Sénat qui passerait dans la production musicale contemporaine ! (et médiévale aussi car j’ai un faible de ce côté !! )


    Mais vous-même dénonciez un jour que l'argent public béneficie, en matière de musique contemporaine, toujours aux mêmes, et que ces subventions s'obtiennent parfois par des moyens pas très démocratiques... Et, pour reprendre votre argument plus haut, si l'argent public sert à mettre gratuitement au service du public (parisien en général, même si pour la première fois, le Festival Présences s'est délocalisé l'année dernière) de la musique contemporaine, pourquoi les mêmes auditeurs iraient-ils aux concerts payants de la même ville? D'où problème pour les organisateurs privés, et pour les compositeurs qui ne bénéficient pas des subventions publiques parce qu'ils n'ont pas la faveur des médias, des labels ou que sais-je encore, enfin tous ceux qui voudraient bien mais peuvent point...
    Pour ma part, j'y vois aussi un autre problème, mais ce n'est pas le sujet ici.

    Que de l’argent privé aille dans un produit privé ne m’empêchera pas de dormir non plus. Encore moins dans un produit public d’ailleurs mais on en revient au premier cas.

    Mais que de l’argent public serve chafouinement à faire tourner la boutique voire à faire gagner du fric à des labels privés qui ne peuvent plus payer le cœur même de leur activité me paraît contestable. Ces labels devraient alors tenir un cahier des charges de service public, avec politique éditoriale en conséquence. Ce qui n’est pas le cas.
    Mais ce n'est pas le cas de Mme Little? Ou ai-je mal compris?

    Maintenant, d’un strict point de vue économique, si une personne publique ou privée offre gratuitement et de manière pérenne un produit ou un service, cela a pour effet de transformer l’offre et la demande. Sans aucun doute, et sans jugement moral, c’est ce qu’on appelle un « progrès ». C’est ce qui se passe et bientôt il n’y aura plus de nouveaux disques sous label. Car on n’a jamais vu personne s’acharner à payer ce qui est devenu gratuit. (et de plus le corporatisme est très faible dans la branche. Aucun espoir de résistance pour faire mollir la chose. Exactement inversement proportionnel à la résistance de l’ego !)


    C'est exactement ce que j'essaie de vous dire à propos de la musique contemporaine plus haut... Mais il semblerait que selon le point de vue où vous vous placez d'après vos différentes activités de compositeur, de chanteur dans un ensemble qui enregistre (pour rien) ou de simple auditeur qui s'intéresse à ceci mais pas à cela, votre opinion change...

    L’avenir : à chacun son label, à chacun son entreprise (Nirvana libéral). Seules quelques grosses sociétés de distribution subsisteront pour promouvoir ce qui pourra alimenter et construire les icônes (aux bénéfices juteux) dont le public raffole et qu’il réclamera toujours.
    Cqfd.
    Le fait est au contraire qu'il n'y a jamais eu autant de petits labels, et que la variété sur le marché du disque n'a jamais été aussi grande en ce qui concerne les interprètes. Effectivement, de plus en plus d'artistes (à l'image d'Apap comme vous nous disiez recemment) créent leur propre label (souvent parce qu'ils n'en trouvent pas qui sont prêts à les payer!) pour pouvoir faire ce qu'ils veulent, enregistrer le répertoire qu'ils sentent bien, présenter le produit qu'ils veulent. Et cela ne marche pas mal, pour certains! Ils gèrent tout eux-mêmes et ne s'en trouvent pas plus mal, en tout cas ils peuvent s'identifier à 100% avec leur produit. Evidemment, pour la distribution, c'est parfois plus compliqué, mais comme les choses explosent avec internet...

    Ce n'est pas ce que je défends, mais c'est ce qui se passe, de manière inéluctable, parce que les artistes ont TOUS leur ego à défendre. Un artiste sans ego n'existe pas...

  18. #338
    Membre Avatar de raphael
    Date d'inscription
    décembre 2007
    Messages
    357

    Re : La musique classique se meurt…


    Patricia, je ne comprends pas bien le sens de votre dernier message.
    Mais je comprends que vous cherchez à chaque paragraphe non pas la contradiction —êtes vous en contradiction avec ce que j’exprime ?— mais à débusquer mes propres contradictions (toujours en rappelant des propos antérieurs sur lesquels je ne peux rien vérifier).

    Mais aussi, lorsque vous dites :

    C'est exactement ce que j'essaie de vous dire à propos de la musique contemporaine plus haut... Mais il semblerait que selon le point de vue où vous vous placez d'après vos différentes activités de compositeur, de chanteur dans un ensemble qui enregistre (pour rien) ou de simple auditeur qui s'intéresse à ceci mais pas à cela, [/b]votre opinion change...[/b]
    . . .vous laissez entendre ainsi de ma part une certaine inconstance et amnésie entretenue qui me permettrait de manger à tous les râteliers, non sans une certaine irresponsabilité, voire à la prochaine étape « malhonnêteté » j’imagine ?
    . . .

    Mais Patricia, tout le monde sait vos sentiments méprisants à mon endroit.

    Et si vous passiez à un autre projet ?

  19. #339
    Membre Avatar de Patricia
    Date d'inscription
    octobre 2007
    Localisation
    Région parisienne
    Messages
    537

    Re : La musique classique se meurt…

    Arrêtez encore de jouer les persécutés...je n'ai aucun sentiment méprisant. J'essaie seulement de COMPRENDRE vos positions. Or, quand on croit qu'elles sont ceci, eh bien non, au prochain message on comprend qu'elles sont cela, et on se demande ce que vous défendez en vérité. Je ne suis pas la seule à relever des incohérences, il me semble...
    Cela dit, c'est votre droit, nous avons tous les nôtres, et je respecte les vôtres. Quand on a plusieurs casquettes, il est normal qu'on voie les choses sous des angles différents. Mais il n'en reste pas moins que cela rend la compréhension difficile.
    Pas facile non plus de discuter avec vous sans se voir taxé de malveillance et de mauvaises intentions... mais j'ai l'habitude! M'attaquer vous dédouane d'ailleurs de me répondre, cela doit bien vous arranger!

  20. #340
    Membre
    Date d'inscription
    octobre 2007
    Localisation
    Paris, Auvergne, Slovénie
    Messages
    1 113

    Re : La musique classique se meurt…

    Il s'agit d'une discussion certainement intéressante, à laquelle je ne comprends strictement rien. Mais c'est normal car je suis complètement couillon.
    Il serait dommage qu'elle dégénère (je préfère les Tégénaires ) en petites attaques personnelles, ce qui conduirait assez vite à la fermeture de ce sujet.
    Temps de grenouille sur Paris
    Dominique

+ Répondre à la discussion
Page 17 sur 18 PremièrePremière ... 7 15 16 17 18 DernièreDernière

Informations de la discussion

Utilisateur(s) sur cette discussion

Il y a actuellement 1 utilisateur(s) naviguant sur cette discussion. (0 utilisateur(s) et 1 invité(s))

     

Règles de messages

  • Vous ne pouvez pas créer de nouvelles discussions
  • Vous ne pouvez pas envoyer des réponses
  • Vous ne pouvez pas envoyer des pièces jointes
  • Vous ne pouvez pas modifier vos messages