Ah. J’avais oublié avec vous que cela devenait rapidement personnel.
Mais que diable vient faire G. Apap dans cette histoire ???? Décidément, c’est le fantôme de l’Opéra !?
« Inélégant » parce que je faisais remarquer que les photos de Mme Little montrent généreusement ses atours ? Elle a bien raison ! Et qui puis-je cher Monsieur ? C’est vrai qu’elle se montre en chair et en cordes ! C’est son droit et « personne ne l’y oblige ». . .
Je me suis toujours étonné des artistes femmes qui éprouvent le besoin de se montrer parée de vêtement très léger et tenant diverses positions pour vendre les sonates de Bach (moins de Lachenmann ! (humour !!)). Mais cela plaît beaucoup visiblement. Elle est pas belle la vie ?
« Incohérent », pourquoi pas. Mais c’est un peu facile sans savoir pourquoi... Et si au lieu de vous livrer à un énième procès d’intention à mon égard, je vous demandais cher Tahar (si ce n’est pas trop prendre le risque de tâter de ce « bon gauche » qui vous reste hum ... ) que vous nous expliquiez clairement cette incohérence ??
De mon côté, j’ai expliqué en quoi la mise en ligne gratuite de disques complets me paraissait être un progrès désastreux. Attention, l’arbre ne cache pas forcément la forêt. Je ne nie pas que tel artiste puisse être généreux et profiter d’une nouvelle technologie pour le montrer. Notamment cette dame, mais je vais vous dire ce qui me choque plus loin.
Elle n’est pas la seule à se livrer à cette publicité. Et c’est désastreux d’une part pour ceux qui ont besoin de moyens pour faire des disques, mais c’est mauvais aussi pour le consommateur ! car le bougre paye TOUJOURS le coût de la publicité ! Il voit ce qui tombe dans une de ses poches, mais il ne voit pas ce qu’on le prend de l’autre.
Il faudra un jour pourtant bien se mettre dans le crâne que ce qui est gratuit revient plus cher dans ce bas monde commercial.
Le prix des « gratuits » (journaux, échantillons etc) se reporte dans le produit lui-même (ici ce sera le concert). Et qui payent le concert ?
Et pour les disques désormais réalisés en auto-production, qui paye le coût ? Le public, encore et toujours lui. Et si ce n’est pas directement de sa poche, c’est dans la poche de son concierge, c’est-à-dire l’Etat via l’aide publique. (bravo Ignete)
Mais ce n’est pas ça qui me choque. J’ai posé les questions suivantes au sujet des artistes sincèrement généreux :
- Pourquoi ne mettent-ils pas aussi des billets de concert en téléchargement gratuit ?
- Pourquoi lâcher généreusement ce qui ne rapporte rien ? Quel artiste classique gagne de l’argent avec ses disques ? (les chanteurs peut-être...)
- Pourquoi ne vont-ils pas faire découvrir la grande musique dans de petites salles, loin des grandes villes, là où la musique n’est pas ou peu connue ?
Je ne veux évidemment pas condamner cette artiste très reconnue et charmante par ailleurs en mélangeant tout (ce que vous laissez entendre Tahar). Mais je profite de l’occasion qui m’est donnée de tirer la sonnette d’alarme sur cette déviance et ce « progrès » qu’est la gratuité en la matière. Le progrès induit la destruction, je l'ai déjà évoqué. C’est vrai pour les vilaines maladies. Ce l’est aussi pour les choses que l’on aime.