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Discussion: Igor Stravinsky

  1. #41
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    Comme disait, je crois, le regretté Chaval, "mon verre est petit, mais j'en ai un autre".

  2. #42
    Membre Avatar de JYDUC
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    Citation Envoyé par lebewohl Voir le message
    Comme disait, je crois, le regretté Chaval, "mon verre est petit, mais j'en ai un autre".
    Je connais un cheval qui m'a murmuré à l'oreille qu'il avait le sabot petit mais qu'il en avait quatre
    Dernière modification par JYDUC ; 06/11/2008 à 15h33.

  3. #43
    Membre Avatar de Carlo Maria
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    Citation Envoyé par Theo B Voir le message
    Mais pas du tout! Un peu sec parfois peut-être (Petrouchka?), mais juste un peu... L'orchestre est beau, en général!
    Les critiques viennent probablement du fait que sans un assistant minutieux pour préparer l'orchestre, les concerts de Stravinsky auraient tourné au désastre, c'est Boulez qui le dit lui même. Stravinsky n'était pas un chef professionnel, mais il n'en avait pas moins une idée très précise de ce qu'un chef devait en faire. Enfin, il disposait d'orchestres de premier plan qui, si je ne me trompe pas, correspondaient peu ou prou aux Philharmoniques de LA ou de NYC (même si l'appellation commerciale pour le disque différait)

    On peut aussi reprocher à Stravinsky d'avoir "exécuté" sa musique à l'aune de sa "poétique musicale" échafaudée dans les années 30, c'est à dire en portant sur elle a posteriori le regard de sa maturité, rétif aux affects, à l'appropriation subjective, à "l'interprétation". Stravinsky, Russe déraciné, a voulu faire "tabula rasa" de tout l'humus sur lequel il a construit son identité musicale. Son approche m'est essentielle (j'ai en disque tous les enregistrements qu'il a réalisés de ses ballets), parce qu'elle clarifie, décortique, articule, explique, singularise... mais pas exclusive. Ces lectures à la pointe sèche fonctionnent avec une redoutable efficacité (y compris dans le Baiser de la fée, le Sacre, l'Oiseau ou Petrouchka). Mais, Ancerl et Bernstein m'apportent davantage dans les Noces, Jansons, Salonen ou Karajan dans le Sacre, Dohnanyi dans l'Oiseau et Pétrouchka, Muti dans le Baiser de la fée, Abbado dans Pulcinella...
    Didier

  4. #44
    Membre Avatar de thierry h
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    Vous évoquez Jansons... S'agit il du disque récent édité par RCO live ? On m'a dit que c'était très bien!

    thierry

  5. #45
    Membre Avatar de Carlo Maria
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    Citation Envoyé par thierry h Voir le message
    Vous évoquez Jansons... S'agit il du disque récent édité par RCO live ? On m'a dit que c'était très bien!

    thierry
    Ce n'est pas très bien...c'est fabuleux (à mes humbles oreilles du moins). Une fête des sens et de l'esprit avec le plus bel orchestre que l'on puisse rêver.
    Didier

  6. #46
    Membre Avatar de Theo B
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    Citation Envoyé par Carlo Maria Voir le message
    Les critiques viennent probablement du fait que sans un assistant minutieux pour préparer l'orchestre, les concerts de Stravinsky auraient tourné au désastre, c'est Boulez qui le dit lui même. Stravinsky n'était pas un chef professionnel, mais il n'en avait pas moins une idée très précise de ce qu'un chef devait en faire. Enfin, il disposait d'orchestres de premier plan qui, si je ne me trompe pas, correspondaient peu ou prou aux Philharmoniques de LA ou de NYC (même si l'appellation commerciale pour le disque différait)

    On peut aussi reprocher à Stravinsky d'avoir "exécuté" sa musique à l'aune de sa "poétique musicale" échafaudée dans les années 30, c'est à dire en portant sur elle a posteriori le regard de sa maturité, rétif aux affects, à l'appropriation subjective, à "l'interprétation". Stravinsky, Russe déraciné, a voulu faire "tabula rasa" de tout l'humus sur lequel il a construit son identité musicale. Son approche m'est essentielle (j'ai en disque tous les enregistrements qu'il a réalisés de ses ballets), parce qu'elle clarifie, décortique, articule, explique, singularise... mais pas exclusive. Ces lectures à la pointe sèche fonctionnent avec une redoutable efficacité (y compris dans le Baiser de la fée, le Sacre, l'Oiseau ou Petrouchka). Mais, Ancerl et Bernstein m'apportent davantage dans les Noces, Jansons, Salonen ou Karajan dans le Sacre, Dohnanyi dans l'Oiseau et Pétrouchka, Muti dans le Baiser de la fée, Abbado dans Pulcinella...
    Je partage entièrement ce propos, références presque entièrement comprises (ne pas oublier Mrrrrrrrrrrrrrawinsky dans le Baiser!...)

  7. #47
    Membre Avatar de Jacques
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    Au post 27 de ce fil, j'ai déjà montré une intégrale du piano seul de Stravinsky (un double CD, honnête mais sans plus), qui comprend les Trois Mouvements de Petrouchka.

    Sur cette dernière transcription, un fil de discussion a d'ailleurs été spécialement créé sur ce forum. Il se trouve ici.

    Mais il y a d'autres transcriptions pour piano, en particulier des deux autres célèbres ballets que sont L'Oiseau de feu et le Sacre du printemps. Et chez Naxos, vous pouvez vous procurer à moindre prix ces assez bonnes versions :



    Le disque d'Idil Biret (enregistrement de 1995) ne dure pas loin d'une heure. Il donne de L'Oiseau de feu, ici dépourvu des chatoiements de l'orchestre, une sorte d'épure un peu "frustrante" en elle-même (c'est la loi du genre), mais néanmoins intéressante à découvrir et à entendre.

    Celui des duettistes Benjamin Frith et Peter Hill (enregistrements de 2002) contient notamment la transcription pour piano à quatre mains du Sacre du printemps au complet : même épure - par rapport à l'orchestre - que dans l'autre disque, si ce n'est que "ça percute ferme", comme il se doit, évidemment sans le caractère chantant et l' "impressionnisme" que l'on trouve encore dans le premier ballet. Mais l'intérêt majeur de ce disque, peut-être, c'est qu'il permet de découvrir aussi la Sonate pour deux pianos (1943/44), un divertimento relativement léger, et surtout le Concerto pour deux pianos - mais sans orchestre - (1932/35), une composition souvent considérée quant à elle comme un chef-d'oeuvre; à l'époque, elle donna à Igor Stravinsky lui-même et à son fils Soulima l'occasion de montrer toute la mesure de leur talent de pianistes virtuoses; d'entre toutes ses pièces instrumentales, ce Concerto pour deux pianos était l'une de celles que Stravinsky préférait.

    Jacques
    Dernière modification par Jacques ; 12/11/2008 à 22h02.

  8. #48
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    Citation Envoyé par Jacques Voir le message
    Pour de bonnes versions plus récentes (Tilson Thomas en 1991 et Solti en 1999) de la Symphonie de Psaumes, de la Symphonie en ut et de la Symphonie en trois mouvements, il y a aussi ces deux disques :



    S'agissant de la Symphonie en trois mouvements, ce sont ces versions qui me rappellent le plus ce que j'ai entendu autrefois à New York (je précise toutefois qu'il ne s'agissait pas d'un orchestre américain prestigieux, mais d'un bon ensemble ordinairement rattaché à la troupe de Jerome Robbins, successeur de Balanchine au NYCB et chérographe - en particulier - de "West Side Story" de Bernstein).
    Quant, plus spécialement à propos de la Symphonie en trois mouvements (pour moi une oeuvre "fétiche" depuis que je l'ai entendue pour la première fois, en concert à New York), j'ai montré les deux disques ci-dessus, je me demande bien comment j'ai pu oublier ces deux autres :



    S'agissant de Dutoit, je peux le comprendre (encore qu'il n'ait ici pas grand chose à envier à son mentor Ernest Ansermet, dont l'enregistrement est le sixième disque du coffret "tout Stravinsky" publié par Decca également)... Cela dit, comme ce chef vient d'être un peu "réhabilité" sur un autre fil, je peux maintenant montrer son enregistrement sans trop de craintes ...

    Pour Boulez, en revanche (cet enregistrement de 1996 est sauf erreur sa "plus récente mouture" en la matière), mon oubli était moins pardonnable. Car je viens de réécouter son disque, et ça m'a paru fantastique .

    Jacques

  9. #49
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    Naxos vient d'éditer la Symphonie en trois mvts par Robert Craft...Parait que c'est très bien...



    Pour Mémoire : Pierre Boulez n'a jamais raté un disque...

  10. #50
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    même Haendel?

  11. #51
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    Citation Envoyé par lebewohl Voir le message
    même Haendel?
    Même Haendel ! ( Au fait c'est qui ?! )

  12. #52
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    Un Allemand, dit-on, tellement nul qu'il s'est fait virer d'Italie et n'a trouvé pitance qu'en Angleterre.

  13. #53
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    (jrigoooooooole)

  14. #54
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    Citation Envoyé par thierry h Voir le message

    Pour Mémoire : Pierre Boulez n'a jamais raté un disque...
    Si, son Scriabin. Et puis ses Schönberg (provoc?).

  15. #55
    Membre Avatar de Jacques
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    Citation Envoyé par thierry h Voir le message
    Naxos vient d'éditer la Symphonie en trois mvts par Robert Craft...Parait que c'est très bien.
    Je l'ai entendu dire aussi . Faudra que je vérifie, mais ça pourrait bien me faire une version de plus avant qu'il soit longtemps .

    Jacques

  16. #56
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    Il y a exactement une semaine ce vendredi après-midi, je visitais la Cité de la musique où le provincial que je suis (de surcroît suisse) en a pris "plein les esgourdes et les mirettes" et a littéralement "fait le plein" en photos de toutes sortes . Il y a là notamment une exposition permanente d'instruments anciens - en particulier des clavecins et des épinettes - comme je n'en avais encore jamais vu auparavant (devant l'un d'eux, je me suis même pris à "rêver" un instant de Madame la Marquise de Montespan, jouant et chantant de sa belle voix suave - ou présumée telle ).

    Après pareille "orgie" de belles choses anciennes, je suis resté en extase devant ces trois portraits officiels de compositeurs,



    ... trouvant tout naturel de voir Marin Marais mais quand même moins de retrouver Gabriel Fauré et - surtout - Igor Stravinsky .

    S'agissant de ce dernier, c'était un prétexte comme un autre () pour signaler cette vidéo qui m'avait échappé, montrant le grand compositeur russe dirigeant en personne à 82 ans, à Londres en 1965, son Oiseau de feu (bien sûr la version revisée en 1945 du ballet, pour des raisons qui sauf erreur n'étaient pas tout à fait... désintéressées -- c'est du moins ce que pensait Ansermet ) :

    [/URL]


    Jacques

  17. #57
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    Citation Envoyé par Jacques Voir le message
    (devant l'un d'eux, je me suis même pris à "rêver" un instant de Madame la Marquise de Montespan, jouant et chantant de sa belle voix suave - ou présumée telle ).

    Attention Jacques ! La Marquise de Montespan a trempé dans l'Affaire des poisons ! Vous n'avez pas touché l'instrument j'espère ?

    Intéressant document ! Depuis l'ouverture de cette discussion j'ai réécouté beaucoup de Stravinsky et je dois dire que sa Musique passe vraiment mieux quand c'est lui qui la dirige... Pulcinella par exemple que je détestais ( moins qu'Apollon que je ne supporte toujours pas! ) est formidable par le compositeur !

  18. #58
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    Citation Envoyé par thierry h Voir le message
    Attention Jacques ! La Marquise de Montespan a trempé dans l'Affaire des poisons ! Vous n'avez pas touché l'instrument j'espère ?

    Intéressant document ! Depuis l'ouverture de cette discussion j'ai réécouté beaucoup de Stravinsky et je dois dire que sa Musique passe vraiment mieux quand c'est lui qui la dirige... Pulcinella par exemple que je détestais ( moins qu'Apollon que je ne supporte toujours pas! ) est formidable par le compositeur !
    Bonjour Thierry .

    Sur la musique de Stravinsky et les enregistrements qui en ont été faits, je suis assez d'accord avec vous .

    Quant à la Marquise de Montespan, le problème ne s'est pas posé . Tous ces instruments, à la Cité de la musique, étaient si bien protégés derrière d'épais vitrages qu'il m'a été absolument impossible de les toucher, donc de courir le risque () de m'empoisonner et d'être admis d'urgence, peut-être, au "Centre Anti Poisons de l'hôpital Widal dans le Xème" (c'est vous qui m'avez fourni le tuyau, sur un autre fil) .

    Jacques

  19. #59
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    Bonjour tout le monde.

    Igor Stravinsky fête aujourd'hui (sauf contrariétés dues à ce fichu calendrier Russe) ses 117 ans et le moins que l'on puisse dire est qu'il ne fait pas son âge. Quelle musique écouter pour cette occasion?


    mah
    La seule certitude que j'ai, c'est d'être dans le doute. (Pierre Desproges)

  20. #60
    Membre Avatar de JYDUC
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    Citation Envoyé par mah70 Voir le message
    Bonjour tout le monde.

    Igor Stravinsky fête aujourd'hui (sauf contrariétés dues à ce fichu calendrier Russe) ses 117 ans et le moins que l'on puisse dire est qu'il ne fait pas son âge. Quelle musique écouter pour cette occasion?


    mah
    Moi qui croyais Igor mort

    L'essaim faune idée pommes ?

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