Le 28 c'est aujourd'hui. Programme tout Haydn, ça se prend et ce n'est pas tous les jours.
Quelqu'un vient?
Le 28 c'est aujourd'hui. Programme tout Haydn, ça se prend et ce n'est pas tous les jours.
Quelqu'un vient?
Tu ne seras sans doute pas tout seul dans la salle ...
Dominique
D'autant plus qu'on me dit que c'est complet...
C'est complet veston chérie ?
Dominique
La dame porte plutôt des chemises à col Mao.
Et Mao, sait tout, c'est bien connu.
Dominique
C'était chouette.
Heureusement que vous n'êtes pas venu, les deux gugusses, je ne suis pas sûr que la dame qui jouait aurait ris à vos blagues.
Mais moi je ne blaguais pas, et j'aurais bien aimé venir !
J'espère qu'il n'y avait effectivement pas de places libres.
Chouette... mais encore ?
A-t-elle été fidèle au texte ?
Les 1er mouvement de la mi bémol et celui de l'ut majeur, et surtout le mouvement lent de la fa majeur ont constitué les sommets du concert. C'était du très bon Xiao Mei: évident, allant à la simplicité, à l'expression directe. Aucune intention, aucun questionnement perceptible dans l'acte de jouer: quand cela lui arrive (dans la D960), cela donne l'impression qu'elle panique en cherchant et tout se perd, on ne regarde qu'elle en train de chercher. Là je n'ai entendu qu'Haydn et c'était merveileux: j'ai retrouvé la Mei qui m'a hypnotisé dans le 2nd Livre du Clavier Bien Tempéré.
Ce n'est pas dommage, c'est dramatique. Combien de récitals routiniers ressassant des programmes de concours et mêlant des pièces dont les juxtaposition sont grotesques
(du type: Bach, partita N°1, Schumann, Carnaval, Chopin, scherzos)
pour combien de récitals tout Haydn (ou à la rigueur, Haydn-Beethoven)?
Mais non, car après du Beethoven, il faut jouer du Schumann! Ou du Debussy...
Les "gugusses" te saluent bien Théo. On doit écrire "aurais ri", sinon "ris", ça fait ris de veau ...
Dominique
Tu m'as fort chambré sur le fil "les liens", héhé...
Moi ??? Je t'ai chambré ? Et fort en plus ?? Ça alors, étonnant non ?
Dominique
Mais encore... Merci pour le prêt, j'ai essayé de le justifier. Sans vos partitions, je n'aurais peut-être pas réussi à comprendre cette géniale main gauche de l'adagio de la sonate en fa majeur.
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