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Discussion: Playlist du mois d'août 2021

  1. #1
    - Avatar de mah70
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    Playlist du mois d'août 2021

    Bonjour.

    • Rachmaninov: Concerto pour piano N°2 Op.18*; Prélude pour piano Op.3 N°2 - Gabriel Tacchino, *Orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire, André Cluytens (*1959-1968)

    • Bach: Toccata et Fugue BWV 565; Chorals "Jésus que ma joie demeure" de la Cantate BWV 147 et "Purifie-moi par ta bonté" de la Cantate BWV 22 (transcription Duruflé); Choral "En toi est la joie" BWV 615; Fugue BWV 578 - Maurice Duruflé aux Grandes Orgues Beuchet-Debièrre de l'Eglise Saint-Etienne-du-Mont (1957)

    • Haydn: Trio avec piano Hob.XV/29 - André Kurst, piano; Robert Gendre, violon; Robert Bex, violoncelle (1961)

    • Mozart: Sérénade K.525 "Petite musique de nuit" - Orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire, Alain Lombard (1965)

    • Schubert: Symphonie N°8 D.759 "Inachevée" - Orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire, Alain Lombard (1965)

    • Bach: Concerto pour violon et cordes N°1 BWV 1041 - Monique Frasca-Colombier, violon; Orchestre de chambre Paul Kuentz (1960)

    • Bach: Concerto pour deux violons et cordes BWV 1043 - Monique Frasca-Colombier, Liliane Garnier, violons; Orchestre de chambre Paul Kuentz (1960)

    • Beethoven: Ouvertures "Coriolan" Op.62, "Egmont Op.84 et "Leonore III" op.72a - Orchestre des Concerts Lamoureux, Roberto Benzi (1960)

    • Liszt: Rêve d'amour; La valse oubliée; La campanella; Valse impromptu; La chasse - Raymond Trouard, piano

    • Liszt: Rhapsodies Hongroises N°2, 6 et 15 - Raymond Trouard, piano

    • Bach: Concerto pour violon et cordes N°2 BWV 1042 - Liliane Garnier, violon; Orchestre de chambre Paul Kuentz (1960)

    • Bach: Concerto pour deux violons et cordes BWV 1060 - Monique Frasca-Colombier, Liliane Garnier, violons; Orchestre de chambre Paul Kuentz (1960)

    • Bartok: Concerto pour piano et orchestre N°2 Sz.95 - Jean-Bernard Pommier, Orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire, Pierre Boulez (1966)

    • Berg: Trois pièces pour orchestre Op.6 - Orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire, Pierre Boulez (1966)

    • Tchaikovsky: Symphonie N°6 Op.74 "Pathétique" - Orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire, Charles Munch (1948)

    • Schubert: Sonate pour arpeggione et piano D. 821 - Maurice Gendron, violoncelle; Jean Françaix, piano (1966)

    • Beethoven: 12 variations sur "Ein Mädchen oder Weibchen" de "La flûte enchantée" de Mozart Op.66; 7 variations sur "Bei Männern, welche Liebe fühlen" de "La flûte enchantée" de Mozart WoO 46 - Maurice Gendron, violoncelle; Jean Françaix, piano (1966)

    • Beethoven: 12 variations sur un air de "Judas Macchabée" de Haendel WoO 45 - Maurice Gendron, violoncelle; Jean Françaix, piano (1966)

    • Haendel: Le Messie (version française de Victor Wilder) - Marie-Louise Abgrall, soprano; Claude Rosenn, contralto; Michel Marginedes, ténor; Georges Le Coz, basse; Manécanterie St. Joseph de Landerneau, Kanerien Bro-Leon de Landivisiau, Kanerien Sant Vaze de Morlaix, Orchestre de chambre de Brest, Georges Le Coz (et P.Y. Moign pour les airs de basse) (1968)






    Bonne écoute,
    La seule certitude que j'ai, c'est d'être dans le doute. (Pierre Desproges)

  2. #2
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    Rien de Paul Le Flem?

  3. #3
    Modérateur Avatar de lebewohl
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    D'autant que c'est aujourd'hui l'anniversaire de sa mort !

    Cela dit ce n'est pas comme si cette playlist manquait de Bretons !
    Il s'engendre beaucoup d'abus au monde ou, pour le dire plus hardiment, tous les abus du monde s'engendrent de ce qu'on nous apprend à craindre de faire profession de notre ignorance.

    Montaigne

  4. #4
    - Avatar de mah70
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    Bonjour tout le monde.


    Suite des playlists d'été ce mois-ci avec sa série d'oeuvres connues. Les débuts du microsillon puis de la stéréo ont été l'occasion pour les maisons de disques dans de nombreux de faire pas mal de productions "locales". Le fonds de catalogue était enregistré par les artistes du cru. La France n'a pas échappé à cette tendance et vous constaterez que tous les interprètes du mois sont français (en admettant l'annexion du belge Cluytens) quand les compositeurs ne le sont pas. On notera aussi une chose : quand ils n'enregistrent pas de compositeurs français, les interprètes français enregistrent surtout des compositeurs austro-allemands...


    On a quand même du russe. Le 2e Concerto de Rachmaninov fait partie des toutes premières sessions stéréo de La Voix de son Maître avec la Société des Concerts du Conservatoire (comme EMI au Royaume-Uni, VSM a traîné des pieds sur cette nouvelle technique, comme précédemment sur le passage au microsillon d'ailleurs). Le disque d'origine ne comportait que l'Opus 18, la réédition en collection économique dix ans plus tard ajoute "le" Prélude.


    Erato a précédé VSM pour la stéréo mais il semble que le récital Bach/Duruflé n'existe qu'en mono. Le Trio de Haydn, lui, doit avoir un pressage stéréo quelque part mais ça n'est pas le cas du mien, lequel provient d'une collection mensuelle où Harmonia Mundi déclinait ses productions : "Musique pour tous les temps" (agréée par le ministère de l’Éducation nationale, précise-t-on). Il s'agissait de disques 17 centimètres accompagnés d'un livret explicatif développé - une trentaine de pages - où n'officiaient pas des branques. Dans ce numéro 16 de décembre 1961, les textes sont de Marc Vignal, Roger Tellart et Harry Halbreich. Harmonia Mundi a aussi créé une collection voisine : "Orgues de tous les temps". Vu leur catalogue, ils avaient de quoi faire.


    Le disque Mozart/Schubert du tout jeune Alain Lombard est complété par le fameux "Adagio d'Albinoni". Comme on le sait, il s'agit en fait d'une élaboration de Remo Giazotto d'après une basse chiffrée et quelques mesures d'Albinoni, et le texte de présentation du disque ne fait pas mystère de cette affaire. Pour une question de droits, il ne m'est pas possible de vous proposer cet enregistrement du célèbre pastiche et croyez bien que je le regrette : quand, à la fin, les cordes de l'OSCC rentrent toutes ffff, que les basses grondent et que Marie-Madeleine Duruflé lance à fond les grandes orgues de l'Eglise Saint-Roch, ça en jette sérieusement .


    Les Bach de Paul Kuentz datent d'avant son association avec Deutsche Grammophon. On les trouve sur un double album du Club National du Disque. Le Beethoven de Benzi est lui édité chez Philips, dans un 25 centimètres économique portant fièrement la mention "Stéréo pour tous" (quand on connaît le prix des disques à l'époque, on a le droit de trouver ça un peu exagéré: la version mono de cette série Philips, "Hi-fi pour tous" coûtait 15 NF le disque en 1960, ce qui équivaut à 25 euros d'aujourd'hui ). L'orchestre Lamoureux était familier du répertoire, il venait d'enregistrer pour le même éditeur plusieurs symphonies sous la baguette d'Igor Markevitch.


    Le disque Liszt/Trouard est la réédition économique de 1961 d'un récital paru en 1958. Par contre, je ne suis pas certain du tout des dates d'enregistrement. Le pianiste était un peu spécialiste de ce répertoire et il a enregistré ces oeuvres plusieurs fois, y compris au temps du 78 tours. Il pourrait s'agir de rééditions.


    J'ai eu un peu de mal à trouver de la musique du XXe siècle mais Boulez est arrivé (sans se presser) avec un concert de 1966 au TCE. Le programme, comportant également du Varèse et Jeux de Debussy, a dû faire se dresser les cheveux sur la soupe.


    Enfin, les amateurs d'amateurs musiciens devraient apprécier ce Messie enregistré à l'Ouest et en public en 1968. Il est paru sur le label Iroise, c'est tout dire


    La seule certitude que j'ai, c'est d'être dans le doute. (Pierre Desproges)

  5. #5
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    C'est souvent que je retrouve dans cette liste des enregistrements que j'ai aimés, mais je là, ne connaissais pas le Messie breton en français, qui me laisse quand même songeur. On arrivait encore à vendre en 1968 un Messie en français dans une traduction qui tombe toujours à contretemps, avec un style et des interprètes pareils, ou c'était seulement pour les familles des chanteurs ?

  6. #6
    Administrateur Avatar de Philippe
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    Assez d'accord avec toi, François ...
    Je suis en train d'écouter cela et je ne « reconnais » pas ce chef-d'oeuvrissime qu'est le Messie de Haendel
    Pas certain que je poursuive l'écoute ...

  7. #7
    Modérateur Avatar de lebewohl
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    Je vais peut-être écouter, ça pourrait me convertir
    Il s'engendre beaucoup d'abus au monde ou, pour le dire plus hardiment, tous les abus du monde s'engendrent de ce qu'on nous apprend à craindre de faire profession de notre ignorance.

    Montaigne

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