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Discussion: Playlist du mois de septembre 2021

  1. #1
    - Avatar de mah70
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    Playlist du mois de septembre 2021

    Bonjour.

    • Haydn: Symphonie N°101 - Orchestre Symphonique de Vienne, Fritz Busch (1950)

    • Beethoven: Symphonie N°8 Op.93 - Orchestre Symphonique de Vienne, Fritz Busch (1950)

    • Chopin: Polonaises N°8 à 12 - Grant Johannessen, piano (1951)

    • Quantz: Concerto pour flûte et cordes en sol majeur - Maxence Larrieu, Ensemble Instrumental de France (1969)

    • Leclair: Concerto pour flûte et cordes en do majeur Op.7 - Maxence Larrieu, Ensemble Instrumental de France (1969)

    • Carl Philipp Emmanuel Bach: Concerto pour flûte en ré mineur - Maxence Larrieu, Ensemble Instrumental de France (1969)

    • Chopin: Polonaises N°1 à 7 - Grant Johannessen, piano (1951)

    • Prokofiev: Quintette pour hautbois, clarinette, violon alto et contrebasse Op.39 - Octuor de Paris, Gastaon Maugras, hautbois (1968)

    • Martinu: Nonette N°2 pour vent et cordes H.374 - Octuor de Paris; Maxence Larrieu, flûte; Gaston Maugras, hautbois (1968)

    • Fauré: Ballade pour piano et orchestre Op.19 - Vasso Devetzi, Orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire, Serge Baudo (1964)

    • Fauré: Pelléas et Mélisande, suite d'orchestre Op.80 - Orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire, Serge Baudo (1964)

    • Schubert: Duo pour violon et piano D.574 - David Oïstrakh, Lev Oborine (1951)

    • Grieg: Sonate pour violon et piano N°2 Op.13 - David Oïstrakh, Lev Oborine (1958)

    • Borodine: Le prince Igor - Ivan Petrov (Igor Sviatoslavovitch, Prince de Seversk), Tatiana Tougarinova (Iaroslavna, sa femme), Vladimir Atlantov (Vladimir Igorevitch, son fils), Arthur Eizen (Vladimir Iaroslavovitch, Prince Galitzki), Alexandre Vedernikov (Kontchak, Khâne des Polovtsiens), Elena Obraztsova (Kontchakovna, sa fille); Choeurs et Orchestre du Théâtre Bolchoï de Moscou, Mark Ermler (1970)










    Bonne écoute,
    La seule certitude que j'ai, c'est d'être dans le doute. (Pierre Desproges)

  2. #2
    - Avatar de mah70
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    Bonjour tout le monde.


    Le disque Haydn/Beethoven dirigé par Fritz Busch est paru sous un paquet de labels aux débuts du microsillon: Remington à l'origine, Concertone en France, Fono-Ring en Allemagne, Masterseal aux USA... Mon exemplaire est un très honnête Vox français de 1963, ce qui vaut mieux vu la qualité de pressage des Remington. Les bandes sont parues sous de nombreux labels en 33 tours, elles existent sous plein de labels en CD (Lys, Forgotten Records, Naxos Classical Archives, Pristine Audio, faites votre choix).

    En récupérant les droits d'éditeurs disparus, les gens de Musidisc ont pu proposer à pas cher aux mélomanes, outre leurs propres productions, des rééditions d'enregistrements du Club Français du Disque, de Critère et autres noms obscurs. Ils semblent aussi avoir eu un accord avec Vox, d'où la présence de ces Polonaises par Grant Johannessen. Caractéristique rigolote de Musidic : toutes leurs pochettes portent fièrement la mention "Stéréo, Gravure universelle", même pour des enregistrements de 1951 en mono . Les Polonaises N°8 à 12 précèdent volontairement les N° 1 à 7 : comme dans l'Evangile, les premières sont les dernières et les 1 à 7 ont été composées après les 8 à 12.


    Le programme Leclair/Quantz/CPE Bach est le premier enregistrement de l'Ensemble Instrumental de France. Il ne vous surprendra pas d'apprendre que cette parution du petit label CLassic a par la suite été reprise par Musidisc. Même chose pour le programme Martinu/Prokofiev de même provenance, dont les oeuvres ne se trouvent pas sous le sabot d'un cheval, comme on dit. Lors de la réédition, on y a ajouté deux partitions de Xenakis qui n'ont pas dû améliorer le potentiel de vente.


    Le disque Fauré montre bien les difficultés à dater les enregistrement. Un site consacré à la Société des Concerts du Conservatoire tenu par un amateur passionné nous met ça en 1967, ce qui en ferait l'une des dernières sessions de cette honorable phalange avant sa transformation en Orchestre de Paris grâce à la baguette magique de Landowski. Va donc pour 1967. Qui suis-je pour contredire un amateur passionné? Or la pochette reproduit un tableau de Renoir, avec un copyright de la SPADEM (Société de la propriété artistique des dessins et modèles) de 1964. Un hiatus de trois ans me semblait curieux car la SPADEM, qui a fourni force reproductions de tableaux pour l'industrie discographique, ne retirait pas volontiers trois ans à ses droits d'auteur mais pourquoi pas. Le problème, c'est que le disque a été critiqué par Diapason dans leur numéro 85 de mars 1964. Va donc pour 1964 et pour l'amateur passionné qui a pris ses désirs pour des réalités ("il vaut mieux prendre ses désirs pour des réalités que son slip pour une tasse à café", disait Pierre Dac. C'est un disque Chant du Monde, d'où la présence de la soliste (bien que grecque, Vasso Devetzi a beaucoup enregistré en URSS et cette gravure sera d'ailleurs reprise par Melodiya). Je me suis avisé que Serge Baudo a aussi beaucoup bossé pour ce label, et l'excellent Leb me rappelle qu'il a aussi régulièrement dirigé l'Orchestre Philharmonique Tchèque, gravant pour Supraphon le répertoire français. Y aurait-il là-dessous des raisons politiques? Par ailleurs, je trouve l'orchestre peu fourni. C'est peut-être une gravure faite gratuitement par ceux des musiciens sympathisants dans une approche stakhanoviste de la musique

    Pas de problème pour le disque Oïstrakh: c'est du soviétique pur et dur, paru en URSS. Idem du Prince Igor de Borodine, comme vous pouvez l'imaginer, lequel comporte l'Acte 3 omis des précédents enregistrements. La principale raison, sans doute, de cette coupure? Les basses, "stars" de cet opéra, n'y chantent pas



    La seule certitude que j'ai, c'est d'être dans le doute. (Pierre Desproges)

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