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Discussion: Nuit, night, noche, Nacht, notte, et toute cette sorte de choses

  1. #21
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    Tangos
    volvio una noche Gardel

    mi noche triste Rivero

    noches sin sueño Rivero

    esta noche mi emborracho Rivero
    Il s'engendre beaucoup d'abus au monde ou, pour le dire plus hardiment, tous les abus du monde s'engendrent de ce qu'on nous apprend à craindre de faire profession de notre ignorance.

    Montaigne

  2. #22
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    D'autre jazz
    Night Song

    Fitzgerald and armstrong moonlight in vermont

    fitzgerald all through the night

    Fitzgerald in the still of the night

    Fitzgerald Blues in the night

    Fitzgerald Moonlight serenade
    Il s'engendre beaucoup d'abus au monde ou, pour le dire plus hardiment, tous les abus du monde s'engendrent de ce qu'on nous apprend à craindre de faire profession de notre ignorance.

    Montaigne

  3. #23
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    Vastissime champ des possibles !
    On a droit à tous les « nocturnes » de toutes sortes, notamment de John Field à nos jours en passant par Chopin, Fauré, e tutti quanti ?

  4. #24
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    En attendant : un extrait - nécessairement, l'oeuvre étant inachevée - de Viola, de Smetana, d'après La Douzième NUIT / La NUIT des Rois, de Will S. :


  5. #25
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    "Historique" :


  6. #26
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    The Fairy Queen de Purcell - ça date de 40 ans, mais on n'a guère fait mieux depuis, AMHA

    Dernière modification par lebewohl ; 27/01/2022 à 17h37.

  7. #27
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    Salieri : Armonia per un Tempio della Notte


  8. #28
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    La Nuit de Mai - Rimsky-Korsakov :


  9. #29
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    Gaspard de la Nuit - Ravel



    Ondine

    " Ecoute ! Ecoute ! C’est moi, c’est Ondine qui frôle de ces gouttes d’eau les losanges sonores de ta fenêtre illuminée par les mornes rayons de la lune ; et voici, en robe de moire, la dame châtelaine qui contemple à son balcon la belle nuit étoilée et le beau lac endormi.

    Chaque flot est un ondin qui nage dans le courant, chaque courant est un sentier qui serpente vers mon palais, et mon palais est bâti fluide, au fond du lac, dans le
    triangle du feu, de la terre et de l’air.

    Ecoute ! Ecoute ! Mon père bat l’eau coassante d’une branche d’aulne verte, et mes soeurs caressent de leurs bras d’écume les fraîches îles d’herbes, de nénuphars et de glaïeuls, ou se moquent du saule caduc et barbu qui pêche à la ligne ! "

    *

    Sa chanson murmurée, elle me supplia de recevoir son anneau à mon doigt pour être l’époux d’une Ondine, et de visiter avec elle son palais pour être le roi des lacs.

    Et comme je lui répondais que j’aimais une mortelle, boudeuse et dépitée, elle pleura quelques larmes, poussa un éclat de rire, et s’évanouit en giboulées qui ruisselèrent blanches le long de mes vitraux bleus.

    *********************************** *****

    Scarbo I

    - « Que tu meures absous ou damné, marmottait Scarbo cette nuit à mon oreille, tu auras pour linceul une toile d’araignée, et j’ensevelirai l’araignée avec toi !"

    — "Oh ! que du moins j’aie pour linceul, lui répondais-je, les yeux rouges d’avoir tant pleuré, — une feuille du tremble dans laquelle me bercera l’haleine du lac."

    — "Non ! — ricanait le nain railleur, — tu serais la pâture de l’escarbot qui chasse, le soir, aux moucherons aveuglés par le soleil couchant !"

    — "Aimes-tu donc mieux, lui répliquai-je, larmoyant toujours, — aimes-tu donc mieux que je sois sucé d’une tarentule à trompe d’éléphant ?"

    — "Eh bien, — ajouta-t-il, — console-toi, tu auras pour linceul les bandelettes tachetées d’or d’une peau de serpent, dont je t’emmailloterai comme une momie.

    Et de la crypte ténébreuse de Saint-Bénigne, où je te coucherai debout contre la muraille, tu entendras à loisir les petits enfants pleurer dans les limbes."

    Scarbo II

    Oh ! que de fois je l'ai entendu et vu, Scarbo, lorsqu'à minuit la lune brille dans le ciel comme un écu d'argent sur une bannière d'azur semée d'abeilles d'or !

    Que de fois j'ai entendu bourdonner son rire dans l'ombre de mon alcôve, et grincer son ongle sur la soie des courtines de mon lit !

    Que de fois je l'ai vu descendre du plancher, pirouetter sur un pied et rouler par la chambre comme le fuseau tombé de la quenouille d'une sorcière !

    Le croyais-je alors évanoui ? le nain grandissait entre la lune et moi comme le clocher d'une cathédrale gothique, un grelot d'or en branle à son bonnet pointu !

    Mais bientôt son corps bleuissait, diaphane comme la cire d'une bougie, son visage blémissait comme la cire d'un lumignon, — et soudain il s'éteignait.

    *********************************** ************************

    Le Gibet

    Ah ! ce que j'entends, serait-ce la bise nocturne qui glapit, ou le pendu qui pousse un soupir sur la fourche patibulaire ?

    Serait-ce quelque grillon qui chante tapi dans la mousse et le lierre stérile dont par pitié se chausse le bois ?

    Serait-ce quelque mouche en chasse sonnant du cor autour de ces oreilles sourdes à la fanfare des hallalis ?

    Serait-ce quelque escarbot qui cueille en son vol inégal un cheveu sanglant à son crâne chauve ?

    Ou bien serait-ce quelque araignée qui brode une demi-aune de mousseline pour cravate à ce col étranglé ?

    C'est la cloche qui tinte aux murs d'une ville, sous l'horizon, et la carcasse d'un pendu que rougit le soleil couchant.

    Aloysius Bertrand

  10. #30
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    Nuits dans les Jardins d'Espagne - de Falla

    Dernière modification par The Fierce Rabbit ; 27/01/2022 à 16h12.

  11. #31
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    Nocturne pour ténor, sept instruments (flûte, cor anglais, clarinette, basson, harpe, cor, timbales) et cordes - Britten



    1. On a poet's lips I slept

    On a poet's lips I slept
    Dreaming like a love-adept
    In the sound his breathing kept;
    Nor seeks nor finds he mortal blisses,
    But feeds on the aëreal kisses
    Of shapes that haunt thought's wildernesses.
    He will watch from dawn to gloom
    The lake-reflected sun illume
    The yellow bees in the ivy-bloom,
    Nor heed nor see, what things they be;
    But from these create he can
    Forms more real than living man,
    Nurslings of immortality!

    (Percy Bysshe Shelley, Prometheus Unbound)

    2. Below the thunders of the upper deep

    Below the thunders of the upper deep,
    Far, far beneath in the abysmal sea,
    His ancient, dreamless, uninvaded sleep
    The Kraken sleepeth: faintest sunlights flee
    About his shadowy sides: above him swell
    Huge sponges of millenial growth and height;
    And far away into the sickly light,
    From many a wondrous grot and secret cell
    Unnumber'd and enormous polypi
    Winnow with giant arms the slumbering green.
    There hath he lain for ages and will lie
    Battening upon huge seaworms in his sleep,
    Until the latter fire shall heat the deep;
    Then once by [man]1 and angels to be seen,
    In roaring he shall rise and on the surface die.

    (Alfred, Lord Tennyson, "The Kraken")

    3. Encinctured with a twine of leaves

    Encinctured with a twine of leaves,
    That leafy twine his only dress!
    A lovely Boy was plucking fruits,
    By moonlight, in a wilderness.
    The moon was bright, the air was free,
    And fruits and flowers together grew
    On many a shrub and many a tree:
    And all put on a gentle hue,
    Hanging in the shadowy air
    Like a picture rich and rare.
    It was a climate where, they say,
    The night is more beloved than day.
    But who that beauteous Boy beguil'd
    That beauteous boy to linger here?
    Alone, by night, a little child,
    In place so silent and so wild -
    Has he no friend, no loving mother near?

    (Samuel Taylor Coleridge, "The Wanderings of Cain")

    4. Midnight's bell goes ting, ting, ting

    Midnight's bell goes ting, ting, ting, ting, ting,
    Then dogs do howl, and not a bird does sing
    But the nightingale, and she cries twit, twit, twit;
    Owls then on every bough do sit;
    Ravens croak on chimneys' tops;
    The cricket in the chamber hops;
    The nibbling mouse is not asleep,
    But he goes peep, peep, peep, peep, peep;
    And the cats cry mew, mew, mew,
    And still the cats cry mew, mew, mew.

    (Thomas Middleton, "Blurt, Master Constable")

    5. But that night when on my bed I lay

    But that night
    When on my bed I lay, I was most mov'd
    And felt most deeply in what world I was;
    With unextinguish'd taper I kept watch,
    Reading at intervals; the fear gone by
    Press'd on me almost like a fear to come;
    I thought of those September Massacres,
    Divided from me by a little month,
    And felt and touch'd them, a substantial dread:
    The rest was conjured up from tragic fictions,
    And mournful Calendars of true history,
    Remembrances and dim admonishments.
    "The horse is taught his manage, and the wind
    Of heaven wheels round and treads in his own steps,
    Year follows year, the tide returns again,
    Day follows day, all things have second birth;
    The earthquake is not satisfied all at once."
    And in such way I wrought upon myself,
    Until I seem'd to hear a voice that cried
    To the whole City, "Sleep no more."

    (William Wordsworth, "The Prelude, or
    Growth of a Poet's Mind")


    6. She sleeps on soft, last breaths

    She sleeps on soft, last breaths; but no ghost looms
    Out of the stillness of her palace wall,
    Her wall of boys on boys and dooms on dooms.

    She dreams of golden gardens and sweet glooms,
    Not marvelling why her roses never fall
    Nor what red mouths were torn to make their blooms.

    The shades keep down which well might roam her hall.
    Quiet their blood lies in her crimson rooms
    And she is not afraid of their footfall.

    They move not from her tapestries, their pall,
    Nor pace her terraces, their hecatombs,
    Lest aught she be disturbed, or grieved at all.

    (Wilfred Owen, "The kind ghosts")

    7. What is more gentle than a wind in summer ?

    What is more gentle than a wind in summer?
    What is more soothing than the pretty hummer
    That stays one moment in an open flower,
    And buzzes cheerily from bower to bower?
    What is more tranquil than a musk-rose blowing
    In a green island, far from all men’s knowing?
    More healthful than the leafiness of dales?
    More secret than a nest of nightingales?
    More serene than Cordelia’s countenance?
    More full of visions than a high romance?
    What, but thee Sleep? Soft closer of our eyes!
    Low murmurer of tender lullabies!
    Light hoverer around our happy pillows!
    Wreather of poppy buds, and weeping willows!
    Silent entangler of a beauty’s tresses!
    Most happy listener! when the morning blesses
    Thee for enlivening all the cheerful eyes
    That glance so brightly at the new sun-rise.

    [ ... ]

    (John Keats, "Sleep and Poetry")

    8. When most I wink, then do mine eyes best see

    When most I wink, then do mine eyes best see,
    For all the day they view things unrespected;
    But when I sleep, in dreams they look on thee,
    And darkly bright, are bright in dark directed.

    Then thou, whose shadow shadows doth make bright,
    How would thy shadow's form form happy show
    To the clear [day]1 with thy much clearer light,
    When to unseeing eyes thy shade shines so?

    How would, I say, mine eyes be blessed made
    By looking on thee in the living day,
    When in dead night thy fair imperfect shade
    Through heavy sleep on sightless eyes doth stay?

    All days are nights to see till I see thee,
    And nights bright days when dreams do show thee me.

    (William Shakespeare, Sonnet 43 )
    Dernière modification par The Fierce Rabbit ; 27/01/2022 à 16h27.

  12. #32
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    Désolé, vraiment, je me suis lancé dans cela avoir vraiment pris le temps de regarder tout ce qui précédait.
    Il y a de mon fait plein de doublons et redites, je suis hors délai pour les ôter. Merci à qui en a la possibilité de le faire pour moi.
    Mes excuses derechef.

  13. #33
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    On a droit à tout et même à d'autres versions des nocturnes déjà présents. Quant aux doublons c'est inévitable. Bon si c'est même oeuvre mêmes(s) interprète(s) on peut supprimer sinon non et encore moins quand il y a les textes (pas toujours si connus que ça...)
    Il s'engendre beaucoup d'abus au monde ou, pour le dire plus hardiment, tous les abus du monde s'engendrent de ce qu'on nous apprend à craindre de faire profession de notre ignorance.

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  14. #34
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    Sorry néanmoins, j'eusse dû être plus attentif.
    Peut-on SVP corriger le post #26, c'est bien sûr The Fairy Queen de Purcell. Merci.

  15. #35
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    La Notte - Liszt







    d'après La Notte du tombeau de Julien de Médicis par Michel-Ange, nouvelle sacrtistie de la basilique Saint-Laurent à Florence.




  16. #36
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    Une Nuit à Venise - Johann Strauss II



    Si l'on veut l'opérette entière, YT en a plein !

  17. #37
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    Winternacht - Richard Strauss



    Nachtlied - Reger



    Nachtlied - Mendelssohn

    Dernière modification par The Fierce Rabbit ; 27/01/2022 à 17h46.

  18. #38
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    La Notte, BOF du film d'Antonioni - Giulio Gaslini


  19. #39
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    Tacea la notte placida, du Trouvère - Verdi



    Ô nuit d'amour, ciel radieux !, de Faust - Gounod



    Ô nuit, sous tes ailes obscures, de Roméo et Juliette - Gounod



    Romance de Nadir, des Pêcheurs de Perles - Bizet

    Dernière modification par The Fierce Rabbit ; 27/01/2022 à 18h13.

  20. #40
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    Sérénade de Méphisto, de La Damnation de Faust - Berlioz



    Sérénade de Méphisto, de Faust - Gounod



    Notte - Respighi

    Dernière modification par The Fierce Rabbit ; 27/01/2022 à 18h39.

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