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Discussion: Parler de « musique classique » arabe ... ça veut dire quoi ?

  1. #1
    Administrateur Avatar de Philippe
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    octobre 2007
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    Parler de « musique classique » arabe ... ça veut dire quoi ?

    Je ne sais pas si ce sujet (dont j'ai eu bien du mal à trouver le titre ...) en intéressera plus d'un, mais comme certains le savent déjà ici, j'ai vécu et travaillé près de vingt ans en pays arabes, ce qui m'a permis d'apprendre la langue (je l'ai forcément presque totalement « oubliée » depuis, n'ayant plus jamais eu l'occasion de la pratiquer à l'oral depuis mon retour définitif en Belgique en 2001) mais aussi de découvrir la musique de ce qu'il est convenu d'appeler « la musique classique » arabe, ce qui n'a pas beaucoup de sens car les concepts n'ont strictement rien à voir avec ce dont nous parlons habituellement (?) ici :
    Voici en entame deux liens qui permettraient le cas échéant au lecteur d'y voir un peu plus clair (car le sujet est particulièrement complexe), et dont je vous conseille la lecture si ce sujet vous intéresse :
    https://www.elkalaa.org/les-musiques...que-classique/
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Musique_arabe


    Je ne suis pas un grand « fan » des fils YouTube, je préfère les sujets de fond où l'on parle et où l'on échange - ce qui est devenu rarissime sur ce forum ...

    Néanmoins je commencerai par cette publication, une adaptation au oud par le grand vituose Riad El Sonbaty de El Atlal de l'immense Oum Kalthoum, dont on a déjà parlé ici.
    Si cela intéresse, nous pourrions, chacun que nous sommes, compléter ce thread de ... 2009 , qui s'était terminé un peu en nouilles mais c'était cela moi la « belle » époque du forum, il y avait des participants, ça discutait ferme et c'était « vivant » - grâce à d'autre publications (une par topic), un peu comme comme j'avais tenté de le faire avec ce thread consacré à Oum Kalthoum.

    Voici par quoi je commence :

    Al atlal - Riad El Sonbaty

  2. #2
    Administrateur Avatar de Philippe
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    octobre 2007
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    Si l'on essaye de parler de (et pour certains, peut-être, de découvrir) la « musique classique arabe » il faut évidemment circonscrire le répertoire et distinguer ce que les amateurs n'hésitent pas en effet de parler de « musique classique arabe » - par opposition avec les (trop) nombreux « artistes » de variété actuels qui à mon sens ne réalisent essentiellement que des productions d'une médiocrité pire encore que celle que nous pouvons observer dans l'univers musical occidental de variété actuel (mais bon, je suppose qu'il s'agit d'une question de goût) - ce qui n'a pas toujours été le cas, je me souviens bien de chansons « de variété » qui m'ont enchanté depuis voici 20 ou 30 ans ans, et que je continue à écouter de temps en temps.
    Rien de tel dans le milieu musical arabe : pour tenter un début de réponse à la question initiale, j'imagine que l'on peut dans un premier temps citer certains artistes (décédés aujourd'hui pour la plupart) et que le public arabe considère lui-même comme des artistes « classiques ». C'est un peu dans cet esprit que je vous ai proposé, hier, cette magnifique interprétation au oud de Riad El Sonbaty.

    Aujourd'hui je vous parlerai un peu d'un autre interprète « classique » de la chanson arabe - mais faut-il parler ici de « musique classique » ou de « chanteurs arabes classiques » ? La question reste ouverte.

    Farid El Atrache fait incontestablement partie de ces derniers. Personnage singulier, acteur reconnu également de nombreux films, réputé à la fois pour une musique et des paroles généralement d'une grande tristesse, il vécut conjointement à cela une vie privée assez diversifiée , multipliant les maîtresses, au point de tomber amoureux de la reine épouse du dernier roi d'Égypte, Farouk 1er, après son divorce, juste avant le coup d'état qui renversa ce dernier en 1952 (non vous n'êtes pas sur Paris-Match ... ) ; mais plusieurs circonstances avant tout d'ordre politique lui interdirent de consolider cette relation, ce qui conduisit Farid à un état dépressif profond et à une dégradation générale de son état de santé, qui le menèrent à la mort en 1974.

    Voici de lui une oeuvre qui personnellement m'émeut particulièrement. Si celle-ci vous touche également, vous trouverez facilement d'autres interprétations d'El Atrache sur YouTube



    Awel Hamsa - Farid El Atrache

  3. 16/04/2022 14h41
    Motif
    Tout bien considéré, inutile, c’est temps et peine perdus.

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