Haitink - LSO - Pleyel 19 juin

[Philippe95]

Pas le temps de développer là mais si Florent ou Didier veulent bien suppléer ma flemme momentanée ...
juste pour dire que ce concert, qui n'aurait pu être qu'un parmi d'autres avec un programme très rebattu, fut absolument génial pour les 2 Strauss (Don Juan et Heldenleben) et d'un classicisme un peu désuet mais tellement classe dans la petite sol mineur de Mozart.
Un orchestre, le LSO, que j'ai eu plaisir à retrouver après les désastres Gergiev, et un chef, un maître au beau sens du terme, qui sert la musique au lieu de s'en servir.
Après Levine, Muti, Salonen, Dohnanyi, Boulez et l'époustouflant Jansons avec le Concertgebouw, un fabuleux concert qui termine bien cette saison orchestrale à Pleyel.

[sophie]

Quel dommage! J'en veux à mon chef qui nous a collé une présentation à 19h sur le verre et l'habitat. Quelle poisse!

[Mikal]

Pas le temps de développer là mais si Florent ou Didier veulent bien suppléer ma flemme momentanée ...
juste pour dire que ce concert, qui n'aurait pu être qu'un parmi d'autres avec un programme très rebattu, fut absolument génial pour les 2 Strauss (Don Juan et Heldenleben) et d'un classicisme un peu désuet mais tellement classe dans la petite sol mineur de Mozart.
Un orchestre, le LSO, que j'ai eu plaisir à retrouver après les désastres Gergiev, et un chef, un maître au beau sens du terme, qui sert la musique au lieu de s'en servir.
Après Levine, Muti, Salonen, Dohnanyi, Boulez et l'époustouflant Jansons avec le Concertgebouw, un fabuleux concert qui termine bien cette saison orchestrale à Pleyel.

Entièrement d'accord -une fois n'est pas coutume - avec Philippe, le Richard Strauss d'Haitink m'a même arraché des larmes, c'est vous dire si ce concert m'a pris aux trippes. Un grand moment, un orchestre en état de grâce, un Haitink plus narratif et conteur que jamais, et la re-découverte d'une musique que je ne croyais aimer que très moyennement...

J'aurais l'occasion de revenir sur les autres grands moments de la saison 2007-2008, mais pardonne moi Philippe, les deux concerts Muti/Chicago font parti des grandes déceptions avec le concert dont tu as parlé (Gergiev/LSO, 7e de Mahler).