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Discussion: Fredo Delius, the bad guy

  1. #21
    Membre Avatar de Mzlo
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    Re : Fredo Delius, the bad guy

    Je pense que le néophyte aura meilleur compte d'aller voir du côté de Debussy que de Délius. Il y trouvera davantage matière à enrichissement.
    Je ne considère pas qu'ils sont du même calibre.

    Délius fait parti de ces compositeurs pour mélomanes avancées en mal de découvertes. Très bien qu'il soit documenté au disque mais il y a tant affaire par ailleurs que celui qui ferait l'impasse ne manquerait pas grand chose.

  2. #22
    Membre Avatar de Couack
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    Re : Fredo Delius, the bad guy

    Citation Envoyé par Mzlo Voir le message
    Je pense que le néophyte aura meilleur compte d'aller voir du côté de Debussy que de Délius. Il y trouvera davantage matière à enrichissement.
    Je ne considère pas qu'ils sont du même calibre.

    Délius fait parti de ces compositeurs pour mélomanes avancées en mal de découvertes. Très bien qu'il soit documenté au disque mais il y a tant affaire par ailleurs que celui qui ferait l'impasse ne manquerait pas grand chose.
    Je suis d'accord avec vous sur le fait que Debussy est un compositeur plus important que Delius - d'ailleurs Delius a subi l'influence de Debussy comme beaucoup d'autres. De là à dire qu'il y aura davantage matière à enrichissement personnel c'est une autre histoire : la sensibilité de Delius est différente de celle de Debussy, et me semble tout aussi enrichissante, même si contrairement à Debussy il n'a pas révolutionné l'histoire de la musique.

    Sibelius a aussi été influencé par Debussy, et c'est un compositeur qui occupe une place analogue à celle de Delius dans l'histoire de la musique - pour autant je n'irai pas décourager les néophytes d'aller écouter Sibelius. D'autant moins que Sibelius et Delius sont des compositeurs plus faciles d'approche que Debussy, et seraient donc plus indiqués pour un début dans ce type de musique impressionniste.

  3. #23
    Modérateur Avatar de lebewohl
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    Re : Fredo Delius, the bad guy

    Sibelius est impressionniste?

    On m'dit rin...

  4. 04/08/2008 17h25


  5. #24
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    Re : Fredo Delius, the bad guy

    J'ai ouvert cette petite rubrique Délius, car Vincent et monsieur Couack m'ont dit d'insister sur ce bonhomme pour lequel je n'affichais que dédain. Peu importe de savoir si tel compositeur est plus important qu'un autre, l'essentiel est de découvrir, d'aimer ou de ne pas aimer et de faire partager.
    Je n'ai aucune affinité avec Mozart mais je n'irai pas balancer ici que Skalkottas est plus important que Wolfgang. Pourtant je dois écouter 100 oeuvres de Skalkottas contre une de Mozart dans une année.
    Délius, peut également être une approche générale de la musique anglaise. Si en découvrant Délius, un mélomane gratte un peu et découvre Finzi, Ireland, Elgar, Walton et même VW ou Ben, c'est formidable.
    J'ai bien aussi compris que l'on pouvait découvrir Délius après avoir approché les ténors britanniques, je suis con mais y'a des limites. Si, si ...
    Dominique

  6. #25
    Membre Avatar de Couack
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    Re : Fredo Delius, the bad guy

    Citation Envoyé par lebewohl Voir le message
    Sibelius est impressionniste?

    On m'dit rin...
    bon ben il est quoi alors ?

  7. #26
    Membre Avatar de Couack
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    Re : Fredo Delius, the bad guy

    Citation Envoyé par Dominique Voir le message
    Délius, peut également être une approche générale de la musique anglaise. Si en découvrant Délius, un mélomane gratte un peu et découvre Finzi, Ireland, Elgar, Walton et même VW ou Ben, c'est formidable.
    A mon avis, Delius est beaucoup plus personnel que Finzi ou que Ireland - et vaut le coup qu'on l'écoute pour lui-même plutôt que comme un pis-aller. Tu as essayé Brigg Fair et la Florida Suite ? Je suis pas un grand fan de Sea Drift, si c'est par là que tu es venu à Delius...

  8. #27
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    Re : Fredo Delius, the bad guy

    Ouaip, j'ai engrangé pas mal de poèmes symphoniques. La musique de chambre n'est pas désagréable mais je la trouve moins convaincante.
    Pas d'accord pour Finzi, qui est à mon sens un remarquable compositeur.
    Dominique

  9. #28
    Membre Avatar de Tiomkin
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    Re : Fredo Delius, the bad guy

    Citation Envoyé par Couack Voir le message
    A mon avis, Delius est beaucoup plus personnel que Finzi ou que Ireland - et vaut le coup qu'on l'écoute pour lui-même plutôt que comme un pis-aller. Tu as essayé Brigg Fair et la Florida Suite ? Je suis pas un grand fan de Sea Drift, si c'est par là que tu es venu à Delius...
    La Florida Suite est absolument superbe.

  10. #29
    Membre Avatar de Couack
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    Re : Fredo Delius, the bad guy

    Citation Envoyé par Tiomkin Voir le message
    La Florida Suite est absolument superbe.
    Je dirais même plus : la Florida Suite est absolument superbe. Je connais pour ma part le forcément excellent enregistrement de Mackerras acquis a un prix prohibitif au temps du label Argo - réédité depuis chez Decca dans la collection 2CD, que je ne possède pas mais qui doit réunir à vue de nez les 2 cd parus chez Argo.



    Il y a aussi Brigg Fair dedans, donc Domi, jette-toi dessus - et si tu n'aimes toujours pas, alors je pense que tu peux laisser tomber.

    Gilles

  11. #30
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    Re : Fredo Delius, the bad guy

    Citation Envoyé par Dominique Voir le message
    Ouaip, j'ai engrangé pas mal de poèmes symphoniques. La musique de chambre n'est pas désagréable mais je la trouve moins convaincante.
    Oui, je suis d'accord avec toi sur la musique de chambre, c'est pas extraordinaire. La Florida Suite par contre...

  12. #31
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    Superbe documentaire de près d'une heure sur cet étonnant compositeur :
    Discovering Delius - A Portrait of Frederick Delius#

    A ne pas louper !

  13. #32
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    Un grand merci, Erwan , pour ce documentaire sur Delius que je viens de regarder intégralement et qui est en effet superbe.

    J'ai été particulièrement touché d'y voir à plusieurs reprises Eric Fenby, qui fut l'assistant de Delius à la fin de la vie de ce dernier et qui eut l'occasion, beaucoup plus tard (années 1980), de diriger et d'enregistrer dans d'excellentes conditions la plupart des oeuvres orchestrales - avec ou sans choeurs - du compositeur.

    Je pense plus spécialement aux deux premiers albums (l'un simple, l'autre double) que j'ai montrés au post 14 et qui me servirent, en quelque sorte, de "porte d'entrée" dans cette musique. Disposer à cette occasion, pour les pièces faisant appel à des solistes vocaux, de chanteurs aussi remarquables que la soprano Felicity Lott ou le ténor Anthony Rolfe Johnson était pour moi "le rêve" (), si je puis dire...

    Jacques

  14. #33
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    J'ai aussi été très heureux de voir Eric Fenby s'exprimer à plusieurs reprises. Ses enregistrements chez Unicorn-Kanchana ("The Delius Collection") sont très recommandables, en particulier l'extraordinaire poème symphonique de trente minutes The Song of the High Hills qui n'est pas si souvent enregistré. On peut lire de larges extraits de son livre-témoignage Delius as I knew him sur Google Books.

    http://books.google.fr/books?id=gEpr...page&q&f=false

    J'ai trouvé passionnant ce que j'ai lu et je l'ai aussitôt commandé pour la somme faramineuse de 0,01 £ sur Amazon.co.uk. Ce livre a fait l'objet d'une adaptation cinématographique en 1968 (A Song of Summer). On peut en visionner de rares extraits sur Youtube. Le moins qu'on puisse dire c'est que le compositeur n'apparaît pas sous un jour des plus sympathiques. L'était-il vraiment de toute façon ? Nietzschéen endurci, athée intransigeant aux idées bien arrêtées, ce n'est pas le premier adjectif qui me vient à l'esprit. Reste sa musique, "so beautiful & exquisite" comme le dit si bien Fenby dans ce documentaire.

    La première biographie française par Jérôme Rossi, compositeur ( http://www.jeromerossi.com/ ) et maître de conférence à Paris-Sorbonne, véritable spécialiste de Delius en France est parue il y a quelques mois aux éditions Papillon, dans la collection « Mélophiles". Je n'ai pas encore lu cet ouvrage.





    On peut également télécharger des fichiers PDF très intéressants à partir de son site internet consacré au compositeur : http://fdelius.free.fr/bdonne.htm

    - Polytonalité et polymodalité chez Delius
    - A Village Romeo and Juliette de Frederick Delius
    - L'image de Delius et de ses contemporains anglais en France
    - Etude comparee des structures melodiques chez Grieg et Delius
    - Fennimore und Gerda, vers la modernité (J-P Heberle)
    Dernière modification par Erwan ; 19/12/2010 à 14h53.

  15. #34
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    Ce disque sortira le 07/04 prochain. Apparemment Sir Andrew Davis a pris la succession de feu Richard Hickox chez Chandos (cf. volume 2 des oeuvres orchestrales de Holst). C'est regrettable que ce dernier ne soit plus en vie parce qu'il avait de réelles affinités avec le compositeur de Grez-sur-Loing. Il avait déjà enregistré Appalachia, une oeuvre finalement assez rare au disque, pour Decca (le disque est ressorti chez Eloquence). Je lui préfère la version Barbirolli (EMI), plus flamboyante, notamment dans l'apothéose et le chant d'esclave du final. The Song of the High Hills est une pièce magistrale et j'ai hâte d'en entendre une nouvelle interprétation. Là aussi il existe peu de versions : Beecham (en mono, Naxos Historical), Fenby (Unikorn-Kanchana), Sir Groves (EMI, couplé avec l'opéra Koanga), Mackerras aussi semble-t-il (mais jamais entendu).

    Bon, en même temps Sir Andrew Davis a aussi des affinités avec Delius et ce disque le montre bien :



    Très bonne version du poème symphonique "Paris - The Song of a Great City"

    J'en profite aussi pour signaler que l'article Delius du Wikipedia anglais a été réécrit de fond en comble et qu'il est nettement plus fourni que la précédente mouture : http://en.wikipedia.org/wiki/Frederick_Delius
    Dernière modification par Erwan ; 06/03/2011 à 13h26.

  16. #35
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    EMI a sorti récemment 4 coffrets pour célébrer le cinquantième anniversaire de la disparition du grand chef anglais Sir Thomas Beecham.



    CD1
    Over the Hills and Far Away
    Sleigh Ride
    Brigg Fair
    Florida Suite
    Marche Caprice

    CD2
    Dance Rhapsody No. 2
    Summer Evening
    On Hearing the First Cuckoo in Spring
    Summer Night on the River
    A Song before Sunrise
    Fennimore and Gerda – Intermezzo
    Irmelin Prelude Songs of Sunset

    CD3
    Dance Rhapsody No. 1 (1952)
    Violin Concerto (1946)
    The Song of the High Hills (1946)
    Paa Vidderne - On the Mountains (1946)

    CD4
    A Village Romeo and Juliet – Scenes 1-4 (1948)

    CD5
    A Village Romeo and Juliet - Scenes 5-6 (1948)
    Sea Drift (1951)

    CD6
    German – Gypsy Suite
    Bantock – Fifine at the Fair
    Bax – The Garden of Fand
    Lord Bertners – The Triumph of Neptune – excerpts

    Royal Philharmonic Orchestra / Sir Thomas Beecham

    Le volume "musique anglaise" est essentiellement consacré à Delius et reprend en grande partie les enregistrements parus dans la collection des "Great Recordings of the Century". Les deux premiers disques sont en stéréo, le reste est en mono mais le son est très bon (et meilleur que chez Naxos pour l'opéra A Village Romeo and Juliet) comme on peut s'en apercevoir sur Musicme :

    http://www.musicme.com/#/Sir-Thomas-...991554-03.html

    Le poème symphonique Paa Vidderne est une découverte pour moi.
    Il existe bien un autre enregistrement de ce poème symphonique chez Marco Polo mais son interprétation est très médiocre à la différence de celui-ci.
    Dernière modification par Erwan ; 14/03/2011 à 22h55.

  17. #36
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    La Radio Suisse Romande a récemment consacré 5 heures à Delius dans le cadre de l'émission "Musique en mémoire" (lundi 14 - vendredi 18 mars). Jérôme Rossi, le premier biographe français du compositeur, dont j'ai montré l'ouvrage au post #33, était l'invité de Jean-Luc Rieder.

    Pour une raison mystérieuse seules les trois premières émissions peuvent être écoutées en ligne et/ou téléchargées. Je ne leur ai pas encore écrit pour demander la suite mais je vais sans doute le faire, ayant trouvé ces trois premiers volets passionnants.

    http://www.rsr.ch/#/espace-2/program...ate=14-03-2011
    http://www.rsr.ch/#/espace-2/program...ate=15-03-2011
    http://www.rsr.ch/#/espace-2/program...ate=16-03-2011

  18. #37
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    Merci beaucoup, Erwan , d'avoir signalé ça !

    A toutes fins utiles, je signale cet autre lien, qui est peut-être plus commode.

    Il donne directement accès à cinq émissions d'une heure sur Delius ("iTunes Preview" avec dates "à l'anglaise" : 3/14/11 - 3/15/11 - 3/16/11 - 3/17/11 et 3/18/11), qui en effet peuvent être entendues et "podcastées" .

    Mais attention : la disponibilité ne dure qu'un mois après chaque émission.

    Jacques
    Dernière modification par Jacques ; 28/03/2011 à 01h19.

  19. #38
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    Bonjour.

    Je suis depuis un moment plongé dans ce coffret 5 CDs:



    Habituellement je m'efforce de parler plutôt de ce que j'aime bien mais là je suis partagé, à tout le moins. J'ai un peu l'impression d'écouter un Debussy allemand abusant de mélodies à haute teneur en saccharose, avec une forme encore plus dispersée et passablement moins de métier. La manière d'utiliser les basses de l'orchestre et le rôle des cordes graves ou des cuivres font très germano-centrées, et l'utilisation de passages abscons de Nietzsche dans la "Mass of life" n'aide pas - d'autant que, pour cette dernière œuvre, j'ai en vain attendu un thème marquant. J'estime aussi que "Arabesk", création essentielle de son auteur dit sir Thomas, est un naufrage total, avec ses mélodies mille fois entendues et son écriture vocale impossiblement gauche.
    A côté de ça, il y a des réussites mineures et sympathiques comme les "North Country Sketches" (là c'est du Debussy tout craché, et ça ne marche pas mal selon moi), la fin de "Hassan" et son côté "bazar de film hollywoodien de série B"," Over the Hills and Far Away", très agréable avec des thèmes plus marquants que d'habitude, ou "Paris", grande forme qui pour une fois ne part pas dans tous les sens.
    Pour résumer, je n'ai pas franchement l'impression d'avoir été frôlé par l'aile du génie. Est-ce grave?

    La seule certitude que j'ai, c'est d'être dans le doute. (Pierre Desproges)

  20. #39
    Modérateur Avatar de lebewohl
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    Il s'engendre beaucoup d'abus au monde ou, pour le dire plus hardiment, tous les abus du monde s'engendrent de ce qu'on nous apprend à craindre de faire profession de notre ignorance.

    Montaigne

  21. #40
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    Oui, très.

    Ceci-dit je suis d'accord pour la Mass of Life et d'une manière générale pour ce qui est des voix : Delius ne sait pas écrire pour elles ni pour ce qu'elles expriment. Il n'a guère de sensibilité pour le lyrisme vocal et aucune pour la signification des mots. Je vois un peu ses opéras comme de grands poèmes symphoniques avec voix obligées. Une exception dans tout ça, le traitement original de certains choeurs dans Koanga ou le final d'Appalachia qui témoigne d'une observation sur le terrain des negro spirituals lors de son séjour en Floride. Je trouve ces chants et leur rythme vraiment délectables. J'aime aussi son goût pour les choeurs sans paroles (The Song of The High Hills).

    Dans son bouquin Eric Fenby livre un témoignage intéressant :

    I often gathered from his remarks, whilst listening
    to music with him, that he regarded voices in the
    nature of a necessary encumbrance. There were
    certain works in which one could not very well do
    without them, yet they were a nuisance all the same.
    Often, during relays of his choral works in which one
    guessed that the microphone had been placed in
    such a position as to give undue prominence to the
    voices, he would say, 'Can't you get the Orchester any
    louder ?' (He always used the German form of the
    word.) *It doesn't matter so much about my hearing
    the singers. The Orckester - the Orchester is the chief
    thing I want to hear.* It was the same in listening to
    Wagner. 'Never mind so much about the singers, or
    even what they are singing about; the narrative is in
    the Orchester.*

    What he did understand in writing for voices was
    the colour of choral sound, and the peculiar emphasis
    and choice of voice a particular line needed if it was
    to tell effectively in the harmonic texture. [...]
    The root of his insensibility to the music of words
    was, I think, a certain lack of literary taste.

    Eric Fenby, Delius as I knew him, p.202-203

    Pour la Mass of Life vous n'avez pas aimé l'Andante "On the Mountains" qui ouvre la seconde partie ? Je trouve ce passage sublime. J'ai par contre énormément de mal avec les choeurs homophoniques dont il semble raffoler et qu'il utilise essentiellement pour leur puissance "de masse" (cf. 1er mouvement )

    Pour ce qui est de la "forme", Delius s'en fichait complètement. Ca ne me dérange pas du tout dans ses miniatures symphoniques ou ses opéras, par contre j'ai beaucoup plus de mal avec ses concertos qui se présentent tous en un seul mouvement et comme un flot rhapsodique continu où l'instrument concertant ne se tait jamais.

    Depuis mon dernier message j'ai écouté le nouveau disque de Davis et j'ai trouvé son Appalachia très décevant, en particulier son final. Pour moi, concernant cette oeuvre, la version Barbirolli est définitive.

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