Mais ce que je veux dire est qu'il est sans objet de vouloir définir une norme. Il n'est ni normal, ni anormal d'aimer ou non un compositeur, qu'il soit un Berio ou un autre.
Et un jugement personnel ne constitue pas un bon critère de valeur.
Bien d'accord avec vous, sauf que dans beaucoup de cas, on vous attachera une étiquette "vieille vipère réac" ou autre (ce qui sous-entend que justement, l'on n'est pas normal) si vous laissez entendre un point de vue tel que celui que j'émets actuellement. Pourtant, ce n'est que chose à moitié exacte de dire que la musique de Berio vieillit mal (et vieillira encore plus mal dans les années à venir)
Vous n'aimez pas les Sequenza, mais elles ont déjà eu une influence sur d'autres compositeurs comme Jolivet qui a lui aussi, entre autres pour la flûte, écrit des euvres qui étendent le "territoire" habituel de l'instrument, obligeant l'interprète à sortir de sa "zone de confort". C'est aussi ainsi que la technique instrumentale progresse.
Si écrire des accords de quinzième au violon est une source de progrès, le malheureux est bien mal en point. Désolé, je fais de l'ironie à mon tour, mais franchement, l'idée de progrès en musique me semble vraiment, vraiment, inepte...
Bien à vous,
Vincent