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Discussion: Rheingold depuis Bayreuth

  1. #1
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    Rheingold depuis Bayreuth

    J'ai écouté la retransmission et j'ai été emballé par une direction (Krystian Thielemann) à la fois précise et survoltée et la prestation des chanteurs, excepté malheureusement le chanteur qui faisait Donner: très belle voix de baryton-basse, mais c'était faux!

    Un Wotan (Dohmen) impressionnant. Nous verrons aujourd'hui dans Walküre s'il a la même autorité vocale. Un Alberich (je ne sais pas qui c'est) absolument effrayant! Jamais je n'ai entendu un Alberich aussi irréprochable.

    Les Filles du Rhin, magnifiques ensembles. Un Loge superbe de santé vocale, un Mime à l'égal de son frère.

    A demain pour le reste!

  2. #2
    Membre Avatar de Mzlo
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    Re : Rheingold depuis Bayreuth

    Thielemann précis et survolté???? Il a contracté la danse de St Guy?

  3. #3
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    Re : Rheingold depuis Bayreuth

    C'est ce qui m'a semblé. Pourquoi, tu le connais? Qu'en penses-tu en général?

  4. #4
    Membre Avatar de Theo B
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    Re : Rheingold depuis Bayreuth

    J'avais quasiment détesté son concert Brahms/Schumann au TCE cette année, et moyennement apprécié son disque Beethoven/Brahms. Mais ce que tu dis, Olivier, ne m'étonne pas: il est bien plus chez lui avec Wagner (et Bruckner ou Schoenberg, sans doute): si l'on oublie les chanteurs, son Tristan est remarquable.

  5. #5
    Membre Avatar de Mzlo
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    Re : Rheingold depuis Bayreuth

    La première fois que je l'ai entendu par hasard à la radio. Maîtres Chanteurs à Bayreuth. Croyant que Barenboïm était à la baguette, je me suis convaincu à ce que j'entendais qu'il était souffrant, se tenant à deux mains son estomac de douleur tout en s'efforçant de diriger.
    Tout ce que j'ai entendu de Thielemann depuis est du même tonneau même si à force de bourrage de crâne Carlo Maria a tenté de me convaincre du contraire.

    Un système qui ne voit pas plus loin que le bout d'une phrase musicale, triturée, torturée, avec un tempo fluctuant, mise en relief de petits détails et de longs tunnels, le tout appliqué à toutes les sauces et ressorti invariablement quel que soit le compositeur.

    La plupart du temps, il se montre assez imprécis. Peu aidé, par son esthétique de l'attaque pâteuse.
    Transformer les cors de l'orchestre philharmonique de Munich en coussins péteurs n'est pas le moindre de ses exploits.
    Je ne sais pas si on tient, avec lui le chef le plus mauvais de sa génération, mais le plus surévalué assurément.

  6. #6
    Membre Avatar de Jürgen
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    Re : Rheingold depuis Bayreuth

    Citation Envoyé par Olivier Voir le message
    Un Alberich (je ne sais pas qui c'est) absolument effrayant! Jamais je n'ai entendu un Alberich aussi irréprochable.
    Il s'agissait d'Andrew Shore, selon le programme. Quelqu'un d'autre l'a déjà entendu ?

    Jürgen

  7. #7
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    Re : Rheingold depuis Bayreuth

    C'est sur quelle radio ? Personne a Bayreuth pour surveiller la qualité, voulez-vous que je me dévoue pour le forum ?

  8. #8
    Membre Avatar de Zimrilim
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    Re : Rheingold depuis Bayreuth

    Citation Envoyé par Mzlo Voir le message
    La première fois que je l'ai entendu par hasard à la radio. Maîtres Chanteurs à Bayreuth. Croyant que Barenboïm était à la baguette, je me suis convaincu à ce que j'entendais qu'il était souffrant, se tenant à deux mains son estomac de douleur tout en s'efforçant de diriger.
    Tout ce que j'ai entendu de Thielemann depuis est du même tonneau même si à force de bourrage de crâne Carlo Maria a tenté de me convaincre du contraire.

    Un système qui ne voit pas plus loin que le bout d'une phrase musicale, triturée, torturée, avec un tempo fluctuant, mise en relief de petits détails et de longs tunnels, le tout appliqué à toutes les sauces et ressorti invariablement quel que soit le compositeur.

    La plupart du temps, il se montre assez imprécis. Peu aidé, par son esthétique de l'attaque pâteuse.
    Transformer les cors de l'orchestre philharmonique de Munich en coussins péteurs n'est pas le moindre de ses exploits.
    Je ne sais pas si on tient, avec lui le chef le plus mauvais de sa génération, mais le plus surévalué assurément.
    Je ne connais pas bien ce chef, mais je l'ai entendu une fois au TCE dans la 8e de Bruckner, et j'ai trouvé ça très bien !
    Frédéric
    Il vaut mieux mobiliser son intelligence sur des conneries que mobiliser sa connerie sur des choses intelligentes.Proverbe Shadok

  9. #9
    Membre Avatar de Tiomkin
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    Re : Rheingold depuis Bayreuth

    Citation Envoyé par Agamemnon Voir le message
    C'est sur quelle radio ? Personne a Bayreuth pour surveiller la qualité, voulez-vous que je me dévoue pour le forum ?
    Tiens oui, c'est sur quelle radio?

  10. #10
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    Re : Rheingold depuis Bayreuth

    Citation Envoyé par Mzlo Voir le message
    La première fois que je l'ai entendu par hasard à la radio. Maîtres Chanteurs à Bayreuth. Croyant que Barenboïm était à la baguette, je me suis convaincu à ce que j'entendais qu'il était souffrant, se tenant à deux mains son estomac de douleur tout en s'efforçant de diriger.
    Tout ce que j'ai entendu de Thielemann depuis est du même tonneau même si à force de bourrage de crâne Carlo Maria a tenté de me convaincre du contraire.

    Un système qui ne voit pas plus loin que le bout d'une phrase musicale, triturée, torturée, avec un tempo fluctuant, mise en relief de petits détails et de longs tunnels, le tout appliqué à toutes les sauces et ressorti invariablement quel que soit le compositeur.

    La plupart du temps, il se montre assez imprécis. Peu aidé, par son esthétique de l'attaque pâteuse.
    Transformer les cors de l'orchestre philharmonique de Munich en coussins péteurs n'est pas le moindre de ses exploits.
    Je ne sais pas si on tient, avec lui le chef le plus mauvais de sa génération, mais le plus surévalué assurément.
    Non, là nous ne parlons pas de la même chose. Les tempi étaient d'une grande rigueur, admirablement bien choisis et gérés selon la phrase musicale et le texte, d'une grande lisibilité structurelle. Les petits détails, ça oui ils y étaient, mais pris dans l'ensemble de la phrase musicale et du mouvement, ou du non-mouvement. Je n'ai pas entendu ça depuis Furtwängler. Les attaques, parlons-en, des attaques! D'une clarté absolue, des instrumentistes pris dans la vision sublime du chef. Non là nous ne parlons pas du même truc. Ne lui accorderais-tu pas une seconde chance? (ça m'est arrivé aussi).

    Enfin nous avons eu des adieux de Wotan avec un tempo élargi mais nullement ennuyeux! Bonjour la gageure. Grâce à un Wotan rajeuni, autoritaire mais humain, comme je n'en ai jamais entendu, même Théo Adam ne m'a pas ému à ce point. Linda Watson en Brünnehilde, je revois ma copie. Ses aigus sont peut-être difficiles (le Hojotoho de Grimegerde était malheureusement bien mieux réussi), mais quel velouté dans le bas médium! Un Siegmund aux couleurs sombres m'a enthousiasmé.

    Malgré une retransmission qui a souffert de l'amateurisme de l'entreprise contactée. Mais ça c'est un autre problème.

    C'était à la radio nacional de España.

  11. #11
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    Re : Rheingold depuis Bayreuth

    Le nombre de chance que je lui ai accordé..

    J'ai retrouvé ce cas à plusieurs reprises. On me répète "Oui, oui c'est génial" Et j'entends toujours les mêmes travers. Pour une raison simple, Thielemann comme certains artistes applique toujours le même système. Un saucissonage systématique, reflet d'un manque d'imagination assez pathétique.

    Toutefois, le manque de structure est si pâtant avec ce chef que je récuse toutes comparaisons avec ce chef. Je n'aime pas trop les conceptions de Furtwängler mais je ne le mettrai certainement pas dans la même catégorie que Thielemann. On peut ne pas adhérer et reconnaître des mérites. Mais quand il n'y a que de la poudre de perlimpinpin, il faut le reconnaître aussi.

    Je veux bien qu'après nous avoir porté aux pinacles un Gunther Wand agonisant, les nostalgiques des grands chefs allemands tentent de nous faire passer des vessies pour des lanternes mais il ne faut quand même pas pousser.

    Là, c'est un peu comme si on me disait qu'à bicyclette, l'agile, Jane Eaglen avait grimpé l'Alpe d'Huez dans les temps de Carlos Sastre. Ce n'est pas impossible et personne n'avait un chronomètre à la main pour vérifier. Toutefois, je m'autorise à penser l'événement hautement improbable.

    J'ai donc mieux à faire de mon temps que de me coltiner le énième pudding désincarné. Pour cela, je me contente du hasard sur France Mu. Quand sytématiquement, on trouve quelqu'un de mauvais en aveugle. Ce n'est pas bon signe.

  12. #12
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    Re : Rheingold depuis Bayreuth

    C'est dommage, car nous avons tous beaucoup vibré. Souviens-toi de l'an dernier, je n'avais pas pu m'empêcher de manifester mon enthousiasme, notre amie Sophie qui revenait de Bayreuth l'avait fait aussi...

    J'aurais envie de faire avec toi comme avec mes amis qui viennent souper à la maison et qui déclarent ne pas aimer qui le Bordeaux, qui le Côte du Rhône, qui le Beaujolais... Je leur dis "attends" et je leur sors de derrière les fagots le monument... tu me comprends ))

  13. #13
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    Re : Rheingold depuis Bayreuth

    Je ne demande pas mieux. N'étant marié avec personne, j'écoute sans préjugé. Mais pour vibrer avec la tour Montparnasse teutonne, soit il me faudra un bon Alzheimer pour ne plus me souvenir des oeuvres (sera-ce suffisant?) soit il faudra qu'il apprenne à structurer un tantinet.


    A titre indicatif, à quelle chrono la fougue Thielemanienne a ramené ce Rheingold? 3h15?

  14. #14
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    Re : Rheingold depuis Bayreuth

    Aucune lenteur ne m'a spécialement choqué.

  15. #15
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    Re : Rheingold depuis Bayreuth

    je n'ai pas entendu la retransmission radio cette année, mais j'ai vu le Ring à bayreuth l'été dernier, et pour tout dire, j'ai trouvé Thielemann d'un ennui mortel, très chichiteux, mais terne et sans ampleur véritable. D'ailleurs, le son était assez pâteux et sourd, et on n'entendait que les cordes (les bois sonnaient très mal, ce qui est un comble à Bayreuth, les cuivres étaient très incertains). Je sais, pour avoir entendu, entre autres, Barenboim et Levine dans le même théâtre, que le Ring peut sonner beaucoup mieux. Ce qui m'a le plus gêné chez Thielemann, c'est qu'il n'a aucun sens dramatique (sauf si on trouve que ses ralentissements maniérés sont dramatiques) et qu'il ne s'occupe jamais des chanteurs (ni de la mise en scène, mais il faut reconnaître qu'elle est plutôt ratée). Ce qui m'échappe, c'est que le public de bayreuth - qui, en général, adore les chefs le plus lents et les plus bruyants lui fait toujours un triomphe démesuré (là c'était lent, mais pas vraiment bruyant): il doit bien y avoir une raison, mais elle m'échappe.
    Dernière modification par eduardo ; 01/08/2008 à 15h28.

  16. #16
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    Re : Rheingold depuis Bayreuth

    Citation Envoyé par Olivier Voir le message
    Un Siegmund aux couleurs sombres m'a enthousiasmé.
    .
    Pardonne-moi, mais on n'a pas dû entendre la même chose: qu'on puisse discuter du style de Thielemann, je veux bien. Mais trouver que Wottrich est enthousiasmant, alors qu'il est de l'avis général (et du mien) l'un des plus mauvais Siegmund entendu à Bayreuth (et ailleurs) depuis des décennies, là je dis non!

  17. #17
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    Re : Rheingold depuis Bayreuth

    Citation Envoyé par eduardo Voir le message
    je (..) j'ai trouvé Thielemann d'un ennui mortel, très chichiteux, mais terne et sans ampleur véritable. D'ailleurs, le son était assez pâteux et sourd, et on n'entendait que les cordes.(...) Ce qui m'a le plus gêné chez Thielemann, c'est qu'il n'a aucun sens dramatique (sauf si on trouve que ses ralentissements maniérés sont dramatiques) et qu'il ne s'occupe jamais des chanteurs (...)

    Je précise je ne suis pas Edouardo. Philippe pourra confirmer que je n'utilise qu'un seul pseudo.

    Juste une tentative d'explication pour "on n'entendait que les cordes".

    La pâte Thielemannienne est assez épaisse. Les pupitres ne dialoguent jamais et il fait à peine émerger les bois. Dans certaine acoustique, je comprends que cela puisse poser problème.

    A mon avis, le public allemand est nostalgique des grands chefs allemands du passé et est prêt à réserver un triomphe à tout ce qui peut y ressembler de très loin.

  18. #18
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    Re : Rheingold depuis Bayreuth

    Citation Envoyé par Mzlo Voir le message
    La pâte Thielemannienne est assez épaisse. Les pupitres ne dialoguent jamais et il fait à peine émerger les bois. Dans certaine acoustique, je comprends que cela puisse poser problème.

    A mon avis, le public allemand est nostalgique des grands chefs allemands du passé et est prêt à réserver un triomphe à tout ce qui peut y ressembler de très loin.
    Entièrement d'accord avec ton analyse. D'ailleurs je suis allé assez souvent à Bayreuth depuis pas mal d'années et j'ai discuté avec suffisamment de spectateurs (il y en a pas mal qui sont particuièrement "gratinés") pour me rendre compte qu'une bonne partie d'entre eux était complètement sourdingue.

  19. #19
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    Re : Rheingold depuis Bayreuth

    Bonjour Eduardo. Les avis sont partagés. Pour connaître les interprétations du Ring, je trouve le Ring de Böhm, de Levine ou de Solti, pour citer des exemples, autrement plus pâteux, plus confus et plus "chiants" que celui de Thielemann. Les cuivres, nous ne parlons peut-être pas de la même représentation, mais il ne m'a pas semblé qu'il y ait eu quoi que ce soit à signaler. Une grande précision certes. La mise en scène, je ne peux pas dire, car je ne l'ai pas vue. Mais d'un point de vue musicologique, les intentions étaient très bien mises en valeur, sans pathos exagéré ni froideur, pour une musique qui est souvent mal comprise.

  20. #20
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    Re : Rheingold depuis Bayreuth

    Citation Envoyé par Mzlo Voir le message
    Je précise je ne suis pas Edouardo. Philippe pourra confirmer que je n'utilise qu'un seul pseudo.

    Juste une tentative d'explication pour "on n'entendait que les cordes".

    La pâte Thielemannienne est assez épaisse. Les pupitres ne dialoguent jamais et il fait à peine émerger les bois. Dans certaine acoustique, je comprends que cela puisse poser problème.

    A mon avis, le public allemand est nostalgique des grands chefs allemands du passé et est prêt à réserver un triomphe à tout ce qui peut y ressembler de très loin.

    Comment donner des leçons d'acoustique aux gens alors qu'on n'a jamais foutu les pieds dans la salle du festival de bayreuth....

    Le chef le plus lent de ce festival Bayreuth 2008 n'était pas Mr Thielemann (au contraire, ses tempi étaient plutôt allants sauf dans crépuscule où il n'est pas exempt de maniérisme c'est vrai) mais Monsieur Gatti: 4h40 pour la première de Parsifal, 4 h30 le soir où j'ai assisté au spectacle. Je n'ai rien contre les tempi lents mais là, j'ai été gênée par le manque de tension dramatique (exemple: la musique de transformation à l'acte 3).
    Gatti a d'ailleurs essuyé des huées à la première comme quoi, il n'est pas vrai que le public réserve un triomphe aux chefs lents. C'est dommage pour une si belle production avec une mise en scène intéressante. J'espère que Gatti reverra sa direction l'an prochain.
    Pour ma part, je tire mon chapeau à Stephen Gould qui, depuis sa performance à Vienne ce printemps montre qu'il est vraiment le meilleur Siegfried à l'heure actuelle, très très supérieur à Ben Heppner.

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