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Y aurait-il un dépit chez Machart ?
Je suis toujours étonnée de voir la dimension que prend un sujet somme toute anodin, lorsque certains forumistes s'en empare. Un tel sujet ne mérite pas autant d'échanges quelques fois grinçants mais il semble que ce soit inévitable. Fierce Rabbit, pour votre ratatouille un conseil, si vous le permettez, plus d'aubergines que de courgettes. Cela aussi est le privilège de l'âge.
Veuillez excuser ma faute d'orthographe il faut lire 's'en emparent" bien entendu.
Ah c'est que Machart, pour des raisons que je n'ai pas encore élucidées, déchaîne les passions. Heureusement que le Bien, le Beau et le Vrai sont ardemment défendus sur ce forum, cela compense sa vilenie, sa petitesse, sa médiocrité, son incompétence, sa mauvaise foi.
Moi perso des fois il m'agace, des fois il m'amuse ; je le crois meilleur musicien que moi, mais je prends ses commentaires avec un grain de sel. Pas seulement les siens, d'ailleurs. Pour Schrott je n'ai aucune idée, je n'avais jamais entendu parler de cet homme avant le présent débat, pour les frères Alagna, ses propos me semblent moins discutables. Bien sûr qu'Alagne a le droit de faire travailler ses frangins; moi aussi, j'ai envie. Mais moi je ne peux pas.
Envoyé par alya
"Grinçants" ??
Mais ne trouvez-vous pas éminemment plus "grinçants" (et si amers) les propos de Mr Machart, Alya ?? (propos que vous dites ici et avec d'autres tout à fait comprendre...)
Moi je les trouve petits, diffamants, et minables. Mais ça n'engage que moi !
Eh bé oui, té, ma pôvre ! (Il faut y mettre l'accent de là-bas en bas, pour faire ôthentique) C'est bien là que je me suis laissé avoir, pécaïre ! C'est la fôte à cette marchande, aussi, que je lui avais demandé 5 ôbergines et 3 courgettes, et qu'elle m'a fait l'inverse ! Et tout occupé à bien faire revenir tout ça à part l'un après l'ôtre, dans les règles de l'art, eh bé j'ai pas fait attention ... Enfin bon, c'était comestible quand même, allez, mais je m'y laisserai plus prendre, fan de chichourne !
Dites un peu voir, votre ratatouille, vous y mettez de l'oignon jône ou de l'oignon rouge, vous ?
Le bien, le beau, le vrai.... ... ET la ratatouille !!! cher Lebewohl... Ne pas oublier la ratatouille du lapin et d'Alya, si frappée elle aussi (la ratatouille bien sûr) au coin "du bon sens".
Ecce homo !
Bonne journée.
ps. Les jambes de Mme Netrebko sont-elles plus attirantes qu'un motet du 13e siècle ? Je m'interroge, je m'interroge... Quand pense Mr Machart ??
Dernière modification par raphael ; 20/08/2008 à 10h23.
Cher Atride, je crois bien avoir reconnu Liza fille de J. et V. - mais qui sont les deux autres ? Excuses pour mon ignorance !
La différence (en tout cas pour moi) vient de la façon professorale de certains des internautes. Le sujet de ce non débat ne mérite pas que l'on s'y attarde. Sire lapin, faites ce que vous voulez pour les oignons. J'attend l'attaque pour hors sujet. Mais le plaisir de manger un plat réussi est tout aussi valable que l'écoute d'une oeuvre parfaitement éxécutée.
Le sujet avait été traité avec beaucoup plus de finesse et d'humour, à mon sens, en 1964 par Morris et Goscinny ici:
Le colonel McStraggle avait trouvé une excellente solution pour que ne l'accuse pas de népotisme.
Je continue à ne pas trouver "anodin" le fait d'utiliser un exemple manifestement faux, en tous cas non démontré, malgré l'utilisation du terme "évidence" dans l'article, pour illustrer un propos, mais je préfère arrêter là et conclure en paraphrasant l'ordre donné par le sergent au jeune McStraggle, qui est de corvée de patates virtuelles, au moment du siège du fort et de la pénurie de victuailles:
" et fais semblant de faire des épluchures fines ! le colonel fera semblant de les examiner !"
Salut Tahar,
je crois que je n'ai pas lu ce Lucky Luke, alors quelque chose doit m'échapper: comment un sergent donne-t-il un ordre à un colonel?
Le jeune McStraggle, Grover, est le fils du colonel McStraggle: il est simple soldat et les hasards de l'affectation l'ont amené au sein du régiment commandé par son père.
Je précise que cet album est l'un des meilleurs de la série.
Je dis ça sans aucune démonstration d'aucune sorte, faisant passer mon ressenti pour valeur absolue, notez bien. Cela dit, je n'écris pas dans les gazettes....
mah
La seule certitude que j'ai, c'est d'être dans le doute. (Pierre Desproges)
Chaaaaaaaaaaargez !!!
(Mais pas trop quand même).
Toujours dans le même album, et toujours sur le sujet du népotisme:
- Au moment où on le colonel McStraggle demande un volontaire pour accompagner Lucky Luke pour la mission très dangereuse de traverser le camp des cheyennes et d'aller prévenir le général en ville, le jeune Grover mcStraggle sort des rangs et répond:
"présent!"
s'attirant cette réponse sèche du colonel, son père:
"cavalier, le fait que vous portiez mon nom ne vous autorise pas à vous signaler: vous serez puni"
et générant l'expression de sa révolte frustrée:
" mon père, cela suffit, depuis que les hasards de l'affectation m'ont amené à servir dans votre régiment, vous n'avez pas cessé de me brimer pour montrer qu'il n'y avait pas de favoritisme.
J'accompagnerai Lucky Luke, que cela vous plaise ou pas !"
et, passant devant le sergent, il lui jette son couteau de cuisine dans les mains, en lui disant:
" et vous, sergent, vous continuerez de faire semblant d'éplucher les patates. Je ne me suis pas engagé dans la cavalerie pour faire semblant d'éplucher des patates!"
ce qui déclenche un élan d'enthousiasme émotionnel du colonel sur l'épaule de Lucky Luke en disant:
" un homme! j'ai fait un homme de mon fils!"
Plus j'y repense, plus je pense que le camarade Machart aurait bénéficié de lire ou relire ce remarquable album avant de pondre son papelard.
Une dernière maxime fort sage - et non chinoise - tirée de cet album.
Au marchand de chapeaux affâmé qui suggère au colonel McStraggle qu'on pourrait peut-être manger les chevaux, le colonel fait cette réplique aussi cinglante que définitive:
"sachez monsieur que la cavalerie ne mange pas plus ses chevaux que vous ne mangez vos chapeaux!!!"
Il finit par manger ses chapeaux.
Cela dit, ma réplique favorite dans l'album est la réaction du blanchisseur Ming Lee-Foo de retour précipité dans le fort après avoir été mitraillé par les Indiens:
"Ming Lee-Foo est voué à la propreté: il vient d'essuyer des coups de feu!"
La seule certitude que j'ai, c'est d'être dans le doute. (Pierre Desproges)
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