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Discussion: Playlist des mois de novembre et décembre 2024

  1. #1
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    Playlist des mois de novembre et décembre 2024

    Bonjour.

    • Martinu: Sinfonietta La Jolla - Orchestra Of The Musical Arts Society Of La Jolla, Nikolai Sokoloff (1950)

    • Vieuxtemps: Concerto pour violon et orchestre N°5 Op.37 - Rudolf Werthen, Orchestre de Liège, Paul Strauss (1973)

    • Vieuxtemps: Concerto pour violon et orchestre N°7 Op.49 - Rudolf Werthen, Orchestre de Liège, Paul Strauss (1973)

    • Mozart: Quintette pour clarinette et cordes K.581 - Jacques Lancelot, Quatuor Barchet (1959)

    • Prokofiev: Dix pièces de "Cendrillon" Op.97 - Serguei Nassedkine, piano (1973)

    • Prokofiev: Six pièces de "Cendrillon" Op.102 - Serguei Nassedkine, piano (1973)

    • Mélodies immortelles, 1ère partie - Christian Ferras, violon; Collegium Academicum de Genève, Boris Mersson (1971)
      Wieniawski: Obertass; Dvorak: Danse slave; Chopin: Nocturne; Leclair: Tambourin; Schubert: Moment Musical; Von Paradis: Sicilienne

    • Mélodies immortelles, 2e partie - Christian Ferras, violon; Collegium Academicum de Genève, Boris Mersson (1971)
      F.A. Schubert: L'abeille; Mendelssohn: Chant sans paroles; Debussy: Clair de lune; Tchaikovsky: Sérénade mélancolique; Schumann: Berceuse; Tchaikovsky: Chanson triste

    • Chant grégorien: Tertia Missa in Nativitate D. N. Jesu Christi - Choeur des moines de l'Abbaye Bénédictine de St. Martin de Beuron, Dr. Maurus Pfaff (1959)

    • Attribué à Pergolese, en fait de Wassenaer: Concertino N°1 - Orchestre Symphonique de Winterthur, Angelo Ephrikian (1951)

    • Attribué à Pergolese, en fait de Wassenaer: Concertino N°3 - Orchestre Symphonique de Winterthur, Angelo Ephrikian (1951)

    • Attribué à Pergolese, en fait de Wassenaer: Concertino N°4 - Orchestre Symphonique de Winterthur, Angelo Ephrikian (1951)

    • Attribué à Pergolese, en fait de Wassenaer Concertino N°5 - Orchestre Symphonique de Winterthur, Angelo Ephrikian (1951)

    • Debussy: Fantaisie pour piano et orchestre - Pierre Barbizet, Orchestre radio-Symphonique de Strasbourg, Roger Albin (1972)

    • Fauré: Fantaisie pour piano et orchestre Op.111 - Pierre Barbizet, Orchestre radio-Symphonique de Strasbourg, Roger Albin (1972)

    • Schubert: Quatuor à cordes N°10 D.87 Op.125 - Quatuor Pascal (1957)

    • Mendelssohn: Quatuor à cordes Op.12 - Quatuor Pascal (1957)

    • Saint-Saëns: Préludes et Fugues Op.99/3, Op.99/1, Op.109/1, Op.99/2, Op.109/3 et Op.109/2 - Odile Pierre aux Grandes Orgues de la Madeleine (1972)

    • Constantinescu: Oratorio Byzantin de Noël - Emilia Petrescu, soprano; Martha Kessler, mezzo; Valentin Teodorian, ténor; Helge Bömches, basse; Choeur et Orchestre de la Philharmonie "George Enescu" de Bucarest, Mircea Basarab (1971)








    Bonne écoute,
    La seule certitude que j'ai, c'est d'être dans le doute. (Pierre Desproges)

  2. #2
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    Bonjour à tous.


    Quelques mots de plus sur les enregistrements du mois.


    La Sinfonietta de Martinu nous a été fournie par Schosta, qu'il en soit ici très sincèrement remercié. Les moins observateurs auront repéré le même nom dans le titre et dans l’intitulé de l'orchestre, c’est dire si cette interprétation est celle du commanditaire.


    En 2010, pour ses 50 ans, un coffret de 50 CD consacré à l'Orchestre Philharmonique de Liège est paru. Un petit sticker sur le boîtier annonçait fièrement qu'il s'agissait de l'intégrale de ses enregistrements discographique. Le texte de présentation mettait un sérieux bémol à cette affirmation péremptoire. Preuve que le texte de présentation était dans le vrai, les deux Concertos de Vieuxtemps que vous pouvez écouter ce mois-ci n'y figuraient pas. Le N°7 est une œuvre posthume dont la généalogie est assez amusante. Vieuxtemps avait laissé le manuscrit aux bons soins de son élève Jenö Hubay, qui l'a orchestré et créé. André Gertler, élève d’Hubay, retrouva l’œuvre dans les papiers de son maître et c’est Rudolph Werthen, élève de Gertler, que nous entendons dans cet enregistrement. Par ailleurs, il s'agissait en 1973 d'une première gravure mondiale.


    J’étais sur le point d'écrire que le Quintette de Mozart est une face B d'une oeuvre contenue dans notre bibliothèque musicale, à savoir le Quintette avec cor par le même quatuor de Barchet accompagné par Pierre del Vescovo. Vu les durées respectives des deux œuvres et leur disposition sur le disque, on dira que le Quintette avec clarinette est plutôt la face A avec même un bout de la face B.


    Les Mélodies immortelles par Christian Ferras proviennent d’un 33 tours de la Guilde Internationale du Disque et je vous ai mis le programme tel qu'il apparaît sur la pochette. Il est présenté en français, anglais et allemand, et vous apprendrez qu'en anglais F. A. Schubert s'appelle Schubert of Dresden. En revanche, on ne dit pas qui est responsable des orchestrations.


    Dans la catégorie « pochette modérément informative », le disque Pegolese n'est pas mal non plus. Les œuvres sont intitulées selon les cas « Concerto » ou « Concertino » et on n'apprend rien de leur origine. Le texte de présentation semble mal ravaudé d’une parution antérieure. A peine nous signale-t-il en passant que deux Concertinos sont d'attribution douteuse, mais sans nous dire lesquels puisque l'auteur du texte les trouve très bons et néglige de donner semblable détail vulgaire. Au reste, les arguments en défaveur d’une composition de Pergolese lui semblent faibles et il sait mieux que ça. En fait, ce sont les six qui ont été retirés à l’auteur de La serva padrona depuis avant même la parution du disque. Autour de 1950, on suspectait Carlo Riciotti d’en être l’auteur, aujourd’hui il semble acquis que c’est un diplomate hollandais, Unico Wilhelm van Wassenaer, et ces « Concertinos », publiés par Riciotti, s’intitulaient en fait « Concerti Armonici ».


    Ce mois-ci vous avez Ferras sans Barbizet et, pour équilibrer, il y a également Barbizet sans Ferras. Le couplage Debussy Fauré provient de la collection Inédits ORTF dont je vous avais menacé voici quelques temps.


    Nous complétons encore un peu notre connaissance des gravures du quatuor Pascal avec ces enregistrements Schubert et Mendelssohn effectués en 1957 pour la firme Bertelsmann. Je ne sais pas comment étaient vendu ces disques, ni quel était le public et toute personne ayant des renseignements sur ce sujet est bienvenue.


    J'ai conservé la disposition du programme Saint-Saëns car le texte de présentation nous signale qu'il s'agit d’une la volonté de l'interprète d'apparier les œuvres dans un sens de progression dramatique plutôt qu'en suivant les numéros d’opus. De hideuses contraintes de durée pourraient également être à l'origine de cet éclatement des opus, mais ça ne se dit pas.


    Enfin, le mystère règne concernant l'Oratorio byzantin de Constantinescu. La première édition en Roumanie, chez Electrecord, date de 1977, et c'est également cette année qui est indiquée sur toutes les rééditions en CD de l’enregistrement, qu'elles aient été faites en Angleterre ou en Roumanie même. Pourtant, une édition 33 tours française de cet enregistrement est attestée dans les catalogues de 1972 (chez Déesse, qui avait des liens avec Electrecord). Le texte de présentation, signé par le même auteur dans toutes les éditions, signale que l'œuvre a été donnée à Bucarest en 1967 puis à l’étranger en 1970 et 1973. Je propose donc une possible explication. Un enregistrement a été effectué en 1967, il a été signalé aux éditeurs de l'ouest voulant travailler sous licence, mais la parution d'une œuvre religieuse, même roumaine, sous Ceausescu, pouvait peut-être poser problème, d'où un potentiel délai de 10 ans avant parution au pays. Schosta nous a signalé l'existence d'un fort intéressant site recensant des centaines de milliers de références discographiques (j’en profite pour le remercier de nouveau). Or ce site, visiblement très sérieux, date l'enregistrement de 1971. J’ai gardé cette date plus officielle que ma petite déduction personnelle dans le programme du mois mais les deux sont possibles.Peut-être est-ce le succès de l'oeuvre à l'étranger qui a décidé de l'enregistrement, qui sait (on a beau faire partie des pays du socialisme réel qui méprise l'argent, on n'en est pas moins intéressé par les devises des pourritures capitalistes occidentales décadentes).


    La seule certitude que j'ai, c'est d'être dans le doute. (Pierre Desproges)

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