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Discussion: Benjamin Britten

  1. #41
    Modérateur Avatar de lebewohl
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    Après réécoute, c'est vrai que ce concerto pour violon m'a plus plus que la première fois (et plus que celui pour piano qui l'accompagne sur mon disque). C'est vrai qu'il mériterait d'être plus joué (comme toute la musique de Britten, qu'on joue tout de même assez peu, hors 2 ou 3 opéras, je trouve). J'aime bien la Passacaille, mais de toute façon la passacaille sied à Britten.

    De là à ce que ce soit le chef d'oeuvre de Britten... je ne trouve pas, du tout.

  2. #42
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    Citation Envoyé par lebewohl Voir le message
    Après réécoute, c'est vrai que ce concerto pour violon m'a plus plus que la première fois (et plus que celui pour piano qui l'accompagne sur mon disque). C'est vrai qu'il mériterait d'être plus joué (comme toute la musique de Britten, qu'on joue tout de même assez peu, hors 2 ou 3 opéras, je trouve). J'aime bien la Passacaille, mais de toute façon la passacaille sied à Britten.

    De là à ce que ce soit le chef d'oeuvre de Britten... je ne trouve pas, du tout.
    Oui, bien sûr, ça se discute - les "vrais" chefs-d'oeuvres de Britten sont peut-être ses opéras. Mais il signe quand même l'un des plus beaux concertos pour violon du siècle, ce qui n'est pas rien pour un compositeur d'opéra...et le concerto pour piano n'est pas laid non plus (je suppose que vous l'avez avec Richter...).

  3. #43
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    Laid, non, mais bon... on peut s'en passer (oui, par Richter).

    Comme chefs d'oeuvres, je mettrais plus volontiers tel ou tel opéra, oui, la sérénade et le nocturne pour ténor, et aussi les illuminations, même si c'est un tube, Lachrymae, et quelques oeuvres chorales.

    Je ne connais pas tout, et c'est parfaitement subjectif, cela dit, je n'ai aucun argument technique ou intrinsèque à avancer.

    Un des plus beaux concertos pour violon du siècle? ma foi... je n'en connais pas tellement, donc là je vous crois sur parole. Je vais réécouter André Rieu pour comparer, tiens.

  4. #44
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    Pour moi qui suis loin de connaître toutes les oeuvres de Britten dont il est question ici, c'est A Ceremony of Carols qui reste mon oeuvre préférée, pour son immense poésie, qui m'émeut toujours profondément

    J'en possède deux versions : celle de Britten lui-même, et celle de Ronald Corp, chez Naxos, - celle des deux que je préfère



  5. #45
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    Citation Envoyé par lebewohl Voir le message
    . Un des plus beaux concertos pour violon du siècle? ma foi... je n'en connais pas tellement, donc là je vous crois sur parole. Je vais réécouter André Rieu pour comparer, tiens.
    A vrai dire je n'ai pas non plus d'argument technique : ça ne servirait pas à grand chose d'ailleurs, car si vous jugez sur la technique d'écriture vous aurez presque toujours Richard Strauss ou César Franck en tête. Par contre l'originalité de l'écriture, l'adéquation aux capacités de l'instrument, la cohérence d'ensemble associée à l'inventivité, la qualité de l'invention mélodique, ce sont des éléments que possède sans aucun doute ce concerto.

    On est ensuite plus ou moins touché, c'est personnel : il y a quelque chose de brutal et de sauvage, mais aussi de l'inquiétude, de la nostalgie. Je trouve ce mélange fascinant - et très rare.

    Je viens d'écouter les concertos pour violon de Bériot (Charles-Auguste, pas Luciano) : c'est très réussi techniquement mais j'ai trouvé ça ennuyeux, car pas original (c'est du Viotti réchauffé), pas imaginatif, pas personnel, et pas émouvant. Je crois que là-dessus on serait presque tous d'accord, ce qui veut dire que tout n'est pas subjectif.

    J'avoue à ma grande honte n'avoir jamais entendu une note de ce que joue André Rieu.

    Gilles

  6. #46
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    Quand André Rieu écoutera sa musique, il arrêtera de jouer. ( Pierre Dac )

  7. #47
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    Citation Envoyé par Couack Voir le message

    On est ensuite plus ou moins touché, c'est personnel : il y a quelque chose de brutal et de sauvage, mais aussi de l'inquiétude, de la nostalgie. Je trouve ce mélange fascinant - et très rare.



    Gilles

    en fait on est bien d'accord!

    (PS: a/s Rieu : )

  8. #48
    Membre Avatar de Theo B
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    Une bien bonne nouvelle discographique, nous dit C. Huss.

  9. #49
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    Voici une surpise de taille de la discographie : Karel Ancerl dirige le War Requiem :



    Voici ce que l'on peut lire (désolé c'est en aglais) sur le site de l'éditeur :

    Benjamin Britten (1913-1976)
    CD 1
    War Requiem, Op. 66 (1961-62)* 79:27
    1. I. Requiem aeternam 9:15
    2. II. Dies irae 25:45
    3. III. Offertorium 9:23
    4. IV. Sanctus 9:44
    5. V. Agnus Dei 3:36
    6. VI. Libera me 21:12
    CD2
    1. The Young Person's Guide to the Orchestra, Op. 34 (1946)* 17:13
    Variations and Fugue on a Theme of Purcell
    Spring Symphony, Op. 44 (1948-49)* (in Czech) 42:55
    Part I
    2. I. Introduction: Shine out 8:57
    3. II. The merry cuckoo 2:03
    4. III. Spring, the sweet spring 1:39
    5. IV. The driving boy 1:55
    6. V. The morning star 3:07
    Part II
    7. VI. Welcome maids of honour 2:40
    8. VII. Waters above 2:38
    9. VIII. Out on the lawn I lie in bed 5:46
    Part III
    10. IX. When will my May come 2:32
    11. X. Fair and fair 2:33
    12. XI. Sound the flute 1:23
    Part IV
    13. XII. Finale: London, to thee I do present 7:13

    Nadezda Kniplova - soprano, Gerald English - tenor, John Cameron - baritone (War Requiem), Milada Subrtova - soprano, Vera Soukupova - alto, Beno Blachut - tenor (Spring Symphony)
    Prague Philharmonic Choir, Kuhn Children's Chorus

    Czech Philharmonic Orchestra
    Karel Ancerl conductor

    Recorded at the Dvorak Hall of the Rudolfinum, Prague, on January 13, 1966 (CD1), May 3, 1958 (CD2/1) and January 17, 1964 (CD2/2-13).

    Benjamin Britten's music formed one of the pillars of the Czech Philharmonic's concert programmes under its chief conductor Karel Ancerl. The famous Variations on a Theme of Purcell was in all likelihood the most frequently performed work (in 1962 also in England), and this CD contains the previously unreleased 1958 recording in the original version without narration. The enchanting and joyous Spring Symphony, commissioned by Serge Koussevitzky, was presented in Czech in Prague by Ancerl, the Czech Philharmonic and the finest soloists of the time. Forming a stark contrast to these two works is the War Requiem, a grand piece commemorating the victims of the most gruesome armed conflict in human history. Britten dedicated it to the memory of four friends of his who died in WWII while serving in the British navy or army. The work's Czech premiere, with the participation of superlative foreign soloists (Gerald English, John Cameron), took place less than four years after its world premiere. So enthused was he by the work that in November 1969, following his emigration to Canada, Ancerl included the War Requiem in one of his first concerts in Toronto. The conductor's personal profound experience of the senseless barbarity of the war imbued his conception of the work with a chilling authenticity. Both of the two previously unreleased concert recordings were made by the former Czechoslovak Radio.
    Britten conducted by Karel Ancerl - previously unreleased unique recordings from the Prague Radio archives.
    (Supraphon 2013)

    Cordialement,

    Bruno

  10. #50
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    ah oui c'est inattendu ; vous avez écouté? (c'est en tchèque, vraiment? inattendu aussi)
    Il s'engendre beaucoup d'abus au monde ou, pour le dire plus hardiment, tous les abus du monde s'engendrent de ce qu'on nous apprend à craindre de faire profession de notre ignorance.

    Montaigne

  11. #51
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    Pas encore, j'attends sagement la parution du CD dans 10 jours.

    Bruno

  12. #52
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    Magnifique et en effet inattendue occasion de réentendre quelques représentants de la fine fleur du chant tchèque de l'époque, Kniplova/Sukupova/Blachut (je n connais pas l'autre soprano).
    Alléchant ! Merci Bruno.

  13. #53
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    Dimanche j'ai entendu sur BBC en direct les Illuminations avec une soprano (pas le ténor, qui, que, quoi), eh bien cela vaut le détour, même si une voix plus mezzo aurait convenu aussi. Les Anglais ne sont pas aussi fous que nous, pour Wagner, en terme de célébrations.
    A+, Pat

  14. #54
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    A dire vrai, Britten a écrit "les Illuminations" pour une soprano, Sophie Wyss, je crois ; écrit pour voix aiguë, en tout cas, et dédié à Sophie Wyss, qui a créé l'oeuvre.
    Il s'engendre beaucoup d'abus au monde ou, pour le dire plus hardiment, tous les abus du monde s'engendrent de ce qu'on nous apprend à craindre de faire profession de notre ignorance.

    Montaigne

  15. #55
    En attente de confirmation
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    A ceremony of carols


  16. #56
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    Je tombe sur cette vidéo ; il est vrai que c'est aujourd'hui l'anniversaire de la mort de Malcolm Sargent.
    Je découvre en lisant le commentaire de la vidéo que l'oeuvre a été commandée pour ce film, que les musiciens ont une moyenne d'âge élevée parce que les plus jeunes sont encore mobilisés! Tout cela en 1946. Sargent a un accent assez résolument britannique, non?

    Il s'engendre beaucoup d'abus au monde ou, pour le dire plus hardiment, tous les abus du monde s'engendrent de ce qu'on nous apprend à craindre de faire profession de notre ignorance.

    Montaigne

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