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Discussion: Ode à Moustache

  1. #41
    Membre Avatar de hideux67
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    Citation Envoyé par lebewohl Voir le message
    ah il n'y a pas eu que moi!!!
    Merci beaucoup beaucoup Lebewohl.

    Moustache comme Moustache fait partie de mes grandes joies musicales...



    La bande des "Copains d'abord" de Georges Brassens comprenait, pour ceux dont je me rappelle du moins, Moustache, César (le sculpteur), Lino Ventura et tous ces gens se réunissaient pour une énorme orgie de spaghettis (finalement un peu comme dans "L'aventure c'est l'aventure), et dire que le pauvre Ventura trouvait que dans les chansons de Brassens il y avait de "gros mots" et qu'il n'aimait pas cela, ce qui faisait bien rire Brassens.... Que dirait-il aujourd'hui....



    Pochettes des albums Brassens, Moustache et les Petits Français chantent Brassens. Orchestre de Jazz "Les Petits Français", Moustache à la batterie et Brassens à la guitare.

    Brassens a aussi une grosse moustache !










  2. #42
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    Il y a un autre moustachu qui me faisait bien rigoler :

  3. #43
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    Moustache a joué le rôle du sergent Garcia dans une adaptation de Zorro:
    http://www.zorrolegend.com/zorrodelon/zorrodelon2.html

    César? Je le connaissais comme client du magasin de mon papa, bien avant de savoir qu'il était un grand sculpteur . J'étais toujours très étonné de voir ce monsieur attiffé comme un clochard sortir de sa poche d'épaisses liasses de gros billets fourrées en vrac dans les poches de sa veste crasseuse.

  4. #44
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    Bon,

    La suite des Sunday Evenings,

    Ce sont des soirées sponsorisées par la "Standard Oil Company", ceux-ci acceptaient de ne pas faire diffuser des spots publicitaires à leur gloire entre les morceaux à conditions que ceux-ci ne durent pas plus de 20 minutes.... Ce qui fait que la 5e symphonie présente dans le 1er cd est un collage de deux concerts dans des ambiances sonores plutôt différentes.... et trois années d'écart. Seule la symphonie de Franck fait exception à la règle.

    Le cd 7 contient l'ouverture Ruy Blas, les grottes de Fingals et l'Italienne.

    L'ouverture de Ruy Blas, est sombre, tendue, dramatique, jouée avec autant d'implication que si c'était Egmont ou Leonore III, les Grottes de Fingals est bonne aussi, mais pour cette dernière la prise de son favorise les registres aigus.

    L'Italienne ressemble un peu à ce que fait Toscanini, avec un premier mouvement plutôt furieux, un superbe second mouvement allant et bien marqué (trop peut-être aux oreilles de certains), un troisième mouvement qui ne traîne pas et un saltarello final bien caractérisé avec une énergie cinétique considérable. Prise de son favorisant les aigus, où sont les basses ??

    Mais le meilleur est à venir, Roméo et Juliette de Tchaikovsky absolument splendide dont je dois terminer l'écoute....

    NB : Les prises de sons sont inférieures ou identiques au concerto pour violon de Brahms par Milstein/Monteux... coffret réservé donc aux mordus

  5. #45
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    Et voici la discographie Monteux :

    http://patachonf.free.fr/musique/mon...scographie.php

    Elle n'est plus très à jour (nouvelles parutions), mais comme elle est tout de même très complète, elle anticipe certaines des nouvelles parutions (rééditions, commercialisation d'enregistrements non publiés, etc...)....

    Et tant qu'on y est, voici celle du beau Charles :

    http://b.duhoux.free.fr/munch.html

    C'est fait par Benoît Duhoux, et alors là chapeau !!!!

  6. #46
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    J'ai réécouté aujourd'hui le Concerto pour violon de Brahms avec Milstein et la 4e Symphonie - coffret Tahar/Concertgebouw. Bon, c'est vrai qu'il est bien le concerto. Je suis impatient d'entendre la version avec Kogan. En revanche, mais ce n'est pas le sujet, Milstein m'a semblé plus touchant ici que dans la version EMI...

    La 3e est vraiment magnifique, je n'avais gardé un aussi bon souvenir que de son finale pourtant, impressionnant de hauteur de vue. Mais tout est très grand là-dedans. La tension est énorme, le son de l'orchestre terrible, assis sur des graves tétanisants. Et le second mouvement me bouleverse comme rarement. Je vénère chaque mouvement de chaque symphonie de Brahms, mais le second de la 3e, surtout joué comme ça...enfin bref

  7. #47
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    Je ne sais pas si ça a été réédité en CD, mais je me suis procuré récemment le microsillon où P. Monteux dirige la philharmonie de Vienne dans des extraits du songe d'une nuit d'été de Mendelssohn et de Rosamunde de Schubert.

    Moi qui le préfère d'habitude avec les orchestres de San Francisco, d'Amsterdam ou de Boston, je pense que c'est un de ses plus beaux témoignages, très bien enregistré en plus.

    Musicalement,
    l'obsédé-des-incunables

  8. #48
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    Citation Envoyé par co2monamour Voir le message
    Je ne sais pas si ça a été réédité en CD, mais je me suis procuré récemment le microsillon où P. Monteux dirige la philharmonie de Vienne dans des extraits du songe d'une nuit d'été de Mendelssohn et de Rosamunde de Schubert.

    Moi qui le préfère d'habitude avec les orchestres de San Francisco, d'Amsterdam ou de Boston, je pense que c'est un de ses plus beaux témoignages, très bien enregistré en plus.

    Musicalement,
    l'obsédé-des-incunables
    J'ai ce LP, mais réédité en CD (un double Decca) nous n'avons que Rosamonde ! Avec tout de même la 5e de Solti, la 6e de Münchinger, la 8e de Schuricht (un must ! ) et la 9e de Krips !
    Frédéric
    Il vaut mieux mobiliser son intelligence sur des conneries que mobiliser sa connerie sur des choses intelligentes.Proverbe Shadok

  9. #49
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    Je vais écouter ça quand même, depuis le temps que tu nous parles de cette 8e de Schuricht.

    Quelqu'un connait la Grande à Boston (Tahra)?

  10. #50
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    Voici la suite du cd 7 consacrée à Roméo & Juliette de Tchaikovsky. Comme pour la version ultérieure parue chez Vangard, nous avons à faire à une des spécialités de Monteux. Il caractérise à merveille les différents protagonistes de ce mini-opéra sans paroles. La direction de Monteux se caractérise par ce mélange d'énergie, d'élégance, de passion et de délicatesse. Bref de quoi faire aimer Tchaikovsky même à ses plus virulents détracteurs. Un bonheur ne venant jamais seul, la prise de son est plutôt bonne et nous donne une image de l'orchestre plus fidèle, et très proche de ce que nous pouvons trouver dans le leg San Francisco/RCA.

    L'orchestration des valses de Brahms par Herz, c'est plus anecdotique.

    Quelques commentaires supplémentaires pour les cd's précédents :

    Petit retour au cd 3 Strauss, très belle interprétation de la suite de Valse du Chevalier, et concernant le fameux tryptique des poèmes symphoniques, les limites orchestrales sont plutôt du côté de la "plastique sonore" (on ne profite pas vraiment des richesses de l'orchestration) que de problèmes techniques liés à des "pains" divers. La prise de son y a probablement son rôle aussi. L'interprétation de Monteux y est excellente : rythmiquement affutée et très élégante à la fois.

    Cd's 4 & 5 consacrés à Wagner, on est loin des grandes messes wagnériennes, approche plus latine, aérée, mais pleine de ferveur, énergique, une certaine sensualité même, plus solaire que brumeux (un peu comme pour la distincion entre les Brahms "germaniques" et "latins", miam quelle tarte à la crème !).

    Cd6 : Berlioz : difficile à vous commenter quoique ce soit vu que je suis tout de même un peu imperméable à ce compositeur.... Tout ce que je peux vous dire c'est qu'il me semble rejoindre au panthéon de l'interprétation berliozienne les enregistrements de Stanislas Lefort.

    cd2 : Mozart & Haydn : interprétations vives et bouillonantes, claires et gracieuses à la fois, le mouvement lent de la Haffner est pris à un bon tempo (c'est un andante), bien marqué, comme pour l'Italienne du cd 7, plus robuste ou terrienne dans Haydn.

    cd1 : Beethoven : voir Mozart et Tchaikovsky pour les caractéristiques de la direction de Monteux. Juste un petit mot concernant l'ouverture de la "Consécration de la maison", je trouvais cette oeuvre plutôt mineure malgré Toscanini, Karajan et Skrowaczewski. Mais depuis la découverte de la version Munch/Boston (WHRA) et celle-ci, cette combinaison de grandeur/ solennité haendelienne et de fougue beethovénienne : ++++
    Dernière modification par hideux67 ; 04/10/2008 à 10h43.

  11. #51
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    Citation Envoyé par Theo B Voir le message
    Je vais écouter ça quand même, depuis le temps que tu nous parles de cette 8e de Schuricht.

    Quelqu'un connait la Grande à Boston (Tahra)?
    Il y a un commentaire sur le site Tahra, qui la place dans la mouvance Toscanini.

  12. #52
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    Bonjour,

    Et voici la suite des Sunday Evenings, aujourd'hui le cd n°8.

    Que du bonheur ! Bonne prise de son et un programme ne contenant que des pièces courtes.

    Cela commence par L'Italienne à Alger de Rossini. Lecture très affutée rythmiquement, mais également très subtile et pleine d'esprit (rossinien). Voici le type d'interprétation à insérer dans une écoute comparative "à l'aveugle" comme seul document monophonique (à la place de celui de Toscanini) parmi les versions stéréo. Tout le monde pensera à Toscanini (il est impensable qu'il n'y soit pas représenté) et déversera ses arguments "pour ou contre" Toscanini, tout en ayant un petit doute....

    Les documents Brahms maintenant, le 2e mouvement de la 1ère symphonie (il n'y a pas d'enregistrements complets, cf le cahier des charges imposé par le sponsor) et l'ouverture Tragique. Double Arrgh ! donc. D'abord pour l'absence du reste de la symphonie (heureusement il y a le disque Tahra), et ensuite pour la magnifique interprétation de ses deux oeuvres. Brahms est le compositeur que Monteux a le plus interprété, que Brahms a même félicité lorsqu'il a entendu le quatuor dont faisait partie Monteux interpréter ses oeuvres. Tout y est : puissance, poésie, nostalgie, profondeur tout cela sans s'enliser dans les tempi, c'est toujours allant. Comme Van Beinum, Monteux accorde beaucoup d'importance aux voix intermédiaires, les altos entre autres ont leur mot à dire d'où cette couleur particulière, que l'on retrouve encore plus au Concertgebouw (Tahra pour Monteux, Philips pour Van Beinum).

    Messiaen : L'Ascension. Très belle interprétation qui faisait partie des grands succès "contemporains" de Monteux, d'ailleurs le public ne s'y trompe pas et réserve des applaudissements aussi nourris que s'il avait à faire aux classiques du répertoire

    L'Apprenti Sorcier, Euryanthe , Valse Triste et Mignon de Thomas : nous nous trouvons dans le même cas de figure qu'avec Schuricht, l'évidence même... La poigne et l'aspect tourbillonant dans l'Apprenti. une Euryanthe, très subtile dans ses transitions et prise dans un tempo modéré, et d'un chic fou. Valse Triste un peu plus lente que chez beaucoup, mais la tristesse et l'espoir sont très bien rendus. Interprétation délicieuse de Mignon.

    Pour finir Stars & Stripes Forever. Interprétation d'une grande acuité rythmique, pleine d'énergie et de bonhommie à la fois. Ce n'est pas une version "style avant rencontre de foot américain dans une grande ville", martiale ou pleine de testostérone, mais plutôt une interprétation qui correspond à ce qu'on entendrait dans un village ou une petit ville avant une fête locale, d'où ce côté bonhomme, bon enfant.

    Le rédacteur de la notice suggère que l'acquisition de cette acuité rythmique pour cette oeuvre par Monteux proviendrait de son passage dans l'orchestre des Folies-Bergères dans sa jeunesse...

    Moustache aux Folies-Bergères, tiens ça me fait tout à coup penser à (un autre, encore !) Big Moustache qui donnait rendez-vous à ses troupes dans un bain turc, avec comme signal de rassemblement "Tea for two"....
    Dernière modification par hideux67 ; 06/10/2008 à 11h35.

  13. #53
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    Citation Envoyé par hideux67 Voir le message
    Le rédacteur de la notice suggère que l'acquisition de cette acuité rythmique pour cette oeuvre par Monteux proviendrait de son passage dans l'orchestre des Folies-Bergères dans sa jeunesse...

    ..

    Monteux, Boulez... décidément... on va finir par penser que la vraie source de l'école française de direction d'orchestre au XXe siècle, ce sont les Folies Bergère!!!

  14. #54
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    Citation Envoyé par lebewohl Voir le message
    Monteux, Boulez... décidément... on va finir par penser que la vraie source de l'école française de direction d'orchestre au XXe siècle, ce sont les Folies Bergère!!!
    Et dans le French Cancan on reconnait le cri de Munch... ( lamentable )

    Dernière modification par thierry h ; 06/10/2008 à 14h49.

  15. #55
    - Avatar de mah70
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    N'est-ce pas aux Folies-Bergères qu'enregistrait l'Orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire dans les années '30? Je crois que Walter y a gravé des petites choses en 1938/1939 (à vérifier)

    mah
    La seule certitude que j'ai, c'est d'être dans le doute. (Pierre Desproges)

  16. #56
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    Citation Envoyé par mah70 Voir le message
    N'est-ce pas aux Folies-Bergères qu'enregistrait l'Orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire dans les années '30? Je crois que Walter y a gravé des petites choses en 1938/1939 (à vérifier)

    mah
    C'est fort possible! Au début du siècle le Philharmonique de Berlin et Furtwangler étaient à l'affiche du Cirque d'Hiver... toute une époque! Comment ça il y a toujours eu un problème de salles à Paris ?!

    thierry

  17. #57
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    Sunday Evenings, cd 9 Musique Russe, beaucoup de Rimski, deux mouvements de la 2e de Rachmaninov + du Glazounov


    La défunte Monteux Edition de RCA nous avait montré à quel point les enregistrements Rimski-Korsakov (Shéhérazade, Antar, etc..) à San Francisco nous montraient un Monteux autant à l'aise dans cette musique que dans celle du premier Stravinsky (ce dernier étant l'élève de Rimski). Je pourrais vous pondre des TB de DD sur les affinités que Moustache entretenait avec cette musique... Pour faire simple et court, lorsque vous écoutez Monteux diriger Rimski-Korsakov, après quelques minutes vous voyez ceci :



    ou ceci :



    sans oublier :



    Bref que du beau monde et du beau linge...

    Si vous n'avez jamais aimé la deuxième symphonie de Rachmaninov, écoutez les deux mouvements enregistrés par Monteux, vous y trouverez l'équivalent orchestral de ce que nous ont laissé Rachmaninov himself, Rubinstein ou Kapell dans le 2e concerto de Rachmaninov : rigueur, sobriété, lyrisme, absence de "guimauve", lecture "moderne" pour l'époque....

  18. #58
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    Moi, des fois, quand j'entends certains disques de Vivaldi, je vois ça:



    Suis-je normal docteur?

  19. #59
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    Alfredo, c'est un instrument ancien que vous nous montrez là!

    Je ne sais pas si Monteux a dirigé et enregistré Vivaldi...

  20. #60
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    Monteux?... je ne crois pas.

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