Ode à Moustache

[hideux67]

Sunday Evenings, au programme :

CD No. 10 (74:59) FRANCK: Prelude, Chorale and Fugue (arr. Pierné) - Rédemption - Psyche Suite (exc.) - Symphony in d.


La question est de savoir comme l'orchestre de San Francisco peut-il nous jouer ces oeuvres avec une telle familiarité ?

Voici la preuve en image, par le petit bout de la lorgnette donc :




On y voit le "petit Monteux", sans sa moustache donc, pousser le "petit" San Francisco Symphonix dans la marmite .... C'est ça tout ce beau monde est tombé dans la marmite Franck dès le plus jeune âge, d'où cette justesse stylistique, la passion, la gravité, le dynamisme etc... qui parcourent ce magnifique disque.

[thierry h]

Et que dire de la symphonie de Chausson absolument époustouflante ?

thierry

[hideux67]

Suite des Sunday Evenings :

CD 11 (1:19:12) GRETRY: Cephale et Procris - NICOLAI: Merry Wives of Windsor Overture - MASSENET: Phedre - FALLA: 3-Cornered Hat Suite ROSSINI: William Tell Overture - WAGNER: Tannhäuser Overture - RESPIGHI: Fountains of Rome.

Aujourd'hui, le cd des lollipops, des viennoiseries, des confisseries et tutti frutti....

Première bonne surprise, l'oeuvre de Gretry est très agréable, très beaux passages pour la flûte et d'autres où le triangle en est la vedette (presque un concerto pour triangle, un précurseur de ce qu'on entend dans le 1er concerto de Liszt..), c'est délicieux, ça fond dans la bouche, une vraie friandise, le premier mouvement fait penser à une "turquerie"

Le Phèdre de Massenet, c'est beaucoup plus sérieux, une alternance de moments véhéments, olympiens et d'autres plus lyriques. A l'époque Toscanini programmait les Scènes Alsaciennes du même Massenet.... Si on y rajoute le disque de Gardiner... Manifestment il faut être anglo-saxons pour programmer les pages rares de ce musicien. A méditer Thaïs....

Une petite viennoiserie, l'oeuvre de Nicolai, l'ouverture des joyeuses commères de Windsor est très bien caractérisée (comme souvent avecMonteux), il n'y a presque pas besoin du livret pour savoir de quoi il en retourne, ah les badineries... L'auteur du livret trouve cette interprétation fort semblable à celle de Kleiber père (c'est un compliment donc), même si on peut lui préférer Kubelik ou Kleiber fils.

Une autre spécialité de Monteux : Le Tricorne, interprétation dynamique, haute en couleur, sur les charbons ardents, on entend donc bien l'oeuvre de :




Mais parfois, vu les sonorités émanant de l'orchestre, la musique du Tricorne se met à ressembler à ceci :



Vu que les aventures de Don Diego de la Vega se déroulent à San Francisco....... hommage "déguisé" ou hallucinations auditives

Rossini toujours aussi affuté rythmiquement, lyrique et furieux quand il le faut, pas très loin de Toscanini donc....

Respighi, ça s'appelle les Fontaines de Rome, j'ai plutôt l'impression d'entendre un milieu aquatique (chutes, geyser,...) ayant un débit nettement plus élevé à celui d'une fontaine.

Ouverture de Tannhauser au niveau de ce qu'on entend dans les cd's 4 et 5 , plus clair, "plus léger" que ce que nous donne les chefs allemands à la même époque, climat post-weber plutôt que post-romantique.

[hideux67]

Suite des Sunday Evenings : 1er morceau du cd 12

CD 12 (1:11:47) BEETHOVEN: Piano Concerto No. 3 in c, Op. 37 mvt 1 (Solomon) - SCHUBERT-LISZT: Wanderer Fantasy (Lili Kraus, piano) - TCHAIKOVSKY: Piano Concerto in Bb minor, Op. 23 mvt 1 (Cherkassky) - BRAHMS: Concerto for violin and cello in a, Op. 102 mvt 1 (Naoum & Boris Blinder).


Monteux accompagnateur , AAARRRgh ! Que des mouvements isolés (contraintes imposées par le sponsor : 20 à 23' maximum !) à l'exceptionde Schubert-Liszt.

Le 3e de Beethoven avec Solomon. Côté orchestre interprétation puissante, féline, toujours allante. Côté soliste interprétation intériorisée (l'anti Bronfman/Zinman ou Richter/Sanderling), pudique, douce, le cantabile de l'oeuvre est toujours mis en évidence par Solomon. Interprétation "féminine" au sens où l'on considère que celle de Clara Haskil l'est. On pense souvent à Clara Haskil en écoutant ce mouvement, et par extension homonymique facile on s'imagine même que Clara Schumann aurait fait qu'elle chose de semblable, l'oeuvre se conclut par une très belle cadence. Après l'écoute, j'ai voulu en savoir plus sur cette cadence, et il s'avère qu'elle a été composée par ..... Clara Schumann. Ensuite en parcourant la biographie de Solomon, on apprend qu'il fut l'élève d'une élève (même brièvement) à Clara Schumann, la boucle est bouclée....

[Dominique]

Moi, des fois, quand j'entends certains disques de Vivaldi, je vois ça:



Suis-je normal docteur?

Vivaldi étant un compositeur moderne, cet instrument ne déparerait pas de ses concertos si le Prêtre roux composait de nos jours ..... vous êtes donc tout à fait normal !

[hideux67]

Suite des Sunday Evenings :
CD 12 (1:11:47) BEETHOVEN: Piano Concerto No. 3 in c, Op. 37 mvt 1 (Solomon) - SCHUBERT-LISZT: Wanderer Fantasy (Lili Kraus, piano) - TCHAIKOVSKY: Piano Concerto in Bb minor, Op. 23 mvt 1 (Cherkassky) - BRAHMS: Concerto for violin and cello in a, Op. 102 mvt 1 (Naoum & Boris Blinder).

Après, le Beethoven, la Wanderer Fantaisie de Schubert arrangée pour piano et orchestre par Liszt. Que faut-il faire dans cette oeuvre ? Du Liszt ? Du Schubert ? Les deux ?

Pour mener à bien sa tâche Monteux joue cette oeuvre en compagnie de Lili Kraus, une des artistes qu'il appréciait le plus et avec laquelle il a enregistré de très beaux concerti de Mozart chez RCA (n° 12 et 18 avec l'orchestre de Boston). Lili Kraus est passée à la postérité pour ses enregistrements de Haydn, Mozart (deux intégrales des sonates), Beethoven (concertos 3 et 4 + quelques sonates chez GID, ainsi qu'une intégrale des sonates chez EMI Electrola Autriche), Schubert, Liszt et Bartok.

Monteux a toujours très bien enregistré Liszt : les préludes à San Francisco et Boston ainsi que la Rhapsodie Hongroise n°2 à San Francisco.

Comment l'interprètent-ils ? Monteux joue la carte Liszt "extraverti" dans son accompagnement orchestral, tandis que Lili Kraus joue plutôt Schubert mais celui de la Wanderer Fantaisie, un peu plus extraverti qu'ailleurs. Jeu plein de panache, grave et poétique quand la partition le demande.

Le Tchaikovsky avec Cherkassky (décembre 1944). Interprétation pleine de bravoure dans les passages épiques et plein de poésie dans le développement du premier mouvement, une grande science de rubato, ainsi que les quelques caprices "maison" qu'ils s'autorisera de manière plus voyante par la suite. Mais voilà, on passe un excellent moment en sa compagnie, parfaitement soutenu par Monteux (qui réussit toujours ses Tchaikovsky : noblesse, sobriété et allant) et paradoxalement voici peut-être la seule alternative contemporaine valable aux enregistrements d'Horowitz/Toscanini (1941 et 1943).

Brahms, le premier mouvement du Double Concerto est interprété par le 1er violon et le 1er violoncelliste de l'orchestre : les frères Blinder. Ces deux musiciens nous proposent une version plutôt chambriste où ils sont intégrés à l'orchestre, version lyrique, avec quelques accrocs et des sonorités un peu frustes (la prise de son n'aidant pas il est vrai).

Dans le cd N°2 consacré à Mozart, les deux derniers mouvements du concerto n°12 sont interprétés par William Kapell. La prise de son de l'enregistrement officiel de Monteux avec L. Kraus est nettement supérieure, mais nous assistons à un bon concert, Monteux adopte des tempi justes comme souvent mais la prise de son ne nous fait pas profiter de la superbe sonorité de Kapell. Ce fut probablement une belle exécution de l'oeuvre par Kapell, vu que le 1er violon de l'orchestre Naoum Blinder l'apostrophe d'un "bravo" à la fin du concert, un tel compliment décerné par un tel artiste ... Ca me rappelle dans l'autre forum, nos discussions capitales sur le "schön" décerné par Klemperer aux Wiener Philharmoniker (version DG pas celle de Testament)

[Theo B]

A la fin de l'Inachevée? Je croyais que c'était la même version, rééditée récemment dans une grosse boite hors de prix?

[hideux67]

A la fin de l'Inachevée? Je croyais que c'était la même version, rééditée récemment dans une grosse boite hors de prix?

Bonjour Théo,

C'est la même version, mais dans l'édition DG du 150e anniversaire de la Philharmonie de Vienne, vous avez le "schön" tandis que chez Testament (que je n'ai pas) il a été "shunté". Vu le prix de l'édition Testament ils auraient pu le laisser....

[hideux67]

Dernier volume des Sunday evenings :

CD 13 (1:13:59) WALTON: Façade Suite - SCHUMANN: Symphony No. 4 in d, Op. 120 - MOZART: Symphony No. 41 in C, K 551 - ALFANO: Aria from Resurrection - SIBELIUS: Pohjola’s Daughter - CHADWICK: Jubilee

Le disque commence de manière très amusante par une suite tirée du Façade de Walton. Oeuvre pleine d'esprit et d'humour, peut-être la "plaisanterie musicale" du XXe siècle. Oeuvre idéale pour "The Last Night of The Proms, 2nd Part". En ce qui me concerne une belle découverte.

Pour ceux qui pensent que Schumann doit s'interpréter comme Mendelssohnn, ce disque comblera leur attente.... Mais comment interpréter ces deux compositeurs ?
Comme Toscanini/Cantelli/Monteux ? Comme Klemperer/Philharmonia ? Comme Kubelik ? Comme Chailly ?

Ici nous avons donc une interprétation de 1952, détonnante, vigoureuse, claire, sans les "grands mystères de la Forêt Noire" et l'intensité que pouvait y mettre Furtwangler. La prise de son favorisant les aigus, nous escamote donc les basses et accentue le profil interprétatif de Monteux, ce qui nuit au second mouvement qui manque de charme et qui paraît prosaique. Monteux en a laissé un enregistrement studio environ 10 ans plus tard, que la notice de ce coffret nous annonce comme étant klempérienne (Klemperer époque Philharmonia). Miam !

La symphonie Jupiter de 1947 subit le même traitement que Schumann, ce qui nous en fait une version très "ramassée", d'autant plus que beaucoup de reprises sont omises . Dans cette interprétation on oscille entre Zeus, Apollon et Eole, tandis qu'avec Toscanini c'est plutôt entre Zeus et Arès....

Charmante Aria d'Alfano.

Interprétation sombre et tendue de la Fille de Pohjolas. Monteux s'avère être un grand interprète de Sibelius (cf sa 2e de Sibelius chez Decca et la Valse Triste dans ce coffret) mais malheureusement fort rare dans ce répertoire.

Concernant Chadwick, le livret nous le présente comme un "pré-coplandien", au début j'ai cru lire "précolombien". Le problème quand on nous présente un compositeur comme un "pré-" ou un "post-" quelqu'un ou quelque chose, plutôt qu'étant lui-même, c'est une manière polie et hypocrite de nous souffler que ce n'est pas extraordinaire. Cette oeuvre (Jubilee) en tout cas ne me semble pas échapper à la règle.... Dans le style patriotique, festif, commémoratif US , d'autres oeuvres d'autres compositeurs américains m'ont l'air plus excitantes...

[hideux67]

En conclusion :

Vu que les prises de sons portent leur âge, ce coffret est un second choix qui s'adresse aux afficionados de Monteux. Pour une première approche, il faut se procurer les enregistrements Monteux/RCA et particulièrement les disques Rimski-Korsakov (San Francisco), Stravinsky et Scriabine (Boston), les Debussy (Boston) , Franck (Chicago), Berlioz, Indy, Ravel, Ibert & Chausson (San Francisco) et Delibes (Boston).

Autres acquisitions : l'album 2 cd's Brahms chez Tahra (1e et 3e symphonie + ouverture tragique en stéréo, seul le concerto pour violon avec Milstein est en mono) et les albums à Londres : de belles prises de sons (Decca/Philips)

[hideux67]

Pour Théo spécialement, Monteux banni sous Koussevitzky de Boston, a retrouvé sa place sous le règne de Munch, et fut donc régulièrement invité au festival de Tanglewood, il en résulte un nombre incroyable d'enregistrements en stéréo de TB qualité dont une fabuleuse Pastorale supérieure à celle de Vienne,

Merci Hideux... même si cela ne nous met pas les enregistrements en question à disposition! Une pastorale supérieure à celle de Vienne, dites-vous... dianchtre

Et bien cette Pastorale est finalement disponible dans un tout tout petit coffret de 11 cd's :



Dont le programme est le suivant : Ludwig van Beethoven (1770-1827) : Grosse Fuge (arrangement : Felix Weingartner) ; Les Créatures de Prométhée (extraits) ; Ouvertures Fidelio et Léonore n°3 ; Concerto pour violon en ré op. 61 ; Symphonies n°5 en ut mineur op. 67, et n°6 en fa « Pastorale » op. 68. Claude Debussy (1862-1918) : Le Martyre de Saint Sébastien, extraits symphoniques ; Nocturnes ; Prélude à l’après-midi d’un Faune. Richard Strauss (1864-1949) : Tod und Verklärung op. 24 ; Don Juan op. 20 ; Don Quichotte op. 35. Johannes Brahms (1833-1897) : Concerto pour violon en ré op. 77 (deux versions) ; Concerto pour piano nº1 en ré mineur op. 15 ; Ouverture pour une Fête Académique op. 80 ; Ouverture Tragique op. 81 ; Onze Préludes de Choral op. 122 (arrangement : Virgil Thomson). Maurice Ravel (1875-1937) : La Valse. Richard Wagner (1813-1883) : Extraits de Tristan et Iseut, Parsifal, Lohengrin, Rienzi, Le Vaisseau Fantôme, Siegfried, Tannhäuser et La Walkyrie. Igor Stravinsky (1882-1971) : Petrouchka, ballet. Mikhaïl Glinka (1804-1857) : Russlan et Ludmilla, ouverture. Piotr Ilyitch Tchaïkovski (1840-1893) : Symphonies n°4 en fa mineur op. 36, et n°5 en mi mineur, op. 64. Darius Milhaud (1892-1974) : Les Euménides, prélude de l’acte III. Paul Hindemith (1895-1963) : Nobilissima Visione. Nikolaï Rimski-Korsakov (1844-1908) : Le Coq d’Or, Introduction et Cortège de Noces de l’acte III. Vincent d’Indy (1851-1931) : Symphonie n°1 sur un chant montagnard français (Symphonie cévenole) op. 25. Johann Sebastian Bach (1685-1750) : Passacaille et Fugue en ut mineur (arrangement : Ottorino Respighi). Felix Mendelssohn (1809-1847) : Symphonie n°4 en la op. 90 « Italienne » ; Concerto pour piano nº1 en sol mineur Op. 25. Robert Schumann (1810-1856) : Manfred, ouverture ; Introduction et Allegro appassionato. Leon Fleisher, piano ; Nicole Henriot-Schweitzer, piano ; Rudolf Serkin, piano ; Leonid Kogan, violon ; Berl Senofsky, violon ; Isaac Stern, violon ; Joseph de Pasquale, violon alto ; Samuel Mayes, violoncelle ; Doriot Anthony Dwyer, flûte ; Bernard Zighera, harpe ; Margaret Harshaw, soprano. Orchestre Symphonique de Boston, direction : Pierre Monteux. 11 CD West Hill Radio Archives WHRA~6034. Enregistré entre le 10 janvier 1958 et le 8 août 1959 au Symphony Hall de Boston et à Tanglewood, Massachusetts. Notices bilingues (anglais, français) excellentes. Durée : 65’34 ; 73’12 ; 78’50 ; 75’52 ; 78’46 ; 70’20 ; 79’47 ; 76’19 ; 69’32 ; 77’14 ; 76’18.

Il en existe un compte-rendu ici :

http://www.resmusica.com/imprimer.php3?art=8480

Enjoy ! (comme disent les 'ricains)

[hideux67]

J'ai toujours aimé la Fantastique de Vienne et j'ai du mal à comprendre pourquoi à tel point Monteux la détestait.

Bruno

Pourquoi ? Parce que :

« En octobre 1958, lorsque Pierre Monteux réenregistre la Symphonie Fantastique avec l'Orchestre viennois (après l'avoir fait à deux reprises à San Francisco en 1945 et 1950), il pense avoir enfin à sa disposition tous les éléments pour réaliser un bon enregistrement. Tout d'abord, l'orchestre est réputé pour ses timbres particuliers « à l'ancienne», même s'il sont assez loin de la tradition française représenté par l'Orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire de Paris, au point d'apparaître carrément opposés, ensuite, une équipe de chez Decca va assurer la prise de son pour le compte de RCA, et enfin la salle, de vaste dimensions, est renommée de longue date pour ses qualités acoustiques. Le résultat ? Un enregistrement qui n'est que l'ombre de ce qu'il aurait pu être. En premier lieu, la qualité des timbres et les sonorités de l'orchestre sont à notre avis, parfaitement viables pour ce répertoire, celles-ci étant d'une certaine façon « diabolisées » par Pierre Monteux qui sait les restituer avec une acuité stupéfiante. Est-ce que certains instrumentistes avaient des difficultés à le suivre qu'il perdit à la longue sa spontanéité ? Toujours est-il qu'il s'enlise dès le premier mouvement et qu'il s'empêtre dans les méandres d'une exécution laborieuse, lente et pesante, sans vie aucune, qui n'a rien à voir avec ses précédentes prestations avec l'Orchestre Symphonique de Paris et le San Francisco Symphonie Orchestra. Certains critiques français, comme toujours peu attentifs à la véritable personnalité du chef, encensèrent cet enregistrement, alors que non seulement le maestro lui-même ainsi que son épouse le désapprouvaient (*), mais qu'il était en plus de ses incontestable déficiences orchestrales, défectueux sur le plan technique, surtout au niveau de l'équilibre de certains pupitres. A maintes reprises, des traits instrumentaux sont pratiquement inaudibles, car ils n'ont tout simplement pas été captés par les microphones et, en divers endroits, ils sont « couverts » par d'autres instruments qui les écrasent. » « (*) [...] Ca a toujours été mon opinion que les disques de cette oeuvre que j'ai faits à la tête de l'Orchestre Symphonique de Paris sont, de loin, les meilleurs que j'ai réalisés. Aujourd'hui encore, je préfère écouter ces vieux enregistrements.» [P. Monteux] Il est tout naturel que Pierre Monteux utilise le mot disque au pluriel, car à l'époque du 78 tours, les cinq mouvements de cette longue symphonie n'en nécessitaient pas moins de six. » (Jean-Philippe Mousnier, Pierre Monteux. L'Harmattan, 1999, p. 258/259 et extrait de la note 33))

http://patachonf.free.fr/musique/mon...hp?p=b#Berlioz

[hideux67]

Moustache is back !

Après avoir débuté l'année 2014 avec ça

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L'année 2014 se terminera avec :

Pierre Monteux: The Complete RCA Album Collection



en 40 cd's !! Bien remplis ? Cela supposerait qu'outre les albums RCA, ceux enregistrés pour Decca y seraient inclus (vu que RCA a publié pas mal d'enregistrements Monteux/decca du temps du LP : les Beethoven, Stravinsky, etc..). Ou comme c'est l'habitude chez Sony des cd's remplis à moitié ( ou au tiers...) afin de respecter les couplages d'origine (en particulier pour les enregistrements à San Francisco). Saint-Nicolas devrait nous fournir plus de détails d'ici le mois de décembre...

[brunoluong]

Voici le contnunu du coffret The Complete RCA Album Collection

Disc 1 Tracks

• Ravel: La valse
• Rimsky - Korsakov: Le coq d'or
• Indy: Symphonie sur un chant montagnard francais (Symphonie cévenole), Op. 25
• Franck: Symphony in D Minor (1941)

Disc 2 Tracks

• Franck: Pièce héroique
• Debussy: Images pour orchestre No. 1, Gigues (1942)
• Debussy: Images pour orchestre No. 3, Rondes de printemps (1942)
• Indy: Symphony No. 2, Op. 57
• Rimsky - Korsakov: Tsar Sultan
• Lalo: Le roi d'Ys - Overture

Disc 3 Tracks

• Lalo: Symphonie espagnole, Op. 21
• Bruch: Concerto No. 1 for Violin and Orchestra in G Minor, Op. 26

Disc 4 Tracks

• Berlioz: Benvenuto Cellini - Overture (1945)
• Berlioz: Les troyens: Act II - Overture
• Indy: Istar: Symphonic Variations, Op. 42
• Berlioz: Symphonie fantastique (1945)

Disc 5 Tracks

• Indy: Fervaal Prelude, Op. 40
• Rimsky - Korsakov: Sadko, Op. 5
• Brahms: Alto Rhapsody, Op. 53 (Nach "Harzreise im Winter") (1945)
• Stravinsky: The Rite of Spring (1945)

Disc 6 Tracks

• Brahms: Symphony No. 2 in D Major, Op. 73 (1945)
• Rimsky - Korsakov: Le coq d'or - Introduction and Cortège Des Noces (1945)
• Milhaud: Symphonic Suite No. 2 "Protée"
• Chausson: Poème, Op. 25
• Grünberg: Violin Concerto, Op. 47

Disc 7 Tracks

• Milhaud: Symphonic Suite No. 2, Op. 57 "Protée"
• Chausson: Poème, Op. 25
• Gruenberg: Violin Concerto, Op. 47

Disc 8 Tracks

• Ibert: Escales
• Rimsky - Korsakov: Symphony No. 2 "Antar", Op. 9
• Ravel: Valses nobles et sentimentales
• Ravel: Daphnis et Chloé: Suite No. 1
• Debussy: Sarabande

Disc 9 Tracks

• Strauss: Ein Heldenleben, Op. 40
• Chabrier: Le roi malgré lui: Fete - polonaise

Disc 10 Tracks

• Scriabin: Symphony No. 4, op. 54 "Le poème de l'extase" (1947)
• Gounod: Faust: Ballet Music
• Mendelssohn: Ruy Blas, Op. 95 - Overture
• Ravel: Alborado del gracioso
• Berlioz: Benvenuto Cellini - Overture (1947)
• Berlioz: La damnation de Faust - Rákóczy March

Disc 11 Tracks

• Rimsky - Korsakov: Scheherazade: Symphonic Suite, Op. 35

Disc 12 Tracks

• Beethoven: Symphony No. 2 in D Major, Op. 36

Disc 13 Tracks

• Franck: Symphony in D Minor (1950)

Disc 14 Tracks

• Berlioz: Symphonie fantastique (1951)

Disc 15 Tracks

• Stravinsky: The Rite of Spring (1913/21 version) (1951)

Disc 16 Tracks

• Brahms: Symphony No. 2, Op. 73 in D (1951)

Disc 17 Tracks

• Chausson: Symphony, Op. 20 in B flat

Disc 18 Tracks

• Brahms: Alto Rhapsody, Op. 53 (Nach "Harzreise im Winter") (1950)
• Mahler: Kindertotenlieder

Disc 19 Tracks

• Debussy: Images pour orchestrstre No. 3, Gigues (1951)
• Debussy: Ibéria

Disc 20 Tracks

• Brahms: Song of Destiny, Op. 54 (Schicksalslied)
• Bach: Passacaglia and Fugue in C Minor
• Bach: Christmas Oratorio - Sinfonia
• Beethoven: Die Ruinen von Athen, Op. 113

Disc 21 Tracks

• Beethoven: Symphony No. 4, Op. 60 in B - Flat
• Schumann: Symphony No. 4 in D minor, op. 120

Disc 22 Tracks

• Scriabin: Symphony No. 4, op. 54 "Le poème de l'extase" (1952)
• Liszt: Les préludes (Symphonic Poem No. 3)

Disc 23 Tracks

• Mozart: Piano Concerto No. 12 in A, K.414
• Mozart: Piano Concerto No. 18 in B - Flat, K.456

Disc 24 Tracks

• Chausson: Poème de l'amour et de la mer
• Various: French Songs

Disc 25 Tracks

• Beethoven: Symphony No. 8, Op. 93 in F
• Berlioz: Benvenuto Cellini - Overture (1952)

Disc 26 Tracks

• Delibes: Sylvia: Suite
• Delibes: Coppélia: Suite
• Delibes: Coppélia: Prélude, Mazurka (Stereo Version)

Disc 27 Tracks

• Debussy: La mer
• Debussy: Nocturnes
• Debussy: La mer: De l'aube à midi (Stereo Version)

Disc 28 Tracks

• Verdi: La traviata

Disc 29 Tracks

• Tchaikovsky: Symphony No. 6, Op. 74 "Pathétique" in B Minor

Disc 30 Tracks

• Tchaikovsky: Symphony No. 5, Op. 64 in E Minor

Disc 31 Tracks

• Saint - Saens: Havanaise, Op. 83

Disc 32 Tracks

• Brahms: Concerto for violin in D, Op. 77

Disc 33 Tracks

• Tchaikovsky: Symphony No. 4, Op. 36 in F Minor

Disc 34 Tracks

• Stravinsky: Pétrouchka

Disc 35 Tracks

• Gluck: Orfeo and Euridice

Disc 36 Tracks

• Strauss: Tod und Verklärung, Op. 24
• Wagner: Siegfried Idyll

Disc 37 Tracks

• Franck: Symphony in D Minor (1961)

Disc 38 Tracks

• Bonus: Interview

[mah70]

Bonjour.

Merci des informations.
Comme prévu par hideux67, les galettes ne sont pas toutes bien pleines. Autant les 10 premières débordent à cause que ce sont des 78 tours en partie jamais réédités, autant à partir de la 11 c'est un peu peau de chagrin. Pompon pour les disques 12, 15 et 17 qui doivent à peine dépasser la demi-heure...
Pour le concerto de Brahms, je suppose que le soliste est Szeryng et Menuhin pour Bruch. Pour la Symphonie Espagnole, il n'existe pas une version inédite avec Heifetz? Il y en a également une avec Menuhin...

[brunoluong]

Dans le coffret Heifetz, supposé complet, je n'ai pas vu mentioné l'enregistrement de la Symphonie Espagnole avec Heifetz. Vous pouvez en dire plus ?

Pour le reste je pense que vous avez raison : Brahms avec Szeyng et Mendelssohn Bruch avec Menuhin.

Je suppose que RCA/Sony mise sur le format Original Jacket où les CDs sont loin d'être rempli, rangé dans le papier cartoné. On ne vas pas se plaindre. Je vais acheter le coffret malgré le fait que j'en ai déjà une grande partie.

[mah70]

Oups! Toutes mes excuses: j'ai mélangé un CD Testament de prises rejetées où il y a d'une part un Poème de Chausson avec Monteux et d'autre part une Symphonie Espagnole (en 4 mouvements) avec Süsskind D'ailleurs, le Poème est bien dans le coffret Monteux RCA dont nous parlons, avec le Concerto de Gruenberg.

[hideux67]

Bonjour,

Le cd 12 n'est pas très rempli, mais c'est ma version préférée de la 2e de Beethoven, donc on fera avec... J'espère qu'ils ne vont pas oser demander 3 Euros le cd quand même....
Les violonistes sont Menuhin (Lalo, Chausson, Bruch), Szeryng (Brahms), Kogan (Khachaturian, Saint-Saëns) et Heifetz (Chausson & Gruenberg). Au piano, Lili Kraus (Mozart) et Shapiro (Indy). Ils auraient pu essayer d'y ajouter le concerto pour trompette de Hummel avec Armando Ghitalla et le Boston Chamber Ensemble (son dernier enregistrement décembre 1963/janvier 1964 pour Cambridge Records).

[mah70]

Ils auraient pu essayer d'y ajouter le concerto pour trompette de Hummel avec Armando Ghitalla et le Boston Chamber Ensemble (son dernier enregistrement décembre 1963/janvier 1964 pour Cambridge Records).

Ça c'est prévu pour une playlist de l'année prochaine. L'enregistrement existe-t-il en CD?

[brunoluong]

Il y a une erreur sur le contenu du coffret, le disque 31 comporte aussi le concerto

Disc 31 Tracks

• Khatchaturian: Violin Concerto

• Saint - Saens: Havanaise, Op. 83

La Traviata et Orfeo and Euridice sont des double CDs en fait.