Bé justement, cher Abbé, vous aurez remarqué que je n'en parle guère et ai plutôt demandé à ce que l'on m'en parle!
Enfin, je commence à connaître la partition du ballet, par contre.
Bé justement, cher Abbé, vous aurez remarqué que je n'en parle guère et ai plutôt demandé à ce que l'on m'en parle!
Enfin, je commence à connaître la partition du ballet, par contre.
Merci de cette référence, mais j'hésite à me procurer ce coffret de peur d'avoir des doublons avec l'intégrale (?) Craft en cours chez Naxos. Sincèrement, que pensez-vous de cette œuvre, que même Boucourechliev avait qualifiée d'"étrange" à sa création?
G.
Ce n'est pas mon oeuvre préférée de Stravinsky dans cette catégorie piano et orchestre.
Cependant voici le contenu du coffret EMI
1. Sonata for Piano in F sharp minor (28:35)
2. Scherzo for Piano (1:55)
3. Etudes (4) for Piano, Op. 7 (7:10)
4. Souvenir d'une marche boche pour piano (1:31)
5. Valse pour les enfants pour piano (0:49)
6. Les cinq doigts pour piano (5:30)
7. Sonata for Piano (9:26)
8. Serenade for Piano in A major (13:30)
9. Pétrouchka: Three movements for Piano (15:13)
10. Piano-rag-music (3:16)
11. Tango pour piano (3:08)
12. Capriccio for Piano and Orchestra (1949) (16:15)
13. Concerto for Piano and Winds (1950) (19:24)
14. Movements for Piano and Orchestra (8:45)
Claude Torres
Je conviens que, Petrouchka à part, la musique pour piano seul n'est pas toujours ce que je préfère chez Stravinsky.
les mouvements pour piano ma foi... oui, un peu étranges ; du dodécaphonisme stravinskyen ; on reconnaît l'auteur en une demi-mesure, et c'est dodécaphonique ; ambiance un peu glacée ; cousin de Agon, par exemple. Ce n'est pas la période que je préfère chez Stravinsky, non plus(quoique Requiem canticles, c'est bien beau!), mais cela vaut largement de jeter une oreille. Dans le double CD de Beroff/Masur, il y a aussi le concerto et le capriccio, que j'aime beaucoup (moins que Petrouchka, hein).
J'aime bien le concerto et la capriccio moi aussi, mais les mouvements, je n'ai aps ça dans l'oreille.
Pollini oui, sans l'ombre d'un doute.... mais les meilleurs que j'ai entendus dans Pétrouchka, c'était live.... et malheureusement irrécommençables! (C'est ce qui est parfois frustrant après un concert non-enrégistré!). Je me souviens de 2 pianistes qui m'ont vraiment fait dresser les cheveux sur la tête dans cette page: Sokolov qui a simplement dévoré la partition avec la sauvagerie d'un lion qui saute sur sa proie, puis avant (en 1981) Michel Block, lui aussi dévastateur. Et tout récemment, j'ai entendu un excellent jeune pianiste russe, Alexei Volodin (qui, d'apres le programme avait fait un tabac au Théatre des Champs Elysées a Paris!), qui peut maintenant se joindre à ces deux pianistes. Lui aussi a montré non seulement une technique à toute épreuve, mais une intelligence et une lisibilité rares dans une salle de concert.
Un pianiste qui a laissé une version pour le moins tres personnelle (comme pratiquement toujours avec ce pianiste) est Shura Cherkassky, a écouter au moins une fois....
Amicalement,
Willem
Merci de ces compléments, Willem. Sinon j'ai écouté Ranki et ai beaucoup aimé.
C'est ce disque:
joli programme, en tout cas!
(le tango de Stravinsky, ce n'est peut-être pas de l'aussi "belle" musique que "en plein air" de Bartok, mais c'est 'achement fun)
En plein air par Ranki ! je sens que je vais combrioler Théo !
Frédéric
Il vaut mieux mobiliser son intelligence sur des conneries que mobiliser sa connerie sur des choses intelligentes.Proverbe Shadok
Bonjour.
La modération étant par nature préventive, il est de mon devoir de faire la morale: ce site ne servira pas à annoncer des actes délictueux comme une introduction par force dans un domicile privé. Au besoin, je mets mon copain l'inspecteur Clouzeau sur l'affaire, ça va faire mal.
Et puis pourquoi cambrioler Théo quand, pour moins de 5 euros, on trouve un disque en tous points identique au sien chez amazon.fr?
mah
La seule certitude que j'ai, c'est d'être dans le doute. (Pierre Desproges)
Histoire de compléter quelque peu la discographie des trois scènes de Petrouchka, je me permets de vous signaler un enregistrement que j'aime énormément : celui de D. Wayenberg, paru il y a deux ans je crois, dans la collection "les rarissimes" d'EMI.
On y trouve également des merveilles, comme les deux concerti de Ravel, Gaspard de la Nuit ou, ce qui est plus rare, deux sonates de Jolivet.
En tout cas, dans Petrouchka, D. Wayenberg tient haut la main (si j'ose écrire) la comparaison avec les meilleurs (parmi lesquels se trouve évidemment E. Gilels).
Musicalement,
l'obsédé-des-incunables
Ah oui ces rarissimes de Wayenberg sont vraiment très bien! Je n'y ai pas repensé à propos de Pétrouchka ; mais les sonates de Jolivet, miam! (j'ai quand même gardé mon 33t Ducretet Thomson avec une baguette en bois pour tirer la pochette de papier...).
Je te le prête en échange de la Nelson de Bernstein...
Je possède une version des trois mouvements de Petrouchka par Gina Bachauer, allez savoir pourquoi ! (Moi même ne le sais)
La prise de son n'est pas géniale, ce qui est étonnant pour un enregistrement Mercury et à l'évidence, Bachauer y atteint ses limites.
Sinon, pour Pollini, je souscris à l'enthousiasme général. Quoique, quoique...
Guillaume.
Désormais, en intervenant sur un fil créé par Théo, je tremble comme une feuille () à l'idée qu'il puisse me reprocher de sortir du sujet (et là, "malheureusement", il y a aussi le transcription par Ravel lui-même, pour piano seul, de l'intégrale de Daphnis et Chloé, ce qui pourrait attirer son attention au premier chef et le faire hurler de rire) ...
Mais tant pis, je me lance ()...
Je trouve pour ma part que cette jolie pianiste n'est pas mal du tout dans Trois Mouvements de Petrouchka . Et que cette version féminine (mais néanmoins bien sonnante, percutante et "habitée") n'a finalement pas grand chose à envier à ses illustres devanciers masculins :
Jacques
mais est-ce qu'elle fait les reprises ?
Il y belle lurette que les jeunes femmes ne font plus les reprises.
Pour revenir à Mlle Le Guay, je partage tout à fait le sentiment de Jacques sur son Petrouchka, qui tient sans peine son rang devant d'illustres versions antérieures. Certain CD Liszt avait déjà montré que la demoiselle a des doigts, certes, mais aussi bien plus que simplement cela.
Dernière modification par The Fierce Rabbit ; 12/11/2008 à 19h24. Motif: Clavier qui bégaye ... (bien sûr)
Je ne sais pas quel genre de piège se cache éventuellement derrière votre question, Lebewohl . Et pour ma part, je reconnais ne pas être suffisamment "fan" de ces transcriptions pour que la présence ou non de reprises me pose un problème métaphysique ()...
Cela dit, je ne dispose pas de la partition et les seules versions que j'ai pour l'instant sous la main sont celles de Le Guay et de Bacchelli. Toutefois, au cas où les durées de chacun des mouvements de ces versions seraient pour vous "révélatrices" à cet égard, je les indique ci-après :
1) Danse russe : 2'49 pour Le Guay / 2'38 pour Bacchelli;
2) Chez Petrouchka : 4'50 pour Le Guay / 5'08 pour Bacchelli;
3) La Semaine Grasse : 9'13 pour Le Guay / 8'33 pour Bacchelli.
Edition : il semble que The Fierce Rabbit a déjà répondu à la question posée (je n'avais pas lu son post avant d'envoyer le mien).
Jacques
Dernière modification par Jacques ; 12/11/2008 à 19h39.
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