Passéiste, on ne l'est jamais assez. Le stupide grégarisme avec lequel les architectes ont accepté le diktat d'Adolf Loos contre l'ornement en architecture nous vaut depuis des décennies une architecture mortifère qui doit avoir sa part de responsabilité dans notre sinistrose et notre barbarisation. (Je crois savoir que Loos concluait, par analogie, de la dénonciation par son ami Karl Kraus de l'ornement en littérature à la nécessité de prohiber l'ornement en architecture. Il ne comprenait pas la grande différence qu'il y a de l'un à l'autre, à savoir que l'ornement littéraire ralentit la lecture, alors que l'ornement d'une façade ne ralentit pas le passant.)
IP