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Discussion: Fidelio / Garnier / Nov 08 / Cambreling !

  1. #1
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    Fidelio / Garnier / Nov 08 / Cambreling !

    C'est ici qu'on peut commencer à s'étriper sur le Fidelio à Garnier, avec le livret réécrit dont nous a parlé Sophie !

    C'est présenté comme un moment fort de la saison de l'ONP, un opéra rarement joué, sauf bien entendu sa célibrissime ouverture ! Surement parce que le livret avait trop à nous dire !

    L'éternel débat des modernes et des anciens... Personnellement, je trouve ça plutôt une appellation flatteuse pour les anciens qui ne le méritent pas, souvent les forces conservatrices et obtuses, pétrifiés d'avoir à devenir autonome, ils préfèrent célébrer un âge d'or éteint, forcément avant, et forcément mieux !

    Fidelio

    Opéra en deux actes, op. 72 (1814)
    Livret de Joseph von Sonnleithner, révisé par Stephan von Breuning et Georg Friedrich Treitschke
    d'après Léonore ou l'Amour conjugal de Jean-Nicolas Bouilly ;
    dialogues par Martin Mosebach
    En langue allemande
    NOUVELLE PRODUCTION

    Direction musicale Sylvain Cambreling
    Mise en scène Johan Simons
    Décors et lumières Jan Versweyveld
    Costumes Greta Goiris
    Dramaturgie Koen Tachelet
    Chef des Choeurs Winfried Maczewski
    Don Fernando Paul Gay
    Don Pizarro Alan Held
    Florestan Jonas Kaufmann, Michael König (2 et 4 décembre 2008)
    Leonore Angela Denoke
    Rocco Franz-Josef Selig
    Marzelline Julia Kleiter
    Jaquino Ales Briscein
    Erster Gefangener Jason Bridges
    Zweiter Gefangener Ugo Rabec

  2. #2
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    Pourquoi le livret a été révisé, par Martin Mosebach

    L’histoire de l’opéra offre bien des exemples de combinaisons des plus surprenantes entre la partition et le texte. L’une d’elles est assurément celle qui unit la musique, hardie et très élaborée, du Fidelio de Beethoven au livret de Sonnleithner à la simplesse et à la gaucherie extrêmes. La chose est de longue date connue : les chefs-d’œuvre de l’art ont cette vertu secrète de n’être pas altérés par les faiblesses qu’ils contiennent, faisant d’elles au contraire la source d’un étonnement d’autant plus grand. Pour ce qui le concerne, le livret de Fidelio a provoqué un étonnement d’une nature particulière. La pièce, en effet, commence par un Singspiel dans le style du théâtre populaire viennois, change de caractère au deuxième acte pour se transformer en un grand opéra. Surmonter cette contradiction a de tout temps requis l’énergie des chefs d’orchestre qui se sont appliqués à faire pressentir le grand opéra dans le Singspiel, puis à ne pas faire oublier le Singspiel dans le grand opéra.

    Un désaccord plus grand encore existait entre la langue, par instants involontairement comique, d’une pièce triviale, et une musique dans laquelle Beethoven faisait une nouvelle fois exploser ses propres limites - une musique qui, rejetant les effets auxquels sacrifient les compositeurs professionnels de divertissements musicaux, se donne pour ce qu’elle veut être : la pure confession d’une âme troublée jusqu’en son tréfonds. Puis vient la fin, l’apothéose de l’amour conjugal qui, au regard des aspirations d’un Beethoven demeuré célibataire, devait « expier la somme des faiblesses humaines » (NdT. : Goethe, Iphigénie en Tauride) et vaincre les démons de la politique autant que les intrigues cyniques - sans parler du ministre tout-puissant qui, alors qu’on ne s’y attend pas et bien qu’il n’ait eu jusque-là nulle part à l’action, s’y voit de force surajouté, au titre de messager d’un État déjà existant, juste et gouverné selon des principes empreints d’humanité.

    La composition musicale de Beethoven avait comme sujet l’espoir, pour l’espèce humaine, d’être libérée de l’oppression et de l’humiliation, mais le sujet du texte, lui, c’est de mettre au jour les mauvaises conditions de fonctionnement d’une prison, consciencieusement voulues par un serviteur consentant de l’État. De tels contrastes n’ont pas tué l’œuvre - cela tient, de la part de Beethoven, à un déchaînement océanique qui balaie le texte, l’emportant comme il le ferait d’une cabane en bois délabrée. L’espoir rayonne, à son éclat les constructions vaines du livret, censées motiver son apparition, s’évanouissent. On pourrait soutenir le point de vue selon lequel corriger un livret, à qui ses défauts ne permettaient pas même de porter tort à l’effet musical produit par l’opéra, n’avait rien d’une urgente nécessité. Un examen attentif de la fin laisse pourtant un sentiment de platitude. [...]

    L’histoire du théâtre, la moindre des anecdotes qu’elle colporte incluse, est impuissante à y rien changer : ne compte pour une représentation de Fidelio que ce que Beethoven a composé. De tous les sentiments, c’est le cynisme qui était le plus étranger à cet être de souffrance et de passion. Dès que l’on connaît l’histoire du Comte de Semblançay, on ne peut, c’est un fait, l’oublier. Pourtant, et sans rien retrancher de la grandiose intention de Beethoven, ne serait-il pas possible d’enlever au Ministre un peu de ce qui le fait apparaître comme un ange ? Le triomphe des amants ne serait-il pas, par hypothèse, plus grand s’ils rêvaient seuls leur rêve d’humanité si réussi ? Des ministres incapables de rien savoir officiellement de ce qui se passe dans les prisons qui dépendent de leur administration et se hâtent de prendre leurs distances quand une part de vérité en est rendue publique — nous en avons connu plus qu’il n’en fallait ces dernières années. Un ministre qui ne veut pas attester de l’exécution des ordres qu’il a donnés — ce type de personnage ne nous est pas étranger. Un regard porté sans ciller sur le livret de Fidelio ne fait-il pas voir que Rocco est la créature de Pizarro tout comme Pizarro est la créature du ministre ? Grande utopie et ministre ne font point mariage heureux ! Voilà pourquoi le travail de remaniement du livret de Fidelio a consisté essentiellement à rendre, avec prudence, ces liens plus lâches — sans rien retirer au finale de son éclat solaire. Car dans sa version de départ, l’opéra s’appelait Léonore — non pas Léonore et le Ministre.

    MARTIN MOSEBACH (version française de Jean-Marie Valentin)
    Extrait de l'article paru dans Ligne 8, le journal de l'Opéra national de Paris

    http://www.operadeparis.fr/Saison-20...Id=735&IdS=519

  3. #3
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    Apparemment cette personne sait mieux que Beethoven ce qui convient à Beethoven, comme livret ?

    C'est vrai que cet opéra est rasoir (), mais bon...


  4. #4
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    Hop, une petite manipulation au passage... Non, il ne dit pas qu'il sait mieux que beethoven, si tu lis précisément...

    Malher aussi y a apporté des modifications dans l'interprétation, mais encore un tocard qui ne sait pas mieux que Beethoven, surement...

  5. #5
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    ah... c'est parti... "manipulation"... et hop!

    Oh non il ne le dit pas ; mais enfin on sait lire entre les lignes ; il fait ce qu'il veut, de toute façon cet opéra me gonfle et je n'y serai pas allé ; mais c'est comme faire jouer les plus beaux récitatifs de l'histoire de l'opéra sur un piano électrique, ça me semble d'une prétention exorbitante.

    Moi je ne sais pas ce que Beethoven voulait ; mais il a écrit un opéra, rasoir certes, sur un texte. Alors on peut créer un opéra qui s'appellera, je ne sais pas, moi, "les aventures de Carlita à l'Elysée", sur la musique de Fidelio de Beethoven, mais on ne donnerait pas, ce faisant, "Fidelio" de Beethoven.

    Oui je sais je suis un conservateur, un passéiste, un cadavre embaumé, un élitiste, un masochiste, je ne vis pas en 2008, je m'intéresse aux didascalies et à la partition, c'est très mal, je ne suis pas sensible à la charge politique explosive de Fidelio ni surtout à celle de sa réécriture par tel ou tel, ni d'ailleurs à celle des Cloches de Corneville. Je m'en fous, je fais avec, j'assume, et j'arrête là.

  6. #6
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    Pour porter un jugement, il faudrait connaître l'ensemble des modifications apportées au livret dans cette production. Ce n'est pas mon cas et, de plus, je connais mal le détail de ce livret.
    Le texte cité par Agamemnon laisse entendre que les modifications sont plutôt restreintes (à la limite, elles pourraient même n'être que scéniques en se contentant de faire apparaître discrètement la collusion de fait entre Rocco, Pizarro et le ministre), auquel cas ça resterait acceptable.
    S'il s'agit, en revanche, d'une réécriture complète (du genre de celle des dialogues parlés de la Flûte enchantée que la compagnie Fura del Baus avait utilisée), alors oui, on peut s'indigner, comme le fait Lebewohl par anticipation, parce que Beethoven lui-même a, si ma mémoire est bonne, exigé et obtenu de ses librettistes Sonnleithner et Treitschke ce qui est critiqué dans ce texte de Moesbach.

    Musicalement,
    l'obsédé-des-incunables

  7. #7
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    oh... les dialogues parlés de la Flûte, c'est un vrai problème ; le plus souvent ils sont ânonnés par les chanteurs ; et puis ils sont très longs, et aussi inintéressants que le livret de Fidelio (c'est-à-dire infiniment plus intéressants que le livret de Parsifal, bien sûr). Au disque, c'est insupportable. Au théâtre, je serais assez partisan de les donner dans la langue locale.

    Evidemment, je considère l'opéra comme étant d'abord de la musique, donc ça fausse forcément mon jugement. Il y a à mon goût quelques rarissimes exceptions, les Noces de Figaro, Boris Godounov, et une petite dizaine d'autres, où tout se rejoint.

    Mais même dans les opéras, nombreux, où le livret n'a pas l'ombre d'un début d'intérêt, eh bien c'est quand même ce livret-là qui a été choisi par le compositeur. On peut tout changer, et récupérer ça sous forme de parodie au sens ancien du terme, comme Bach changeait le texte profane d'une cantate pour en faire une cantate sacrée ou inversement. Du moment qu'on le dit et qu'on y met une certaine modestie... mais le texte de "ligne 8" ne frappe pas par sa modestie, je trouve... mais ce n'est que mon avis!

    Mais j'avais dit que j'arrêtais là ...

  8. #8
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    J'avais en effet en tête le précédent Fura del Baus (je me souviens d'avoir regardé ça à la télé complètement mort de rire)...

    Sinon, d'accord avec l'Abbé, à part sur au fond l'essentiel... musicalement, Fidelio est pour moi un des plus grands opéras de l'histoire, je le mets sur le même plan que les plus grands Mozart.

    Les arguments de Mosebach, en creusant un peu, on peut les appliquer à un nombre incalculable d'opéras, d'ailleurs il le reconnait implicitement lui-même au début! Quel intérêt? A mon avis, si l'on ressent le besoin de le faire pour Fidelio, c'est différent de la Flûte, qui est un opéra vénéré par les mélomanes dits élitistes comme par le grand public, et par les musiciens bien sûr. Fidelio ne fait pas courir les hystériques des forums d'opéras qui ne pourraient pas trouver de sens à la vie et à la marche du monde sans controverses passionnées sur les livrets et les mes. Donc, on jette des cahuètes pour les exciter.

    J'observe à côté de cela que nombre de chefs d'orchestre, par exemple, considèrent Fidelio comme l'un des tous plus grands opéras du répertoire, et parfois carrèment comme leur oeuvre préférée tous genres confondus. J'imagine que ce n'est pas pour le livret - et cela accrédite il me semble l'idée que le livret, on s'en tamponne.
    Dernière modification par Theo B ; 10/11/2008 à 15h17.

  9. #9
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    ah c'est sûrement un grand opéra musicalement mais je n'ai jamais accroché ; je n'accorche jamais quand ç chante chez bétove, faut dire (et à propos de texte à changer, on ferait mieux de commencer par le finale d'une des symphonies, non? pfff...)

    (comment ça, "provoc inutile"???)

  10. #10
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    Citation Envoyé par co2monamour Voir le message
    Pour porter un jugement, il faudrait connaître l'ensemble des modifications apportées au livret dans cette production. Ce n'est pas mon cas et, de plus, je connais mal le détail de ce livret.
    Le texte cité par Agamemnon laisse entendre que les modifications sont plutôt restreintes (à la limite, elles pourraient même n'être que scéniques en se contentant de faire apparaître discrètement la collusion de fait entre Rocco, Pizarro et le ministre), auquel cas ça resterait acceptable.
    S'il s'agit, en revanche, d'une réécriture complète (du genre de celle des dialogues parlés de la Flûte enchantée que la compagnie Fura del Baus avait utilisée), alors oui, on peut s'indigner, comme le fait Lebewohl par anticipation, parce que Beethoven lui-même a, si ma mémoire est bonne, exigé et obtenu de ses librettistes Sonnleithner et Treitschke ce qui est critiqué dans ce texte de Moesbach.

    Musicalement,
    l'obsédé-des-incunables
    C'est la voix de la sagesse. Jugeons sur les résultats plutôt que de faire des procès d'intention. En plus de ses activités de dramaturge, Mosebach a une formation de juriste. Ce qu'il peut proposer dans fidelio peut être interessant même si toutes les réécritures de livret vues en scène pour ma part se sont avérées désastreuses (la flute et un Freischuetz avec des dialogues d'une prétention et d'un ennui...)

  11. #11
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    Citation Envoyé par lebewohl Voir le message
    Oui je sais je suis un conservateur, un passéiste, un cadavre embaumé, un élitiste, un masochiste, je ne vis pas en 2008, je m'intéresse aux didascalies et à la partition, c'est très mal, je ne suis pas sensible à la charge politique explosive de Fidelio ni surtout à celle de sa réécriture par tel ou tel, ni d'ailleurs à celle des Cloches de Corneville. Je m'en fous, je fais avec, j'assume, et j'arrête là.
    T'es pas du tout élitiste, à moins qu'être élitiste, c'est avoir un avis sur tout, surtout sans avoir vu ! Et ça c'est certain... Si ça se trouve, ça sera mauvais comme la gâle et n'aura aucun intérêt...

    En même temps, il semble que Beethoven n'ait écrit et réécrit cet opéra là, encore une fois, peut-être une indication sur un tatonnement, une recherche...

  12. #12
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    Mais ce qui m'a fait réagir c'est le ton du metteur en scène ; je trouve la démarche audacieuse, mais finalement pourquoi pas? La Fura del Baus dans la flûte enchantée c'était bizarre mais pas pire que les dialogues habituels. Donc oui quand je lis une interview comme ça ça m'exaspère, même si ça ne me surprend plus. Cela dit, le ton qui m'agace est peut-être celui du traducteur, qui n'aura pas su rendre la "simplesse" de l'orginal, ni, j'imagine, sa simplitude.

  13. #13
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    J'ai tendance à juger les œuvres dans ce qu'elles sont et non pas ce qu'on peut en dire, même si c'est l'artiste lui-même qui en parle ! C'est souvent tarte et encore plus souvent un peu de vérité mêlé de beaucoup de faux qui demande des années de travail pour en dépatouiller la vérité... Intéressant, mais de façon annexe, pas fondamentale...
    Dernière modification par Agamemnon ; 10/11/2008 à 16h25.

  14. #14
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    Vous avez raison, certes ; sinon on n'écouterai que les oeuvres de compositeurs sympathiques, à la limite ; ça restreindrait...

    Mais enfin je suis un peu échaudé de ce genre de discours ; en général ça annonce le pire à mes yeux, et le pire à mes yeux arrive. mais enfin je n'aime que les cloches de corneville avec du carton-pâte, donc c'est pas grave.

  15. #15
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    Citation Envoyé par lebewohl Voir le message
    mais enfin je n'aime que les cloches de corneville avec du carton-pâte, donc c'est pas grave.
    Dans le texte original, ou dans la version récrite par Paul Claudel avec musique réharmonisée par Yvette Horner ?

  16. #16
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    Citation Envoyé par lebewohl Voir le message
    C'est vrai que cet opéra est rasoir (), mais bon...
    Je nuancerais cette affirmation et la formulerais ainsi: c'est l'un des plus beaux opéras !
    (et Wieland Wagner le considérait même comme le plus beau)

  17. #17
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    Et Karl Böhm, c'est certain, et sans doute Otto Klemperer...

  18. #18
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    Citation Envoyé par Louis Voir le message
    Je nuancerais cette affirmation et la formulerais ainsi: c'est l'un des plus beaux opéras !
    (et Wieland Wagner le considérait même comme le plus beau)
    Mais je soupçnne ledit Wieland d'avoir aimé même le livret de Parsifal...

  19. #19
    En attente de confirmation
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    Citation Envoyé par lebewohl Voir le message
    Mais je soupçnne ledit Wieland d'avoir aimé même le livret de Parsifal...
    Jusqu'où la piété filiale peut-elle conduire !

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