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Discussion: Elevage discographique

  1. #1
    Membre Avatar de thierry h
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    octobre 2007
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    Elevage discographique

    Je connais des mélomanes qui ne peuvent vivre sans avoir autour d'eux toutes les versions disponibles, et à venir, de leur musique favorite.
    il fut un temps ou je sautais sur tout ce qui bouge quand il s'agissait par exemple de la Musique pour corde de Bartok, les Quatuors de Beethoven... ou Répons de Pierrot !
    Finalement je me suis vite rendu compte que j'écoutais toujours les même versions d'une oeuvre, que ma discothèque n'était pas un centre d'archives, et que mes murs n'étaient pas extensibles (ni mon disque dur d'ailleurs... ) Evidemment je ne porte aucun jugements...
    Cela m'amène en fait à la véritable question que je soumets à votre réflexion : envisagez vous ( mais le faites vous d'ailleurs ) de ne vivre qu'avec très peu voir une seule version d'une oeuvre que vous adorez par dessus tout ? Parce qu'elle suffit tout simplement à votre bonheur ?
    Evidemment cette question ne se pose que pour les oeuvres multi-enregistrées... pour les symphonies de George Rochberg par exemple on attendra encore quelques années...

    Je conçois bien sûr que la variable financière est aussi à prendre en compte... L'élevage ça coûte cher...

    thierry

  2. #2
    Membre Avatar de JYDUC
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    novembre 2007
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    Ah, Thierry, vaste programme !
    Et il faut de la place, pour un pareil élevage.
    Chez moi, tout va par trois, sauf ma "compagne".
    J'ai décidé, il y a dix ans, de cesser tout achat superflu, sauf pour les oeuvres que je ne connai(ssai)s pas.
    Je me suis rendu compte qu'à force d'écouter une interprétation, on en oublie d'écouter l'oeuvre elle-même ; à force d'admirer un(e) interprète, on en oublie le compositeur.
    Il existe des oeuvres pour lesquelles je ferais des folies, mais je maîtrise ma boulimie, car à trop s'attarder sur ce que l'on aime, on laisse échapper des trésors méconnus ou survolés.

  3. #3
    Modérateur Avatar de lebewohl
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    octobre 2007
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    Il y a deux ou trois oeuvres pour lesquelles je suis boulimique, quoique rarement exhaustif. Les Vêpres de Monteverdi, le Sacre du Printemps, par exemple ; j'ai plusieurs versions des sonates ou des quatuors de Beethoven, et plus encore de quelques-unes des sonates. Mais après, si j'ai une ou deux versions qui me vont, même pour des compositeurs que j'adore comme Poulenc, ça me va. Ensuite bien sûr si une nouveauté ou une réédition particulièrement alléchante se présente...

  4. #4
    Membre Avatar de Claude Torres
    Date d'inscription
    octobre 2007
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    MONTPELLIER
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    Citation Envoyé par thierry h Voir le message
    Je connais des mélomanes qui ne peuvent vivre sans avoir autour d'eux toutes les versions disponibles, et à venir, de leur musique favorite.
    il fut un temps ou je sautais sur tout ce qui bouge quand il s'agissait par exemple de la Musique pour corde de Bartok, les Quatuors de Beethoven... ou Répons de Pierrot !
    Finalement je me suis vite rendu compte que j'écoutais toujours les même versions d'une oeuvre, que ma discothèque n'était pas un centre d'archives, et que mes murs n'étaient pas extensibles (ni mon disque dur d'ailleurs... ) Evidemment je ne porte aucun jugements...
    Cela m'amène en fait à la véritable question que je soumets à votre réflexion : envisagez vous ( mais le faites vous d'ailleurs ) de ne vivre qu'avec très peu voir une seule version d'une oeuvre que vous adorez par dessus tout ? Parce qu'elle suffit tout simplement à votre bonheur ?
    Evidemment cette question ne se pose que pour les oeuvres multi-enregistrées... pour les symphonies de George Rochberg par exemple on attendra encore quelques années...

    Je conçois bien sûr que la variable financière est aussi à prendre en compte... L'élevage ça coûte cher...

    thierry

    Bonjour à toutes et à tous,

    Je crois qu'il faut considérer plusieurs cas concernant la thésaurisation d'oeuvres identiques.
    L'heure étant beaucoup à la réédition d'enregistrements anciens, il est parfois nécessaire d'écouter les premiers enregistrements d'une oeuvre donnée. Soit parce que l'interprète est d'une grande renommée, soit parce qu'il s'agit du premier enregistrement connu.
    Concernant les enregistrements récents, on espère toujours trouver dans un interprète ce que son prédécesseur n'a pas voulu ou pas su mettre en exergue.
    En ce qui me concerne je ne crois à la version parfaite. Elle est différente pour chacun. Ou bien il n'y aura plus de critiques musicaux et ce serait préjudiciable à la connaissance.

    Claude Torres

  5. 21/11/2008 13h18

  6. #5
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    mars 2008
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    en ce qui concerne les oeuvres célèbres je n'éprouve pas le besoin d'en posséder même une version, puisqu'à tout instant on peut en trouver de nouvelles qu'on n'a jamais entendues. S'il s'agit de quelque chose que j'aime, j'ai en général une version de référence dont je n'éprouve pas le besoin de sortir, car toutes les autres me paraissent inférieures à la précédente.
    Pour Mozart par exemple, la plupart des "nouveautés" discographiques visant à restaurer des modes d'interprêtation prétendument historiques et anciens, je ne vois en général dans ces efforts qu'un affaiblissement de la musique, et je ne risque pas d'acheter quelque chose qui va finir au panier, parce tel pianiste faisait mieux sur un vrai piano moderne que sur n'importe quel piano-forte.
    Sinon je me cantonne dans le domaine de mes véritables favoris à des oeuvres peu populaires, dont j'ai toutes les versions disponibles, qui, la plupart du temps se résument à un exemplaire, mon intérêt se tournant plutôt vers la recherche d'un répertoire qui n'a pas la chance d'être représenté au disque. Je ne possède par exemple qu'une seule symphonie de Knipper sur les 23, et je n'ai toujours pas de version des 2 et 4 de Tischenko, donc le gain de place est tout trouvé, ça n'existe pas.
    En revanche j'ai 5 versions d'Antoine et Cleopâtre de Barber et s'il s'en trouvait demain une dizaine de nouvelles, il est certain que je ferais tout pour me les procurer, mais par chance, la probabilité qu'une telle chose se produise est quasiment nulle.

  7. #6
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    octobre 2007
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    Hello everybody
    Je me sens un peu gêné aux entournures, vu que ma démarche initiale était à l'exact inverse: quand j'étais jeune, j'étais persuadé qu'il ne pouvait exister qu'UNE vérité. Furt pour Beethoven, Böhm pour Mozart, Rubinstein pour Chopin, Toscanini pour Verdi, Karajan pour Richard Strauss (je caricature à peine). Je transigeais lorsque je ne trouvais pas ce que je voulais, du moins dans mes prix. Car enfin, mon raisonnement était que, ne disposant précisément pas d'un budget élevé, je devais optimiser mes dépenses. Ainsi, le jour où j'ai fait un sacrifice pour acquérir un coffret Mahler/Haitink, je me suis empressé de revendre la 5° par Barbirolli. Aujourd'hui, je regrette cette mesquinerie, mais en même temps une expérience toute récente a confirmé ce que je savais déjà: je retourne généralement au même (tout) petit nombre d'interprétations. Jusqu'à hier je n'avais qu'un seul enregistrement du magnificat de Bach, et j'ai trouvé un vinyle neuf de cette même œuvre par Rilling pour un euro symbolique. Eh bien, à l'instar de sud 23, je ne suis pas convaincu: certes, c'est du "light", donc baroquement plus correct que, que, devinez donc qui, mais justement c'est lège, comme on dit.
    MA version est donc très baroquement incorrecte, mais elle aligne un plateau somptueux, et ma foi (!) c'est bien plus vivant. Au total, je comprends mieux Sophie quand elle parle de vrais chefs!
    Alors, qui cela pourrait bien être?

    PS: mes penchants ne m'empêchent pas d'avoir de la curiosité pour d'autres interprétations (récemment un coffret Beethoven/Krips), mais il suffit d'écouter régulièrement France Musique pour entendre une bien plus grande variété d'interprétations que tout ce que pourrait contenir une discothèque privée, avec en prime le lâche soulagement de n'avoir pas à se faire de complexe parce qu'on ne réécoute plus jamais tel disque: un concert loupé, et hop! on passe à autre chose!

  8. 21/11/2008 15h52

  9. #7
    Membre Avatar de Alfredo
    Date d'inscription
    octobre 2007
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    Haute Provence
    Messages
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    << Jusqu'à hier je n'avais qu'un seul enregistrement du magnificat de Bach, et j'ai trouvé un vinyle neuf de cette même œuvre par Rilling pour un euro symbolique. Eh bien, à l'instar de sud 23, je ne suis pas convaincu: certes, c'est du "light", donc baroquement plus correct que, que, devinez donc qui, mais justement c'est lège, comme on dit.
    MA version est donc très baroquement incorrecte, mais elle aligne un plateau somptueux, et ma foi (!) c'est bien plus vivant. Au total, je comprends mieux Sophie quand elle parle de vrais chefs!
    Alors, qui cela pourrait bien être?
    >>

    Munchinger?

  10. #8
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    octobre 2007
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    1 054
    Pire!

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