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Discussion: Beethoven - 9ème

  1. #21
    Membre Avatar de thierry h
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    Mitropoulos était un sacré bonhomme, mais je crois ne jamais l'avoir entendu dans cette oeuvre et plus généralement dans une symphonie de Beethoven!

  2. #22
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    Re : Beethoven - 9ème

    Oui, la 9e de Fricsay est l'une de mes (trois ?) préférées.

    Bruno

  3. #23
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    Re : Beethoven - 9ème

    Et sinon comme antidote à la tradition "germanique" pour tous ceux qui la trouvent trop solennelle, il faut écouter la version de Roger Norrington ( EMI) une des première sur "instruments d'époque". Les timbres sont très acides et les tempos très vifs. Pour ceux qui ne peuvent pas supporter les instruments anciens Leibowitz (Chesky).

  4. #24
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    Re : Beethoven - 9ème

    Ben alors...et Weingartner?

    Je viens de faire une copie des neuf (!) 78 trs de ce qui est, parait-il, le premier enregistrement intégral de cette oeuvre. Je dirais sobrement que ça sonne diablement moderne, pour reprendre un mot galvaudé (la preuve!), nonbstant un son d'autant plus lointain que les sillons des 78trs se creusaient à chaque lecture!

    N'ya-t-il pas eu de réédition en microsillon et/ou en CD?

  5. #25
    Membre Avatar de thierry h
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    Re : Beethoven - 9ème

    Bonsoir Jeff,

    L'intégrale est disponible chez Naxos historique :







  6. #26
    - Avatar de mah70
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    Re : Beethoven - 9ème

    Bonsoir à tous.

    Je ne voudrais me mettre mal avec personne mais le premier enregistrement intégral de la 9e date de 1921 ou 1922 (enregistrement acoustique, donc), il est dirigé par Bruno Seidler-Winkler avec la Staatskapelle de Berlin, je ne sais plus qui sont les solistes et, non, ça n'a pas été réédité en compact, ni même en microsillon - du moins pas que je sache. Je l'avais vu passer sur eBay et le coffret 78 tours avait sérieusement douillé.
    En 1923, il y a eu un enregistrement également acoustique dirigé par Albert Coates avec
    Salteni-Mochi (S), Thornton (C), Walker (C), Webster (T), Baker (Bar.) (tiens, deux contraltos).
    Weingartner est le premier enregistrement électrique, effectué le 16 mars 1926 si mes renseignements sont exacts, je suppose pour Columbia, avec le LSO. En octobre de la même année, le LSO remettait ça dirigé par Coates pour His Master's Voice (?) avec Suddaby (S),Walker (C), Widdop (T), Robertson (Bass-Bar.), car la guerre des labels faisait déjà rage. Comme quoi il n'y a rien de nouveau sous le soleil.
    Et, ayant livré cette pensée profonde, je vais me coucher car il est tard.

    mah70

  7. #27
    - Avatar de mah70
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    Re : Beethoven - 9ème

    Le même après une nuit de repos :

    Comme je n'avais pas trop les yeux en face des trous hier soir, je n'ai pas remarqué ceci : l'enregistrement Weingartner/Naxos dont la pochette orne ce fil est un ré-enregistrement plus tardif avec Vienne. Weingartner multi-récidiviste dans Beethoven semblait donc être le Karjan de l'époque. L'enregistrement de 1926 ayant été enregistré en Angleterre, il se pourrait bien que le final soit chanté en Anglais. C'est en tous cas ce qui arrive dans le Coates/1926.

    Tout ceci est-il réellement intéressant?

    Amitiés,
    mah70

  8. #28
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    Re : Beethoven - 9ème

    Weingartner fut un immense beethovenien. Ses approches donnent parfois l'impression d'avoir été faites dans l'esprit de recherche de synthèse actuelle entre la supposée tradition romantique et l'approche supposée homogène des baroqueux et crypto-baroqueux.

    Il parait qu'au début du siècle, il a dirigé une 9e dans le cheur de laquelle figurait une vieille dame qui avait assisté à la création de l'oeuvre.

    Il faut aussi, outre ces disques Naxos, signaler cette merveille d'évidence apollinienne dans les 8e et 2e symphonies enregistrées avec le LSO et les Wiener (la 4e de Mahler de Mengelberg vaut aussi plus que le détour):

  9. #29
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    Re : Beethoven - 9ème


  10. #30
    - Avatar de mah70
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    Re : Beethoven - 9ème

    Bonjour de nouveau.

    Le hasard faisant bien les choses, je suis tombé sur ce lien où l'on peut télécharger en mp3 la 9e Wiengartner/1926. Il semble que ce soit un collectionneur qui ait décidé de mettre une copie de son album 78 tours en ligne. Joies du domaine public et de la technologie! Cela dit, étant au travail je n'ai pas pu tester la qualité du son.

    http://www.mediafire.com/?5xcv271zan1

    Bonne écoute (si le téléchargement marche)

    mah70

  11. #31
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    Re : Beethoven - 9ème

    Hello,

    Hier j'ai mis la charrue avant les boeufs: un petit tour sur e-b... et vous trouverez moult microsillons et CD!

    J'ai aussi eu la flemme de donner les précisions qui manifestement s'imposent: mon lot de 78trs est de Columbia; il s'agit de la philharmonie de Vienne, avec les choeurs de l' Opéra. Le quatuor vocal: Louise Helletsgruber; Rosette Anday; Georg Maikl et Richard Mayr. La pochette précise que le finale est chanté en allemand, ce qui vous a qq chose de délicieusement rafraîchissant.

    Mes impressions: que ça fait du bien! à dix milles lieues des intentions pesamment méta(méga?)physiques de qui vous savez dans le trop fameux enregistrement que vous savez, que Walter Legge n'avait pas apprécié en l'occurrence, nous avions là une vraie interprétation pleine de vie, et je rejoins tout-à-fait Théo B: c'est frais comme si ça avait été joué hier, et en même temps ça n'a pas besoin d'alibi musicologique. Un bémol: je trouve le quatuor vocal, ahem, plus vieux... mais pas le choeur, qui a un petit coté juvénile, d'où un éclairage inhabituel mais parfaitement convaincant: et si cette musique était...joyeuse???

  12. #32
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    Re : Beethoven - 9ème

    Bonjour, Jeff.

    Pour une remontée plus loin dans le temps encore, je m'aperçois que la version Coates 1926 (final en Anglais, donc) est également disponible en téléchargement.
    http://www.mediafire.com/download.php?4mheagrtjyt
    J'avais écouté cette version il y a un moment mais... 16 tournes de disques... Gasp! Plus jamais ça! Ici, en une seule fois, je sens que je vais retourner y jeter une oreille.
    Dans mon souvenir, c'était assez rapide (63 minutes et des brouettes), assez brumeux (Coates est un chef qui compense le manque de précision par une fougue certaine) mais, comme pour Weingartner, extrèmement peu métaphysique. C'est un hymne à la joie, au fait, pas un hymne à la prise de tête, mais j'aime beaucoup Furtwängler quand même. Ici, le quatuor vocal (hupp&#233 est d'époque et, manque de bol, les choeurs aussi il me semble.

    Si vous voulez tester plus avant encore, on trouve aussi une 7e acoustique (et coupée) par Coates ici:
    http://rapidshare.com/files/27594880/AC_acoustics.zip
    Joies derechef du domaine public.

    Sinon, contrairement à ce que j'ai affirmé péremptoirement hier soir, l'enregistrement 1922/23 de la 9e par Seidler-Winckler a existé en CD au Japon, sous le label Wing.

    Et, pour les maniaques, cette petite chronologie des premiers enregistrements de la 9e que j'ai trouvée sur un forum Anglais:

    "Seidler-Winkler (Polydor, US Vocalion) was released December 1923. (No recording dates available for Polydors of that era.) Then the first Coates (HMV, Victor) was released in May, 1924, having been recorded in October and November of the year before. In July, 1924, Parlophone issued (UK only) a set credited to Weissmann. In fact Weissmann (with the Blüthner-Orchester, Berlin) did only the first three movements (recorded 1924); the last movement (minus its orchestral introduction) was a 1921 recording by Eduard Mörike and the German Opera House Orchestra, Charlottenburg. For subsequent (1925) Parlophon and Odeon issues, the same Weissmann recording of movements 1-3 (plus or minus a couple alternate takes) was issued with a (presumably complete) 1925 recording of the finale, again with Mörike, but this time with the Berlin State Opera Orchestra. "
    Quel foutoir!

    Amitiés,
    mah70
    Dernière modification par mah70 ; 06/12/2007 à 15h58.

  13. #33
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    Re : Beethoven - 9ème

    Dans la même veine, les brahms de Weingartner sont pas mal non plus ( un temps disponibles chez Emi Références. Dans mon souvenir il s'agit de studios des années 30 avec le LSO! Mais je n'en suis plus très sûr! Il s'agit d'un Brahms plutôt... léger, très souple et filant droit!

    cordialement
    thierry

  14. #34
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    Re : Beethoven - 9ème

    Merci Mah (-jong?)

    Chez moi les liens ne fonctionnent pas, mais pas grave: je ne suis pas fan du son internet (je préfère celui des 78trs!)

    Je pense plutôt acquérir d'autres disques de Felix le bien nommé.

    Ceci dit qu'on ne se méprenne pas: je ne brûlerai point celui que j'adore depuis si longtemps. Mais je sais aujourd'hui pourquoi l'enregistrement de Bayreuth 1951 ne m'a jamais transporté: l'immense Wilhelm n'y était pas au mieux de son inspiration. Toutes proportions gardées, ça me fait penser aux chanteurs paysans de kan-ha-diskan qui étaient complètement inhibés par l'ambiance du studio, à l'exact opposé de leur vie à la campagne. Eh bien, je crois bien que Furtwaengler a lui aussi été inhibé par l'enjeu, pourrait-on dire médiatique?
    En clair: Walter a voulu qu'il lègue (ouarf!) un enregistrement historique,et on a eu le syndrôme du maire de Champignac (enfin, à peu-près) pénétré de son importance, et relayé par une presse abdiquant son sens critique devant la grandeur statufiée...

    Sérieusement: Furt fut (les allitérations sont mon péché mignon; atavisme druidique sans doute) un wagnérien '"psychotique" ("his psychotic assimilation to Wagner's music" -c'est la formule d'un critique british) qui, du coup, avait une perspective anachronique sur la musique de Beethoven. Aussi le trouvé-je absolument transcendant dans Wagner, extraordinaire dans Brahms, alors que j'ai aujourd'hui trop souvent l'impression, qu'il SOLLICITE Beethoven. Sa (ses) cinquieme(s) vous cloue(nt) sur place, mais sa septieme oscille entre un mouvement lent exagérément lent et un finale gaché par une précipitation qui compromet l'intelligibilté du texte. Quant à la sixième, elle vous a un côté maison de retraite...

    Il n'en reste pas moins que j'ai vraiment envie d'entendre ses neuvièmes de 42 et de Lucerne. Après tout, jamais je n'ai cessé d'admirer ses enregistrements des années de guerre: j'ai la troisième, la cinquième, et un fabuleux 4° concerto avec Hans Richter-Haaser, dont on ne parle plus guère (comme de Paul Van Kempen, qui a signé un Empereur mémorable avec Kempff).

    Bon, je m'égare, comme dirait une hellène de ma connaissance (je ments, pour faire joli: celle que j'ai eu* connu autrefois n'a jamais dit ça, en tout cas devant moi); qui peut nous conseiller une neuvième moderne, avec un beau son, qui ne frustre pas les amateurs de félicité? (re-ouarf!)

    *bretonnisme

  15. #35
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    Re : Beethoven - 9ème

    Bonsoir.

    Au moment exact où j'écris ces mots, j'ai le scherzo de la 9e par Weingartner en 1926 dans les oreilles et ça avance sans se poser de questions. Le son est très agréable (nul n'a tenté de ratiboiser les bruit de fond au lance-flammes) et la définition me semble excellente. Je sens que ça va se graver sous peu, et en toute légalité, ce qui me fait très plaisir.

    Juste une remarque d'ordre général, au risque de me faire taper sur les doigts par plus savant que moi. L'une des raisons qui me font apprécier les archives, tant en matière d'enregistrements que de films, c'est la grande simplicité des moyens mis en œuvre. Je veux dire par là que, dans les productions récentes, on se concentre généralement plus sur le détail que sur la grande forme. Ainsi, les films soignent des effets divers (ralentis, montage rapide ou non-chronologique, surimpression sonore) qui peuvent être très réussis et parfaitement justifiés, mais qui me semblent le plus souvent être casés au détriment du scénario et des personnages. Je précise : la proportion de navets n'est pas plus grande aujourd'hui qu'il y a 50 ou 70 ans (faites-moi confiance) mais autant les défauts anciens provenaient souvent de trucs bâclés et reposant sur des recettes trop éprouvées, autant les défauts actuels me semblent plus venir d'un trop plein de petites intentions.
    Il me semble que l'on peut dire la même chose de pas mal d'enregistrements récents : très soignés, plein de petits détails, de ralentis subtils, d'équilibres inédits, de mises-en-relief savantes, au détriment de cette avancée forcenée, de ce "killing instinct" que l'on trouve chez les anciens.
    J'avais été assez frappé par une vieille vidéo d'Ansermet dirigeant Chicago vers 1960. On y voyait un homme qui surveillait l'orchestre de près, se permettant peu de gestes inutiles, cherchant surtout à être précis et clair. Peut-être que je me montais le bourrichon, mais je sentais que Ansermet avait appris la direction sur le tas, qu'il avait commencé avec un orchestre peu professionnel (au casino de Vevey, si je me souviens bien), et chacun de ses gestes se voulait efficace. A y bien réfléchir, lui comme Toscanini, comme Weingartner, Coates, Reiner, Szell, Ormandy, Furtwangler, Cluytens ou comme presque tous les chefs de ces époques avaient commencé par bosser comme des maniaques avec des orchestre de province pour réussir ne serait-ce qu'une mise-en-place potable des œuvres, et je gage qu'ils n'avaient pas eu le temps de penser aux ralentis subtils et aux mises-en-relief savantes. Toutes choses que le professionnalisme des orchestres actuels permet, sans parler des techniques d'enregistrement. Là encore, je ne dis pas que c'est moins bien, je dis juste que c'est différent, et que je suis moins fan.

    Bon, j'ai déjà fait trop long, j'en suis au 4e mouvement du Weingartner et je me dis en entendant les choeurs que le professionnalisme actuel a du bon. Et "The hymn to Gladness", ça fait quand même curieux. La traduction obligatoire des textes chantés est une de ces coutumes du temps jadis que je trouve heureusement disparue. Je signale aux amateurs qu'il existe au moins un enregistrement de la 9e en Russe (par Gaouk) et un en Français (par Koussevitzky). D'autres traduction trainent-elles?

    mah70

    P.S. :Mah-Jong, je n'y avais pas pensé. Vu mon peu de capacité à construire une stratégie, c'est un pseudo qui ne tient pas la route...

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