Bonsoir.
Mais dites-moi, mon cher, c'est qu'elle est inachevée votre Symphonie. Même que c'est le cher Chébaline (dites le trois fois très vite à haute voix) qui l'a terminée un siècle après que Glinka eut abandonné.
Disons-le net tout net, si Glinka n'avait composé que ça il n'aurait pas droit à ses beaux disques monographiques. Cela dit, c'est très agréable, avec des thèmes bien Russes dans un environnement qui compte ses influences: le bel canto Italien pour le cantabile de la première partie, les symphonies viennoises pour la carrure "Beethoven light" de la fin. Comme toujours chez Glinka ça varie plus que ça ne développe, et personne ne s'en plaindra, même s'il fera preuve de plus d'imagination par la suite.
Svetlanov en studio (1984) est tout comme je l'aime, soigné au début, carré et vigoureux à la fin, avec des timbres bien typés tout du long. D'aucuns trouvent ça froid, mais qui sont ces d'aucuns, je vous le demande.
Pas encore écouté Svetlanov en public (1968, je crois) ni Gaouk à la radio (1955 je suppute), ça sera pour un peu plus tard.
mah