cette version figure dans la BM sous rubrique Divers
http://www.mqcd-musique-classique.co...ead.php?t=4769
à ma connaissance il n'en existe heureusement qu'une.
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à ma connaissance il n'en existe heureusement qu'une.
peu probable, Albert Wolff était un grand chef, lui...
On dit que l'orchestre avait été répété par Gaubert...
Bonjour,
Je viens de réécouter 2 versions du Boléro : celle de Ravel enregistrée en juin 1930, celle d'Ormandy
Les sources :
- Ravel aimait-il ou pas ?
"Je n'ai composé qu'un seul chef-d'oeuvre : le Boléro. Malheureusement, entièrement sans musique"
- Quel climat ?
- Composé en 1928 pour la danseuse Ida Rubinstein, monté à l'Opéra de Paris, ce ballet est l'histoire d'une femme qui, dans la pénombre d'une taverne andalouse, s'engage sur une table dans un boléro indolent. Mouvements lascifs... les passions montent... les clients gagnés par le rythme, se mettent à danser, de plus en plus nombreux, s'échauffent jusqu'à sortir les couteaux. (résumé de livrets)
On est loin du flamboyant, du "technicolor" qu'on nous assène ! Ce qui écarte pas mal de versions...
Ravel, compositeur mais pas créateur, avait une idée précise de ce qu'il voulait : atmosphère enfumée, individus lourds, avinés. Mal de crâne martelant au premier plan, air lancinant au second... parti-pris jamais retrouvé
L'enregistrement de 1930, 82 ans, nourrit cette subjectivité.
Les autres versions, évidemment plus propres, inversent les plans, allègent, aseptisent, colorent, dérivent vers le grand spectacle...
jifi
Je crois que j'avais compris
Mon sens de l'autodérision me perdra (si ce n'est déjà fait ) ...
Mon propos ici s'écarte un peu du fil, mais j'ai cru mieux de l'insérer ici plutôt que de créer un autre fil de discussion sur cette oeuvre.
Un collègue m'a pointé vers l'hyperlien ci-dessous vieux d'un an, provenant de la radio publique Américaine NPR et un de ses "podcasts" scientifiques de sa série RadioLab.
Le podcast in english (qui dure environ 20 minutes) raconte deux histoires qui se recoupent d'une façon inattendue, et qui révèle (pour moi du moins) une information que j'ignorais.
Voici mon effort de traduction de l'introduction fournie sur le site:
Voici l'hyperlien au document sonore: http://www.radiolab.org/blogs/radiol...veling-bolero/Dans ce podcast, une histoire à propos d'obsession, de créativité, et l'étrange symmétrie entre une biologiste et un compositeur qui tourne autour d'une pièce musicale répétitive.
Anne Adams menait une brillante carrière de chercheuse. Soudain, lorsque son fils est victime d'un accident d'automobile, elle quitte son poste pour veiller à son rétablissement. Ensuite, décision soudaine, elle abandonne ses activités scientifiques et devient artiste-peintre à plein temps. Selon son mari, elle se jette corps et âme dans sa peinture - elle peint des tableaux de paysages et de maisons, et ensuite une série de tableaux à propos de fraises et ensuite, elle peint "Boléro".
Dans le cours de son processus artistique, Anne devient obnsédée avec l'oeuvre de Ravel et décide de créer une fresque élaborée, une oeuvre complexe ornée de couleurs et de formes répétitives qui adoptent le crescendo constant de la composition de Ravel. Elle l'appelle ÈUnraveling Bolero" (trad. lit. Boléro décousu, et un jeu de mots inventif...)
Le musicologue Arbie Orenstein raconte que Ravel, dans les anées qui suivent la composition de Boléro, comence à manifester des symptômes bizarres et des neurologues expliquent et vulgarisent la condition neurologique qui frappera Mme Adams et aurait frappé Maurice Ravel, une condition dégénérative qui aboutit avec la perte totale de la capacité d'utiliser les formes du langage. Ainsi donc, dans les deux cas, "Boléro" serait le signe avant-coureur d'une maladie mortelle.
Et l'hyperlien à un article scientifique sur le sujet:
http://brain.oxfordjournals.org/content/131/1/39.full
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