Mon intégrale préférée des partitas pour clavier...
Enregistré en une soirée en 2005, au Meany Theater de Seattle. Bon exemple, à mon avis...
Aucun a priori sur Craig Sheppard, que je ne connais pas. Je crois volontiers qu'un artiste, même supposé pas "de 1° rang" (si cela peut signifier qq chose), peut dans l'atmosphère générale d'un concert donner une interprétation unique qui surpassera bien d'autres sur CD dce studio par des "de 1° rang". Mais cela tient parfois à peu de chose.
(En plus, un éditeur qui s'appelle Roméo, c'est engageant ! Ca se trouve sans trop de difficulté et ... c'est cher ?)
Aucun problème.
Tout le monde ne peut pas le faire non plus, un truc pareil. Je n'ai pas encore écouté ses autres disques, ni ne l'ai entendu en concert, mais il fallait tout de même à priori de sacrés moyens. Du reste, tout cela n'est pas techniquement irréprochable, ni même comparable aux plus grands pianistes d'hier voire d'aujourd'hui, mais tient pourtant très solidement la route, et évidemment, bénéficie d'une excitation et d'une forme de décontraction qui rend possible bien des choses..
D'autant que l'ordre des partitas, suivant les tierces mineures puis majeures, a je pense beaucoup favorisé la décharge toujours plus grande d'adrénaline au fur et à mesure du déroulement de chacune des deux parties (N°3, 2, 6 d'abord, N°5, 1, 4 ensuite)...
Sinon, j'ai écouté plein de versions de la 2e sonate KV 280 de Mozart après le dernier récital de Sokolov au TCE, et aucune ne pourrait lui voler le titre de référence si celle-ci était publiée, à mon avis...et ce serait presque pareil pour la KV 332! Surtout, ce serait incomparablement supérieur à la quasi totalité de la discographie de Sokolov.
Et cette première partie, je l'ai écoutée dans des conditions plutôt défavorables en plus!
vous commandez vos disques neufs?!?
Toujours....
Je ne vois pas pourquoi j'achèterais (parfois plus cher) des disques qui ont déjà servi et qui ont peut-être été maltraités !
Les cd aussi se rayent ; peut-être même encore plus facilement que les vyniles.
Miaouuuu... Ne me caressez pas à rebrousse-poils, ça fait de l'électricité !
Je pense que Théo voulait dire " vous commandez vos disques sur amazon et pas sur le reptile floridien?!?"
Franchement, vous avez tort. Il va de soi que j'achète toujours d'occasion quand le prix livraison comprise est inférieur au neuf, et sur, allez, 1000 disques achetés de cette manière (plus en fait), j'ai du avoir 5 ou 6 problèmes, dont peut-être deux concernant le disque en lui-même (et non le boitier ou le livret). Et puis, combien de disques que je n'aurais jamais pu trouver autrement? Peut-être la moitié!
Tu parles du tableau des concerts? Je n'ai reçu que ça comme mail. Et puis tu peux répondre à mes appels aussi !
Ah... désolé, je ne réponds pas aux numéros inconnus, et j'ai perdu mon répertoire dans le vol de mon portable, faut me laisser un message que je sache que c'est toi... tout ça pour dire que c'est tout de la faute à Christian Thielemann pi c'est tout.
Bref, on va poursuivre ça en privé, hein.
En fait, c'est un débat éternellement recommencé à partir de n'importe quel sujet... mais je ne me souviens pas d'avoir déjà posé ici cette question toute bête: ne pensez-vous pas que l'impression fréquente d'infériorité des solistes actuels par rapport aux grands du passé pourrait être, au moins pour partie, causée par la très faible proportion d'enregistrements sur le vif? Ce, d'autant plus que les prises de son de studio, pour le piano notamment bien sûr, sont d'un niveau moyen de plus en plus consternant et aseptisé?
Les hauteurs vertigineuses sur lesquelles tel ou tel d'entre nous peut placer des enregistrement de (bon, prenons ma liste...) Kogan, Oistrakh, Richter, Gilels, Michelangeli, Horszowski, à quelques rares exceptions près, les soupçonnerions-nous si nous ne disposions que de leur leg en studio
Bonjour Théo,
Si l'on compare l'Héroique de LvB par Munch en studio (RCA Japon) et celles éditées par WHRA (en particulier celle de 1957 quelques jours avant l'enregistrement studio), il n'y a pas photos, le "vif" est préférable à la "conserve" car la prise radiophonique est plus "réaliste" que l'image sonore irréaliste que me laisse le disque RCA, pour une interprétation identique. Les quelques imprécisions inhérentes à l'enregistrement public ne me dérangent pas (il n'y a pas de montage). Puis Munch se lâche plus en "live".
Par contre Monteux à San Francisco m'a l'air préférable en studio.
Gilels en "live" chez Melodya (Bach/Busoni +Beethoven en 1968 par exemple) me donne une idée du "son" Gilels, que ses disques DG ont escamoté.
Michelangeli, à l'exception de quelques lives "magiques" (1er de Beethoven avec Giulini, le récital Brahms/Schumann de 1973, le Lugano 1981, le Grieg/Debussy chez BBC Legends, le Ravel avec Celibidache en vidéo à Londres, récital Beethoven/Chopin Londres 1990) n'a pas trop à se plaindre de son legs en studio EMI/DG.
Richter même conclusions que pour Michelangeli : c'est du 50/50.
Kogan a des partenaires plus excitants en public (en Russie ou en Amérique du Nord) que dans les "vieilles cires" EMI en studio du début des années '50.
D'autre part, je rejoins vos observations sur Fischer (cf son Brahms avec MTT à la NDR que j'ai enregistré à la TV allemande).
Difficile à tirer une conclusion "universelle" à mon avis concernant les "monstres sacrés"
D'autres artistes en public se "retiennent" en présence de micros en vue d'une publication discographique. Micros en public, oui mais à l'insu de l'artiste ou sans objectif de publication discographique dans un premier temps du moins.
MH
Dernière modification par hideux67 ; 04/01/2009 à 21h38.
Je suis plus réservé que vous sur Richter et Michelangeli. Cela ne veut pas dire qu'il y a une grosse part décevante dans leurs legs studio, mais que dans les mêmes oeuvres ont trouve des écarts sinon de niveau, du moins de vérité sonore entre les studios et les live.
Les Ballades de Brahms par Michelangeli (Lugano, si nous parlons bien du même, est sidérant, n'est-ce pas?) en sont sûrement l'exemple le plus extrême, mais il y en a beaucoup. Du 50/50, donc, non, je ne pense pas pouvoir être d'accord!
Pour Kogan, si l'on considère que les 3 sonates de Brahms (en tous cas la 1ère...) est la quintessence du pic de l'acmé du sommet du violon, alors... c'est une exception notoire à la règle - mais avons-nous plus de détails sur les conditions d'enregistrements, mis à part "Londres, 1954-55"? Maintenant, si l'on enlève tous les concerts publiés de Kogan, il ne reste quand même pas grand chose, même si on peut à mon avis vivre avec ce disque!
Enfin, pour Gilels, le résultat des enregistrements DGG est à mon avis plus nuancé, cela ne sonne pas toujours si mal comparé aux meilleures prises de son de concert.
De toutes façons, je ne pensais pas tant à la question du son (quoique, quand on entend comment sonnent certains en studio maintenant) qu'à celle du gain musical au concert. Qui pouvait être énorme pour tous ces géans du passé, mais qui à mon avis pourrait l'être avec certains solistes actuels: c'est la question que je pose.
Dernière modification par Theo B ; 04/01/2009 à 21h53.
Oui, bien sûr, c'est relatif... mais c'est ce que je voulais dire (la fin de ce que vous venez de dire).
Bonjour Théo,
1) Lugano 1973 pour les Ballades. Un autre live supérieur à son enregistrement "officiel live", c'est son 15e de Mozart avec E. de Stoutz. Pour DG : Ses Debussy, Brahms/Schubert, Chopin, Schumann, 1er de Beethoven. Pour EMI : Schumann, Rachmaninov, Ravel et Haydn (même s'il y a de quoi en faire hurler beaucoup). Rien qu'avec ça il est bon pour le panthéon
2) Kogan a pas mal enregistré, moins qu'Oistakh mais plus que Milstein, mais il est peu "promu" par ses labels officiels (Melodya, EMI : Profil + Introuvables seulement, RCA et DG qui édite des bandes de musique de chambre autour d'Emil Gilels). Arlecchino (à partir des 33T avec des fortunes diverses), Testament et Brilliant en ont fait un peu plus.
3) Richter, OK pour les Schubert et Haydn en public (Brilliant, JVC, Decca, Olympia et divers pirates italiens). Quoique sa Wanderer Fantaisie chez EMI et tel ou tel Haydn chez Melodya sont "costauds".... Ou lorsque l'on compare des enregistrements "live" et studios contemporains (en gros un jour d'écart), le 1er de Beethoven avec Munch ou les Liszt avec Kondrashin, la flamme, l'inspiration sont identiques, avec une finition supérieure encore en studio. Mais dans ces deux cas il faut dire que Munch et Kondrashin ont l'art de transmettre la "flamme du concert" en studio.
Allez tout le monde devrait faire comme Pollini pour un de ses disques Beethoven (avec la 23e), un coffret 2cd's : versions studio + live
Peut être j'ai mal compté, mais à mon avis Kogan a enregistré tout au plus autant que Milstein :
Kogan a enregistré (concertos):
un concerto de Bach
Barber
Barsukov
Beethoven
Berg
Brahms
Bunin
Chostakovich (1er)
Khachaturian
Lalo
Mendelssohn
quelques Mozart
Paganini
Prokofiev
Tchaikovski
quelques Vivaldi
Milstein a enregistré (concertos)
Bach
Beethoven
Brahms
Bruch
Dvorak
Glazunov
Goldmark
Lalo
Mendelssohn
Mozart
Prokofiev
Saint Saens
Tchaikovski
quelques Vivaldi
Wienawski (No 2)
Cordialement,
Bruno
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