Bonjour à tous !
Qui peut me conseiller une bonne version de cette oeuvre ?
Merci !
Bonjour à tous !
Qui peut me conseiller une bonne version de cette oeuvre ?
Merci !
Mais qui est donc ce compositeur ?
Un post-romantique polonais
Je ne suis pas extrêmement fan de ce que j'ai entendu (le concerto pour violon et des poèmes symphoniques), mais c'est intéressant. Je ne connais pas du tout cette symphonie par contre...
Il n'a pas beaucoup écrit car il est mort prématurément en faisant du ski dans les Tatras (très exactement ici :
)
Un violoniste m'a un jour soutenu que s'il avait vécu plus longtemps il aurait été le plus grand compositeur polonais, ce que je ne crois pas : le plus grand compositeur polonais c'est Szymanowksi (évidemment).
Dernière modification par Couack ; 12/01/2009 à 15h39.
Salut Thierry
Wit rend formidablement justice à l'écriture de Karlowicz dans ce premier volume, même si le programme ne comporte pas que des pièces de toute première importance (la Rhapsodie lithuanienne n'a pas grand intérêt). Mais Stanislas et Anna Oswiecimowie, quel régal et quel style!
En gros et pour qui aimerait découvrir: l'orchestre de Mahler (voir plus, car Mahler n'utilise pas de flûte alto), les formules de Strauss, l'esprit de Scriabine...
A découvrir!
j'ai fait une critique du concerto pour violon juste avant l'article de Vincent: j'ai adoré cette oeuvre (beaucoup plus que dans les versions précédentes). Je ne connais pas non plus la symphonie -ou j'ai oublié- le poème symphonique qui suivait en revanche, Eternal songs, m'a laissé un goût de mauvais Liszt, pompeux et sans imagination (il y a un mot en français pour "Bombastic"?)
Karlowicz semblait convaincu que Richard Strauss représentait l'avenir de la musique, ce qui est excusable en 1909, est-ce pour cela que sa musique présente un côté si pompier?
Dernière modification par sud273 ; 12/01/2009 à 17h54.
D'accord, Gilles, du jeune Scriabine, un peu fleur bleue...
Pour découvrir Karlowicz, je ne conseillerais pas de commencer par la Symphonie "Renaissance", mais plutôt par trois-quatre grands poèmes symphoniques qui méritent encore de nos jours leur audience (au disque, malheureusement, mais je pense qu'ils doivent être joués un peu plus fréquemment en Pologne): -les Vagues revenantes; -Une triste histoire (magnifique!) - Stanislas et Anna Oswiecimowie (je commence à l'écrire sans recopier la pochette, c'est bon signe) - Les Chants Eternels (la première partie, quand même. Mais c'est vrai que le final ressemble un peu trop à du Bruckner sous acide).
Bonjour,
En tant que collègue de Sud, je me permets de répondre à sa place.
http://classiqueinfo-disque.com/spip...php?article525
A signaler que ce n'est pas le premier article consacré à Karlowicz sur le site. Un compositeur qui effectue un retour en grâce remarqué, je dirais.
La partition du concerto pour violon est bien entendu disponible sur IMSLP! [Ben flûte, non, vérification faite, il n'y est plus...]
Dernière modification par Vincent H ; 12/01/2009 à 19h16.
Eh patate, faut toujours enregistrer une copie avant qu'elles ne disparaissent, les IMSLP!
Bonsoir Philippe,
C'est, si je ne me trompe, la réédition d'une première intégrale enregistrée dans les années 80 et initialement distribuée par le Chant du Monde. Je l'ai depuis un petit temps: c'est pas mal, mais il faut aimer les prises de son un peu à l'arrache. Si tu as l'occasion d'acheter les deux volumes de l'intégrale Wit chez Naxos (6 euros), je pense que non seulement tu feras une affaire, mais que tu seras plus satisfait par la qualité musicale.
N'en reste pas moins que Salwarowski est un bon chef!
Je peux enfin répondre à la question initiale de ce fil : je viens d'écouter ce cd :
et ç'a l'air très bien dirigé (ceci dit sans aucune autre référence de l'oeuvre en question) : l'écriture de Karłowicz est assez sophistiquée mais Noseda rend tout ça très clair et lumineux. L'oeuvre en elle-même est écrite dans un style épique optimiste, la ressemblance avec Elgar m'a d'ailleurs souvent frappé. Un bon moment de musique en tous cas.
Six mois après, c'est peut-être tard pour ressortir le sujet, mais je voudrais revenir sur le disque Naxos chroniqué par Vincent
http://classiqueinfo-disque.com/spip...php?article520
Je viens juste d'entendre ce premier volume et la première des trois oeuvres enregistrées par Wit, Stanislav et Anna Oswiecimowie est effectivement un chef d'oeuvre, dont le seul handicap reste son titre difficilement mémorisable.
Je n'ai jamais entendu une oeuvre de Karlowicz aussi formidablement spectaculaire, ni reflétant pareille hauteur de vue sans un instant de relâchement ni le moindre moment convenu. Surprise totale, orchestration magnifique, interprétation sublime, c'est toute la vision de l'oeuvre de ce compositeur qui s'en trouve bouleversée, même si l'on sent Strauss, Tchaïkovsky et Mahler, ce morceau de 22 minutes a la consistance d'une symphonie en un mouvement.
Je l'écoute en boucle dans l'anticipation de son extraordinaire section finale, sorte de marche funèbre décalée couronnée par une coda désolée d'une nostalgie incomparable. C'est vraiment un aboutissement de tout ce qui n'est qu'évoqué dans les oeuvres antérieures, et l'on est très au-dessus de la simple curiosité des "écoles nationales".
L'épisode de Mascarade qui conclue le disque est aussi assez exceptionnel, même si l'on ne saura jamais ce qui est de Fitelberg dedans (il a travaillé deux ans à l'achèvement et le manuscrit a disparu pendant la deuxième guerre). Si l'on passe au-dessus de la fanfare initiale, c'est tout du long de l'excellente musique.
En ce qui concerne la symphonie Résurrection, j'ai été amené à comparer deux enregistrements, et je n'ai que rarement perçu autant de différences entre deux versions de la même oeuvre. La version Salwarowski (republiée par DUX, c'est un live au son médiocre) est abominable et dessert considérablement la partition. Je ne connais pas en entier la version Chandos de Noseda qui paraît un peu précipitée -si mes souvenirs sont bons, elle est expédiée en moins de 40 minutes- le couplage reste en revanche assez unique et le livret excellent, seul à citer de larges extraits du long texte de l'auteur éclairant ses intentions. Bearton a livré en SACD (et pour une fois ça s'entend, techniquement le disque est parfait) une version par Jerzy Maksimiuk de près de 50 minutes qui rend vraiment justice à la splendeur de l'orchestration, l'adagio est remarquable, on approche des grandes symphonies post-romantiques de l'époque, Bloch, Rott, Walter, et le final qui peut si facilement tomber dans l'excès de cuivres ronflants est aussi une grande réussite.
Un compositeur qui gagne donc à être ré-écouté, à condition de tomber sur le bon orchestre et le bon chef.
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