Moi le style du violoniste ne me dérange pas, en revanche l'équilibre davantage, trop en faveur du violon, mais je soupçonne la prise de son de ne pas y être étrangère. L'andante est marqué sostenuto, on entend surtout sostenuto... pourquoi pas, mais sans un piano plus présent ça ne peut pas fonctionner complètement. Mais les deux interprètes ne me paraissent pas en cause instrumentalement.
D'accord presque entièrement avec Théo, sauf que je ne trouve pas que la prise de son mette tout à fait autant qu'il le dit le violon au premier plan. Pas d'accord avec Amitiou quand il dit que le (ou la) violoniste joue faux. Il y a bien une ou deux légères inexactitudes et il (ou elle) a trop tendance à attaquer ses notes par en dessous. De là à dire qu'il joue faux, il y a un pas qu'AMHA il est exagéré de franchir. Non, Fred, ce n'est pas B. Huberman, il n'a jamais enregistré ces oeuvres et en plus ça ne lui ressemble pas vraiment.
Ce qui m'agace, c'est que je sens que je connais ce violoniste, mais que je n'arrive pas à mettre un nom dessus. Sans conviction, J. Szigeti (peut-être avec son gendre N. Magaloff) ?
Musicalement,
l'obsédé-des-incunables
Lol, bon, j'ai réécouté, moi j'aime bien l'équilibre, je trouve toujours que le violon est faux, même si bien sûr il n'est pas au quart de ton, loin de là, il ne me semble jamais bien. Peut-être que c'est la vieillesse de la bande qui me fait penser ça!
Amicalement vôtre.
Bonjour.
Je croyais pouvoir la jouer subtile en prenant Menuhin au berceau - ou presque, c'était en 1929, il avait 13 ans - mais ses caractéristiques habituelles étaient déjà là . Au piano c'était Hubert Giesen.
Retour à Chopin (bicentenaire, tout ça...):
La seule certitude que j'ai, c'est d'être dans le doute. (Pierre Desproges)
Mdrrrrrr!
J'avais raison!!!!
Je vous ai owné mais un truc de malade ptdr
Amicalement vôtre.
Très bien cet AS&GP. Phénoménal parfois même (la distinction des gammes!). Cherkassky le jouait comme ça dans ses dernières années, mais jeune? Ce n'est pas Horowitz non plus. Moiseiwitsch?
Faut m'excuser, je sais que ce n'est pas une compétition, mais c'est la première fois que je trouve un interprète, avec des arguments aussi fumeux que le son de Menuhin mdr!
C'était juste une exacerbation de mon état euphorique!
Amicalement vôtre.
Effectivement, une très jolie version d'un morceau que je ne connaissais pas!
Cziffra?
Amicalement vôtre.
Très belle interprétation, en effet. Comme d'hab', je suis bien infoutu d'identifier le coupable. Ce que j'ai entendu :
- très beau toucher, malgré certaines duretés ça et là,
- conduite du chant impeccable, la maîtrise de l'instrument est incontestable,
- belle sonorité, mais un chouïa manquant de plénitude de temps en temps,
- quelques mini-fausses notes, et un ou deux traits un peu savonnés,
- un peu trop de complaisance dans les "ritardandi".
Comme il joue les premières mesures précédant la "grande polonaise", je suis sûr que ce n'est pas A. B. Michelangeli. Ce n'est probablement pas A. Cortot non plus, ça ne lui ressemble pas assez (ou alors, j'ai vraiment pas d'feuille, comme dit J. Yanne). J'entends légèrement un bruit de surface qui m'incite à penser qu'il s'agit de 78 tours. Comme je ne connais pas la discographie complète de l'oeuvre, je sèche complètement, beuhhhh !
Musicalement,
l'obsédé-des-incunables
Bonjour.
Comme toujours quand il s'agit de piano, c'est Théo qui a tout bon: c'était Moiseiwitsch.
Restons à Chopin. Cet Impromptu ne devrait pas poser de gros problèmes d'identification...
La seule certitude que j'ai, c'est d'être dans le doute. (Pierre Desproges)
Au début, ça ne me plaisait pas trop, mais en avançant je me laisse convaincre. C'est du bon piano, ce n'est pas artificiel mais quand même un peu prémédité en-dehors de la section centrale qui est fort réussie. Je préfère le naturel et la simplicité de Ginzburg à cette époque, merveilleux.
Et je penche pour le jeune Horowitz, cette fois (son seul enregistrement d'un impromptu de Chopin je crois, outre la merveilleuse Fantaisie-impromptu de son dernier enregistrement studio).
Bonsoir.
Il s'agissait bien d'Horowitz, mais l'idée de "jeune" Horowitz vient sans doute d'une erreur dans la réédition Références: c'est un Horowitz de maturité puisque l'enregistrement date de 1951 et non de 1935 comme indiqué...
Celui-là devrait être plus difficile à trouver (et, entre nous soit dit, je n'aime pas trop).
Dernière modification par mah70 ; 21/09/2010 à 22h30. Motif: J'avions oublié deux lettres...
La seule certitude que j'ai, c'est d'être dans le doute. (Pierre Desproges)
Ben je sais, mais pour moi, avant Carnegie Hall 1965, c'est le jeune Horowitz !
Je dirais qu'il est jeune jusqu'à 1953. Pleine maturité durant son contrat CBS (1962-1974) et pour l'un ou l'autre enregistrement (de concerts) RCA des saisons 1977 à 1979 (ainsi que des bandes pirates de ces saisons). La décennie 80 (RCA, DG et Sony) : le "vieux Horowitz". Evidement on pourrait se prêter au même petit jeu pour Rubinstein (en décalant tout de dix ans). Pour William Kapell le problème ne se pose (malheureusement pas).
Dernière modification par hideux67 ; 21/09/2010 à 22h27.
Et pour Vladimir de Pachmann ou Francis Planté, le problème ne se pose pas non plus (mais dans l'autre sens)...
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