Il arrive parfois que les goûts auxquels nous demeurons fidèles sont subjectifs ! Question de contexte, sans doute. Une rencontre en écoutant une chanson, un morceau de musique, une confirmation en dansant un slow... une séance au cinéma du quartier, accompagnée d'un premier baiser fébrile !
Il arrive parfois que les goûts auxquels nous demeurons fidèles sont mauvais tout en sachant qu'ils le sont... mais bon, tant pis, nous ne sommes pas infaillibles, ni parfaits !
Il arrive parfois que les goûts auxquels nous sommes fidèles sont bons tout en sachant que d'autres n'adhèrent pas et que cela paraît incroyable !
Une intime conviction que tout le monde pense comme nous ; que tout le monde ne peut penser autrement ; que tout le monde a bon goût !
Le cinéma français m'a offert trois idoles sur un plateau.
J'ai la vague impression d'avoir bon goût parce que je les ai choisis, eux, et pas d'autres, d'antan ou d'aujourd'hui. Il m'arrive même de plaindre ceux qui ne les apprécient pas, car ils passent à côté de quelque chose de grand !
Vanité, quand tu nous tiens, lâche-nous un peu, merci !
Raimu, Michel Simon, Bourvil.
Je dois avouer que j'ai hésité entre Bourvil et Pierre Fresnay, mais je me suis dit que "monsieur Printemps" avait une trop belle voix parlée, un trop bon physique, une épouse trop talentueuse et trop charmante, au prénom trop gaullien, donc que c'était une solution trop facile !
Raimu, Michel Simon, Bourvil.
Trois gueules cassées, trois présences, trois formidables machines à créer de la mémoire, celle du cinéma français.
Votre avis sur ce trio magique ?