Vidéo gratuite ici http://www.arte.tv/fr/2507562.html
malheureusement sans le Concerto avec Uchida.
A la réécoute, c'est toujours aussi magnifique, et la même impression qu'au concert, dans Verklärte Nacht, de redécouvrir Boulez plus humain que jamais, guidant comme jamais les musiciens vers l'intuition de la phrase la plus juste, et donnant l'une des interprétations les plus tendres et simplement contemplatives jamais entendues, peut-être.
Et oui, il va maintenant jusqu'à susciter lui-même, directement, de petits ajouts de sentiment, comme le ritardando - non écrit - à - 33'38...
Les solos de Roussev et Gaugué sont des régals, bien sûr. Décidément, Salonen, et dieu sait que je l'aime, était bien loin d'égaler cela la semaine suivante avec le Philharmonia. N'en déplaise à je ne sais qui, soyons fiers de l'excellence de nos orchestres, quand il le faut.