Séjournant à Paris la semaine dernière, je me suis rendu en certains lieux que, sans le forum, je n'aurais peut-être jamais songé visiter . Le ciel était souvent couvert et la lumière peu propice à de bonnes photos d'extérieur. J'en ai néanmoins pris quelques-unes, comme celles montrées ci-dessous.
Le mercredi 6 mai j'ai parcouru les allées du cimetière de Passy (derrière le Palais de Chaillot, près de la Place du Trocadéro), où Claude Debussy et Gabriel Fauré ont trouvé le repos éternel. Comparé à celui du Père-Lachaise, ce cimetière n'est pas bien grand. Mais n'ayant pas de guide, j'ai quand même trouvé le moyen de m'y perdre complètement () en dépit d'un plan affiché à l'entrée (). Par bonheur, parmi les très rares autres visiteurs que j'ai rencontrés je suis tombé sur un couple d'Anglais et un Japonais (ami personnel de la pianiste Noriko Ogawa dont je possède l'enregistrement des Etudes, ce dernier était même venu là exprès pour se recueillir sur la tombe de Debussy) qui m'ont aidé à ne pas errer trop longtemps. Voici donc les photos que j'ai prises de ces deux sépultures :
Sur la tombe de Claude Debussy on trouve ce texte étonnant, rédigé par un admirateur passionné et ayant la teneur suivante : "Monsieur Debussy - Qu'aurait donc été ma vie sans vous - Où serais-je sans ce coup de foudre - Pour votre chant immense - Qui accompagne mes jours - Les plus denses et les plus doux - Que serais-je sans cette démesure - Qui approfondit, comble, élève - A la fois vertige et prodige - Communion - Et joie".
La tombe de Gabriel Fauré, située non loin de l'autre, est surmontée d'une grande plaque de marbre indiquant qu'y sont aussi enterrés certains membres de sa famille, notamment son épouse Marie, née Frémiet, son fils Philippe Fauré-Frémiet et l'épouse de ce dernier, Blanche Fauré-Frémiet.
Le vendredi 8 mai j'étais dans la région de Montmartre pour y voir divers sites évoqués sur le fil consacré à Erik Satie.
En premier lieu l'Auberge du Clou (sise 30, Avenue Trudaine), où Verlaine venait boire son absinthe à la fin de sa vie et où Satie était "tapeur à gages" sur un vieux piano dans les années 1890, y rencontant en particulier Debussy, autre habitué des lieux. L'établissement était encore fermé mais on m'a permis d'y entrer un instant pour prendre quelques clichés :
Plus au nord, j'ai parcouru ensuite notamment la Rue Cortot (cf. les deux premières photos) et la Rue Saint-Vincent (cf. les deux dernières), pas encore trop envahies par d'autres touristes ce matin-là :
Jacques