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Il aurait été le seul pianiste capable de jouer intégralement les "Vexations" d'Eric Satie de la manière souhaitée par l'auteur. Cela aussi nous manquera à jamais.
Il aurait été le seul pianiste capable de jouer intégralement les "Vexations" d'Eric Satie de la manière souhaitée par l'auteur. Cela aussi nous manquera à jamais.
Il me semble que Thomas Bloch a réalisé cette euh... "performance"Envoyé par Alfredo
Oh vous savez, moi, ce que j'en dis, hein...
Oui, complètement. Mais il a fini par s'éteindre quand même (04.10.82) ...
Plus j'entends ce genre de "surprises" par Gould, moins je regrette sa mort (et ça me chagrine de dire ce genre de choses, d'habitude). Ce mec est un concept, le Jeff Koons du piano. C'est un génie du marketing, que ce soit malgré lui ou non importe peu, mais dire qu'il y a des clients pour ça...tout, intégralement, est à foutre à la poubelle dans sa discographie d'un point de vue musical.
Même les sonates de Hindemith?
<< Il me semble que Thomas Bloch a réalisé cette euh... "performance"
Thomas Bloch est un gars très sympa et qui a le sens de l'humour.
Glenn Gould?... je ne sais pas....
Naturellement, je considère que cela va bien au-delà d'un problème de goût, même si ici tout est d'un goût absolument épouvantable.
Mais je me demande si on ne pourrait pas appeler ceci: la Grôôsse catastrophe. Le jour du début de la fin. Le jour où on a commencé à expliquer aux gens que
- c'était une référence incontournable
- que c'était ça Tchaikovsky par un grand orchestre et un grand chef
- que c'était ça le grand piano virtuose russe
etc...
Quelle pensum infâme, ce truc!
Qu'est ce que vous conseillez comme version discographique du premier concerto de Tchaikowsky, Théo?
Qu'est ce que vous pensez de Guilels Maazel, par exemple?...
Il y a tellement de versions de Gilels... celle avec Maazel, je ne suis même pas sûr d'avoir écouté le 1er, le 2e oui, et comme cela m'avait moins plu que Cherkassky, j'ai du ranger ce disque et ne pas le ressortir. J'ai toujours un faible pour la vidéo avec Cluytens, éditée en DVD par EMI.
Mais j'avoue que je suis un peu perdu dans les Tchaikovsky de Gilels, et que je confonds les souvenirs des différentes versions, et sachant que n'ai du en écouter que la moitié, et encore!
Mais celle qui a toujorus été ma version de chevet, c'est Richter/Ancerl.
Moi aussi je déteste aussi la version présentée. Je conseille pour ma part Ogdon/Monteux/LSO. Je ne connais pas Gilels/Maazel, mais j'aimerai écouter ça un jour.
Frédéric
Il vaut mieux mobiliser son intelligence sur des conneries que mobiliser sa connerie sur des choses intelligentes.Proverbe Shadok
Ce fut un moment ma version préférée, mais maintenant...
Sinon, l'un des rare disque d'Horowitz que j'aime bien est sa version avec Toscanini.
Frédéric
Il vaut mieux mobiliser son intelligence sur des conneries que mobiliser sa connerie sur des choses intelligentes.Proverbe Shadok
Ben je trouve ça pas si mal dans certains passages (la cadence est moche mais le reste) surtout le début que je trouve raté.
Après, le morceau même comme ça rayonne, y en a c'est difficile de faire en sorte qu'ils soient moches ^^
Amicalement vôtre.
J'aime bien Volodos/Ozawa. Est-ce de la "Schmooze pianistique" ou du goût doûteux?
Ca part bien, mais c'est un piège tendu par l'artiste.
Effrayant.
Voici que des artistes "tendent des pièges", de nos jours. Poser un piège est une action préméditée. Et rarement animée de bonnes intentions. Ce qui suppose que des artistes veulent délibérément tromper leur(s) auditeur(s) et en faire leur(s) victime(s).
Effrayant ? Plus que cela. Qu'y a-t-il de plus que "effrayant" ? Terrifiant ... ? (Le vocabulaire français est pauvre en ce domaine, en anglais, c'est plus riche !)
Comment me protéger de ces malfaisants ? Vos conseils, Docteur. Merci.
En plus trouve ça plutôt très bien moi
Amicalement vôtre.
Excuse-moi de ne pas avoir précisé que le terme "piège" était ironique. Ca t'aurait évité d'écrire un paragraphe pour rien, soit dit en toute amitié.
Allez, pour ne léser personne.
Bonjour Mabirose, ouais, c'est pas terrible, mais comme Thierry H au début de ce fil, vous êtes petit joueur : c'est salonnard, affecté, oui, mais on n'est pas dans le mauvais goût, ni, a fortiori, dans le trash ou le goût exécrable. Du coup, oui, je suis non pas lésé mais, disons, frustré.
Quant à l'étude opus 25 n° 12 par K. Gekic, j'avoue ne pas percevoir, même au second degré, où est le "piège" tendu par le pianiste. Certes, dans la majorité de l'oeuvre, il fait les nuances contraires à celles indiquées par la partition, au début, il accentue la deuxième double croche de chaque mesure lors de la première fois qu'apparaît le thème en majeur, ce qui, one more time, n'est nullement indiqué par la partition, mais où est le "piège" ?
Musicalement,
l'obsédé-des-incunables
Oui, restons dans le sujet, de grâce.
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