Nous sommes demain dimanche, voici donc une édition spéciale d'Ici Moscou, le journal que vous n'achèterez pas:
J'ai parlé ailleurs de Lev Knipper, et il restera beaucoup à en dire, car le peu qui est accessible de son oeuvre montre qu'il fut un compositeur de talent, et qualité suprême, d'une grande persévérance puisqu'il écrivit en 1972 sa 21ème symphonie, ce qui le place pour la production dans le peloton de tête des compositeurs du 20ème siècle, avec Miaskosky, Hovanness, Havergal Brian et... Leif Segerstam.
Les curieux peuvent consulter la brochure éditée par le Chant du Monde:
http://www.chantdumonde.com/Publishe...rochure36p.pdf
il est probable qu'on ne peut pas faire mieux: ou si justement, pour tout ce qu'elle passe sous silence. Comment expliquer qu'un compositeur de talent (techniquement au moins Knipper est l'un des grands compositeurs soviétiques) à la tête d'une pareille production n'ait connu que si peu d'enregistrements?
Malgré cette absence de témoignages, la 13ème symphonie est restée une oeuvre mythique (qui trouvera le vinyl qui le montre?) L'enregistrement de la 4ème qui contient le tube mondial Plaine ma Plaine (Poliushko Polie) a changé ma vie, puisque je ne songeais pas avant à partager le peu de connaissances que j'avais et que le fait de la retrouver (merci Philippe) m'a permis d'écrire quelques lignes sur la musique soviétique, probablement celle qui me touche le plus au 20ème siècle avec l'avant-garde internationale des années 20, et reste pour le moins négligée des histoires officielles.
Mais il n'est pas question ici de parler de la musique, mais de raconter une histoire, dont les personnages sont (photo extraite de la brochure ci-dessus)
Lev et sa tante Olga Knipper-Chekhova, épouse d'Anton Chekhov (photo 1947)
et sa soeur, Olga Chekhova, première épouse de Mikhail Chekov, fils du frère aîné du dramaturge, et actrice la plus célèbre du cinéma allemand après Marlene Dietrich et Zarah Leander
Olga et sa soeur Ada, photo déchirée
Considérez cependant que ce n'est pas moi qui parle et qu'il ne s'agit que de raconter un roman d'épouvante, susceptible de distraire le chaland.