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Discussion: France Musique : une soirée entière pour la Musique Contemporaine

  1. #1

    France Musique : une soirée entière pour la Musique Contemporaine

    Bonjour,

    La nouvelle grille de France Musique (ici : http://sites.radiofrance.fr/francemu...ime=1251669600) est alléchante avec beaucoup de concerts... mais surtout toute une soirée, chaque Lundi, est consacrée à la Musique Contemporaine... avec (je cite) :

    <<<<Concerts, festivals, stages, concours, disques, livres, colloques et spectacles pour le jeune public pullulent, à Paris comme en régions, en Europe et dans le monde entier.
    De l’espace public du concert à l’univers intime du créateur, France Musique met l’accent sur cette richesse en consacrant toute une soirée à ces musiques qui ne demandent parfois qu’un mot d’explication pour être davantage entendues, qu’une image simple ou une analogie pertinente pour se faire mieux aimer.
    20h > 21h45 : "Le concert du soir" par Arnaud Merlin.
    21h45 > 22h30 : "Table ouverte" par Arnaud Merlin avec Cécile Gilly et Pierre Rigaudière.
    22h30 > 23h15 : "l'actualité" par Arnaud Merlin avec les reportages de Cécile Gilly, trouve toute sa place dans un magazine plein d’informations et nourri de chroniques engagées et de reportages en France et à l’étranger.
    23h 15 > 00h : " Portrait " avec Jean-Pierre Derrien, qui nous ouvre les portes du domaine privé d’un créateur, avant de laisser la place aux échanges enthousiastes des «électromaniaques »...
    00h > 1h : " Electromania " avec Christophe Bourseiller, David Jisse et Christian Zanési.
    Toutes les musiques avant tout inventives et inclassables, de Pierre Henry à Nick Cave. (en partenariat avec avec l’INA-GRM)>>>

    Donc le Bel Aujourd'hui change de nom (mais JP Derrien est toujours là) et les équipes sont re-collées (y compris Electromania).


    A noter (également bonne nouvelle) pour compléter un fil précédent, le lecteur RealPlayer pour l'écoute des émissions précédentes sur Internet est remplacé (meilleure qualité de son, plus de bugs, encore en rodage pour le sablier). Sans oublier de mentionner que XXème Parallèle d'Olivier Bernager est maintenu le Jeudi à 22h30.

    Bonne rentrée à tous !

  2. #2
    Un copain compositeur, le dénommé Sébastien Letocart -tiens il avait sévi sur feu Abeillemusique...- nous a (à Théo et moi-même) brillamment, me semble-t-il, résumé la situation de la "musique contemporaine" -je le cite:

    "Il me semble que la production contemporaine comprend de multiples angles d'approche en ce qui concerne la composition musicale, mais deux tendances me semblent si saillantes aujourd'hui: ceux qui se complaisent dans une complexitude post boulézio-stockhauso-cago-xénakienne très souvent imbuvable et ceux qui, comme Escaich, pratiquent la tonalité, la polytonalité (ou polymodalité, peu importe comment on appelle cela) et qui écrivent des oeuvres informes faites de bric et de broc, sorte de soupe ou de fourre-tout bartoko-stravinsko-hindemtiho-gershwino-bersteinien. Je n'appartiens aucunement à ces deux tendances (ouf)"


    Que va-t-on trouver dans ces émissions de France Musique?


  3. #3
    Bonjour nico,

    Je réagis car vous êtes sans doute provocateur, mais surtout parce que vous avez manqué (au moins) un train.
    Il n'y a pas eu 2 voies dans la musique depuis 45, mais au moins 9 (cf. http://www.musiquecontemporaine.info...erspective.php), sans compter les synthétiques d'aujourd'hui (et vous ne citez même pas la révolution spectrale).
    La diversité c'est vraiment la musique d'aujourd'hui : tous les compositeurs de moins de 55 ans sont synthétiques, c'est à dire qu'ils prennent ce qu'ils veulent dans le passé (tout le passé, depuis Monteverdi!) et même ailleurs (jazz, rock, pop, folklore, etc., etc.) et le résultat avec X n'a aucun rapport avec Y. C'est cela la diversité, sans aucun équivalent dans l'histoire (entre 1945 et disons 1990, ou avant, la musique a évolué par vague plus ou moins successive).
    Donc vous aurez la découverte puis le choix (respectable).
    Avez-vous raison, avez-vous tort dans vos affirmations, je ne sais pas : seule l'Histoire le dira (et nous serons tous morts depuis longtemps). Tous les tenants de la MC diront que vous avez tort, mais ils oublient que dans tout Art (ou civilisation) il y a eu des périodes d'apogées et des périodes disons creuses (jugées a posteriori telles par l'Histoire). Ce qui me paraît sûr c'est que pour quelqu'un d'aussi passionné que vous (plusieurs centaines de messages ici et des dizaines d'heures passées à les rédiger) vous vous devez d'essayer la découverte tous azimuths et petit conseil perso titilleur d'aller à la grande bibliothèque (chercheur, à Paris, pas loin de Creil) pour consulter les livres, magazines et gazettes, à foison, du 19ème siècle avec des remarques comme les vôtres sur des compositeurs et des styles... (vous imaginez la suite!).
    Mais ce n'est pas le propos de ce fil d'ouvrir un débat sur la MC en général (tant ressassé sur Abeille jusqu'à la nausée).
    Juste de vous convaincre que jamais auparavant la musique n'avait été aussi diverse ! Et si vous ne trouvez qu'un seul compositeur d'une musique depuis les 20 ans derniers qui vous donne du plaisir, l'objectif aura été quand même atteint !

  4. #4
    Peup peup peup ne me confondez pas avec la personne que je cite et qui évidemment fait un peu de provoc', mais je vous signale tout de même que vous avez mal lu et réagit de manière quelque peu épidermique...

  5. #5
    Membre Avatar de Theo B
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    En même temps www n'a pas tort sur l'état des lieux. Il a même évidemment raison. Le problème est plutôt: une époque musicale marquée par la diversité, n'est-ce pas l'indice ultime indiquant qu'à peu près rien ne sera retenue de cette période?

    Qu'écriront les historiens de la musique du XXe siècle s'il y en a ? Que notre époque fut une époque de doutes, de tergiversation et in fine de non style, ne débouchant donc sur rien? Une époque semblable à son environnement politiquet et socio-économique: relativiste, nihiliste dans l'action, et moralisateur dans le discours?

    Enfin, il se peut qu'ils écrivent cela... si dans l'intervalle quelqu'un ou quelques uns imposent un style, ce qui n'est pas gagné.

  6. #6
    Membre Avatar de Kilgore Trout
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    Je souscris évidemment à ce qu'écrit Théo. La diversité n'a jamais été synonyme de qualité, quoi.

  7. #7
    Membre Avatar de Sophie R
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    Citation Envoyé par Kilgore Trout Voir le message
    Je souscris évidemment à ce qu'écrit Théo. La diversité n'a jamais été synonyme de qualité, quoi.
    Non, certes, mais de recherche, d'ouverture, de curiosité, de tolérance, de goût du risque, bref, d'un grand bouillonnement dont sort parfois le pire, et parfois quelques perles.
    [SIGPIC][/SIGPIC]
    Sophie R.
    www.scriptaest.com

  8. #8
    Membre Avatar de Theo B
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    Mais on peut être parfaitement ouvert et tolérant, si c'est pour encourager la logique du "chacun crée son style", cela revient à encourager la logique de... la totale absence de prise de risque!

    Ou pour le dire autrement: d'accord, chacun crée son style, donc personne n'a créé de style.

  9. #9
    Membre Avatar de Kilgore Trout
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    Citation Envoyé par Sophie R Voir le message
    recherche, d'ouverture, de curiosité, de tolérance, de goût du risque
    La création en musique aujourd'hui, c'est plutôt l'inverse exact de ces termes.
    Dernière modification par Kilgore Trout ; 29/08/2009 à 14h27.

  10. #10
    Citation Envoyé par Sophie R Voir le message
    Non, certes, mais de recherche, d'ouverture, de curiosité, de tolérance, de goût du risque, bref, d'un grand bouillonnement dont sort parfois le pire, et parfois quelques perles.
    Raah, revoilà la tolérance! Décidément elle est partout,celle-là...


  11. #11
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    Tolérance?... Pierre-André Taguieff est allé jusqu'à développer le concept d'hyper-tolérance.

    On me cite, alors je me permets brièvement de venir réagir. Diversité (ou diversitude pour parler avec royalitude), pourquoi pas, à partir du moment où un compositeur est capable de faire une véritable synthèse (Bach n'a finalement rien fait d'autre) de ses influences et éléments stylistiques "épars" pour aboutir à un résultat cohérent et homogène. But que peu de compositeurs, et particulièrement aujourd'hui, n'arrivent pas à atteindre. Le mot diversité est un mot qui a une connotation idéologique particulière de nos jours et je pense que la pensée politiquement correcte qu'il implique imprègne également la production artistique contemporaine, ce qui explique en partie la perte de notion de "pureté" d'une esthétique et d'un langage, ou autrement dit, d'homogénéité (ou de cohérence).

    Lorsque je parle de "fourre-tout" concernant les deux tendances actuelles en musique dite "sérieuse", tendances que je distingue de manière volontairement un peu grossière et qui sont dominantes selon moi, il s'agit en vérité, toujours selon mon point de vue, d'un cache misère qui tente bien (trop) souvent de masquer le manque d'inventivité et de maîtrise des objets sonores que de nombreux compositeurs manipulent.

    http://sites.google.com/site/letocartsebastien/
    Dernière modification par Pacific231 ; 29/08/2009 à 15h07.

  12. #12
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    Je voulais dire, bien évidemment => "But que peu de compositeurs, et particulièrement aujourd'hui, arrivent à atteindre."

  13. #13
    Modérateur Avatar de lebewohl
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    Citation Envoyé par Theo B Voir le message
    . Le problème est plutôt: une époque musicale marquée par la diversité, n'est-ce pas l'indice ultime indiquant qu'à peu près rien ne sera retenue de cette période?

    Qu'écriront les historiens de la musique du XXe siècle s'il y en a ? .

    Je ne suis pas sûr de comprendre, ni d'être d'accord avec ce que je crois comprendre ; d'Indy, Debussy, Puccini, Ives, Strauss, Schönberg, Ravel, Fauré, Stravinsky, Szymanowski, Vierne écrivent à la même époque. Cela ne m'a pas l'air complètement monolithique. On se souvient au moins du premier et du dernier, pourtant, non?

    (mais bon c'est le XXe siècle, je ne sais pas s'il y aura des historiens de la musique de XXe siècle, moi non plus...)

  14. #14
    Membre Avatar de Theo B
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    La période que vous prenez correspond à l'immédiat après "éveil des nations", ce qui explique pour bonne partie cela - et vous auriez pu ajouter Bridge, RVW, Janacek, Bartok, Nielsen et Sibelius, sans que cela n'altère l'argument.

    Ceci étant, je le reconnais bien volontiers, la plupart des ces compositeurs s'ils ne sont appréciés par tous sont reconnus par tous comme des compositeurs marquant, indéniablement maitres de leur style, alors même qu'il y a là au moins un style par tranche de deux compositeurs, voire plus.

    Maintenant, Sébastien soulevait la notion de pureté - je présume, en pensant notamment à la phrase de Bartok "...n'importe quelle source ...etc ... pourvue qu'elle soit pure". A quoi pourra se juger la pureté du style des compositeurs nés après 1950, la question mérite d'être posée - je ne dis pas qu'il est facile, ni même possible d'y répondre.

    Autre élément: la phrase dite d'éveil des nation, dans toutes ses phrases (naissances et revendications, établissements et "académisation", mélanges et assimilations) est intégralement derrière nous. Même s'il subsiste indéniablement, ne serait-ce que dans l'enseignement, une manière américaine - new-yorkaise du moins - une manière finlandaise et sans doute une manière française, la notion de style n'est plus guère habitée par des connotations nationales ou même pluri-nationales.

    En théorie, on pourrait se demander alors pourquoi ne réapparait pas une phase d'homogénéisation semblable aux premier XIXe siècle, faisant suite à la floraison de styles nationaux de l'ère baroque. Peut-être parce que le premier/moyen XXe siècle n'a pas eu son Bach pour tout synthétiser et léguer aux générations futures?

  15. #15
    Citation Envoyé par Theo B Voir le message
    En théorie, on pourrait se demander alors pourquoi ne réapparait pas une phase d'homogénéisation semblable aux premier XIXe siècle, faisant suite à la floraison de styles nationaux de l'ère baroque. Peut-être parce que le premier/moyen XXe siècle n'a pas eu son Bach pour tout synthétiser et léguer aux générations futures?
    Hum... pas simple, ça... Les différences me semblent tellement énormes entre les différents courants que je vois mal comment tout synthétiser. Car honnêtement je vois mal le "point commun" -à part évidemment le fait qu'elles soient "contemporaines"- entre la musique du style -pour simplifier- néo-tonal, la musique électronique, la musique spectrale, les restes du sérialisme intégral etc.

    Justement on tomberait dans l'énormissime fourre-tout!!
    Dernière modification par nico ; 30/08/2009 à 00h00.

  16. #16
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    Bien sûr, et je n'ai pas dit le contraire. Je sus-entendais presque: et pour cause,

    Parmi les causes en question, il faut remarquer que sont rentrés dans la vague notion de style que l'on utilise maintenant, des éléments comme l'instrumentarium (voire le péri-instrumentarium...), la spatialisation, l'intervention numérique, l'amplification, etc... Ce sont des problématiques qui n'ont rien à voir avec celles auxquelles s'est confronté Bach, qui en fait pouvait faire tenir à peu près tous les "styles" dans une partita pour clavier...

    Mais n'est-ce pas là encore une faiblesse que de ne pouvoir figurer un style ou des styles avec un minimum de moyens?

    N'y a-t-il pas aussi une forme de dépendance dure des jeunes compositeurs à l'égard de tous les moyens qu'ils sont en droit, ou presque, de revendiquer: ne composer que pour orchestre avec bois par trois ou quatre et cinq percussionnistes, etc..? Quand j'entends des créations pour grand orchestre (sériel, tonal, c'est pas le problème), où les moyens semblent être la fin, j'ai souvent envie de demander au gars: dites, la réduction pour piano de votre truc, ça sonne comment?
    Dernière modification par Theo B ; 30/08/2009 à 00h13.

  17. #17
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    Citation Envoyé par Theo B Voir le message
    Quand j'entends des créations pour grand orchestre (sériel, tonal, c'est pas le problème), où les moyens semblent être la fin, j'ai souvent envie de demander au gars: dites, la réduction pour piano de votre truc, ça sonne comment?
    Pffffff, mais que ne faut-il pas lire ???
    Ca me fait penser à Chung. Pianiste, il a avoué être devenu chef d'orchestre pour jouer les symphonies de Mahler ! Les symphonies de Beethoven on peut les jouer au piano, mais Mahler .... non !
    Alors ton histoire de réduction pour piano !
    Tout ne va pas dans un seul sens Théo. Pour ma part, par exemple, je trouve les Danses hongroises de Brams très bien au piano et insupportables à l'orchestre, mais pour les danses slaves de Dvořák, je trouve que la version pour orchestre apporte beaucoup à l'oeuvre !
    Frédéric
    Il vaut mieux mobiliser son intelligence sur des conneries que mobiliser sa connerie sur des choses intelligentes.Proverbe Shadok

  18. #18
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    Mais bien sûr, le but n'est de pas tout remplacer en concert par le piano.

    Mais tu as tort: une symphonie de Mahler, au piano, le discours musical tient parfaitement la route et est on ne peut plus intelligible. Je ne crois même pas que ce soit plus problématique qu'une symphonie de Beethoven.

    Je ne parle pas d'oeuvre, je parle de résistance du discours contenu dans les oeuvres. S'il y a un discours, il doit résister à la réduction, puisque ça ne saurait être un problème de timbres, de couleurs et machin truc dans la mesure où tout ça esy parfaitement figurable au piano (sauf à rentrer dans les gadgets, évidemment).

  19. #19
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    Très sympa le concept de cette émission.

    Merci www.musiquecontemporaine pour votre précieuse synthèse, j'ai tout imprimé et je garde ça sous le coude (j'ai de sérieuses lacunes à combler en ce qui concerne la musique contemporaines, il y a déjà tellement à faire avec la musique du passé)

    Peut-être parce que le premier/moyen XXe siècle n'a pas eu son Bach pour tout synthétiser et léguer aux générations futures ?

    Cette assertion me semble plus relever du fantasme qu'autre chose.

  20. #20
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    Citation Envoyé par Theo B Voir le message
    Mais bien sûr, le but n'est de pas tout remplacer en concert par le piano.

    Mais tu as tort: une symphonie de Mahler, au piano, le discours musical tient parfaitement la route et est on ne peut plus intelligible. Je ne crois même pas que ce soit plus problématique qu'une symphonie de Beethoven.

    Je ne parle pas d'oeuvre, je parle de résistance du discours contenu dans les oeuvres. S'il y a un discours, il doit résister à la réduction, puisque ça ne saurait être un problème de timbres, de couleurs et machin truc dans la mesure où tout ça esy parfaitement figurable au piano (sauf à rentrer dans les gadgets, évidemment).
    Cher Théo, je pense nous ressentons le même besoin ou recherchons le même "contenu" voire de la "rhétorique" dans une oeuvre musicale. Mais qu'il y a-t-il de rhétorique dans la musique de Grisey, par exemple?...

    Une synthèse entre tous les courants est tout simplement impossible car trop de paradigmes différents voire incompatibles ont émergé durant le XXème siècle, dont certains pour ma part qui me semblent toujours aujourd'hui, parfaitement inutiles voire n'ayant rien à voir avec de la musique, et le spectralisme, selon moi, en fait partie. Je préfère Xenakis ou Ligeti qui, tout en travaillant prioritairement sur la matière sonore, ont réussi malgré tout à développer des formes musicales dont le déroulement est tout à fait discursif (Lontano, Atmosphères, Requiem, Jonchaies, Ata, Akrata etc.)

    Sébastien

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