Ne vous faites donc pas prier, Alf.Envoyé par Alfredo
Jetez-vous à (la) l'eau
Nous serons tout ouïe.
Pensez à celles et ceux qui ne peuvent même pas chanter sous la douche, tout juste siffler du bout des lèvres
Moi-même, très bientôt, je mettrai en ligne mes cinq romans - mais pas ici, rassurez-vous.
Vous seriez surpris.
Je ne méprise pas le pigeon biset monsieur... si c'est à lui que vous faites allusion ! ( entre nous j'écoute pas tous les jours hein ?)
J'acore les deux symphonies de Bizet.
La première est un petit bijou, et la seconde est une magnifique réponse à la symphonie italienne de Mendelssohn.
La "Symphonie italienne" de Mendelssohn était donc une question ?
Je n'aime pas les bijoux, mais il est vrai que le deuxième mouvement, qui rappelle un peu un certain air de Nadir, dans "Les Pêcheurs de perles", est assez joliment ciselé
Le deuxième mouvement de la symphonie en ut est, bien entendu, la pierre précieuse du bijou.
Amitiou devrait aimer
Ah bon? J'aime cette symphonie mais trouve que son mouvement lent est de loin le moins inspiré.
En revanche, je partage tout à fait la remarque d'Alfredo sur la filiation avec l'Italienne... et surtout l'Ecossaise!
Moi c'est le premier mouvement que je trouve un peu plus banal.
Parfaitement ! ( notez bien la pertinence de cette intervention ! ) Le final est le mouvement le plus mendelssohnien... à mon avis...
Voilà, je viens d'écouter la version d'Ormandy... qui est effectivement globalement très bien.
Bon maintenant j'attaque Scherchen.
Oh vous savez, moi, ce que j'en dis, hein...
Ormandy est le seul qui fait entendre des petits effets subtils de polyrythmie au moment de la reprise du thème du Carillon, après le passage central plus lent, ainsi que dans le final, entre les notes d'attaques de la marche des rois et les notes de la farandole quand les deux thèmes sont joués ensemble.
Il y a dans cette œuvre une très intéressante utilisation du saxophone, alors fort peu utilisé à l'époque (ce fût même une des premières utilisations).
Elle prend en effet totalement en compte la particularité du timbre de ce nouvel instrument par rapport aux timbres des instruments français de l'époque.
Comme on peut l'entendre sur les enregistrements historiques, la sonorité des cors et bassons de facture française était alors assez proches (on entend bien ceci dans l'enregistrement du Prélude à l'après-midi d'un faune par Manuel Rosenthal avec l'Orchestre de l'Opéra).
Bizet utilise le saxophone comme une couleur intermédiaire entre ces deux instruments (les deux passages les plus marquants de cette utilisation se trouvent dans la suite n°2: échange d'appels entre le cor et le saxo dans la Pastorale, puis mélodie de l'Intermezzo au cor et saxophone à l'unisson avec les bassons et clarinettes qui les rejoignent peu après).
Sont donc éliminées d'office toutes les versions où le saxophone sonne "jazzy"
Oh vous savez, moi, ce que j'en dis, hein...
<< Sont donc éliminées d'office toutes les versions où le saxophone sonne "jazzy">>
Et celles ou le tambourin provençal est remplacé par une caisse claire...
'videmment...
Oh vous savez, moi, ce que j'en dis, hein...
Je ne voudrais pas cafter, mais je crois que Karajan....
Doit-on éliminer celles qui remplacent le tambourin provençal par un tambour de basque
Oh vous savez, moi, ce que j'en dis, hein...
est-ce donc bien de son fait? cela existe-il dans la partition d'origine ou est-ce un ajout de Guiraud à l'orchestration?Bizet utilise le saxophone comme une couleur intermédiaire entre ces deux instruments (les deux passages les plus marquants de cette utilisation se trouvent dans la suite n°2: échange d'appels entre le cor et le saxo dans la Pastorale, puis mélodie de l'Intermezzo au cor et saxophone à l'unisson avec les bassons et clarinettes qui les rejoignent peu après).
Il me semble bien que le saxo était dans l'orchestration d'origine...
Oh vous savez, moi, ce que j'en dis, hein...
Le saxo était dans l'orchestration d'origine.
Ce n'est absolument pas un ajout de Guiraud.
Bizet a écrit et orchestré intégralement la première suite.
Guiraud a arrangé seulement la seconde suite:
Pour la pastorale, l'orchestration du début a été renforcée et les parties chorales du passage central (avec tambourin) ont été transcrites pour les intruments. Pour finir le morceau, Guiraud a rétabli une forme classique ABA, avec reprise du premier thème, alors que la musique originale suivait de façon beaucoup plus libre les péripéties dramatiques.
Pour l'intermezzo, Guiraud a modifié l'ordre des éléments de la coda.(sans rien modifier d'autre) pour effacer les coutures entre les deux morceaux séparés qui constituaient à l'origine le prélude de l'acte et sa reprise finale abrégée.
Le Menuet est un passage de "la jolie Fille de Perth" repris tel quel en enlevant simplement les parties vocales (à l'origine c'est un duo de séduction mezzo-baryton, dans l'esprit du "La ci darem la mano" de Don Giovanni) Bizet n'avait jamais envisagé de l'intégrer à l'Arlesienne, mais les tonalités s'enchainent bien.
Le finale est le morceau dans lequel l'intervention de Guiraud est la plus importante er créative. C'est Guiraud qui a eu l'idée de superposer les deux thèmes de la marche des rois et de la farandole. dans la musique de scène originale, les deux morceaux sont séparés.
Voici la version Markevitch, la plus rude, tendue et tragique de toutes:
http://www.musicme.com/#/Georges-Biz...945453125.html
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