"Mais c'est très habilement fait et extrêmement efficace (pour les emprunts au Sacre, attendre jusqu'à environ 1'50'') "
C'est le thème du requin dans les "Dents de la mer" mais revisité.
"Mais c'est très habilement fait et extrêmement efficace (pour les emprunts au Sacre, attendre jusqu'à environ 1'50'') "
C'est le thème du requin dans les "Dents de la mer" mais revisité.
Honnêtement je ne vois pas en quoi cette musique (celle de La Guerre des mondes) n'est pas "sérieuse"...
Oh vous savez, moi, ce que j'en dis, hein...
La plupart des compositeurs de musiques de films ne sont pas des rigolos.
Mais certains s'imaginent mal déclarer que J. Barry, J. Williams ou J. Goldsmith sont au moins aussi inspirés que Cherubini ou Meyerbeer, hahaha
Non, sérieusement, j'ai un profond respect pour ces compositeurs.
Le problème, c'est que l'image tue la musique. Il faut donc écouter le film les yeux fermés à l'occasion d'un ixième visionnage :o)
Bonjour Jean-Yves . Bonjour Nico .
Vous avez tous les deux raison .
Jacques
Plus précisément, je pensais au fait que la musique du post 20 est bel et bien "le thème du requin des Dents de la mer mais revisité" (je n'y avais pas pensé tout de suite mais c'est parfaitement juste), et que cette musique est en effet tout ce qu'il y a de sérieuse .
Jacques
Impressionnant... C'est le mot. Cependant, pour moi il y a autant de Chostakovitch que de Stravinski là-dedans (la 11e symphonie, la plus réussie des musiques de films car il n'y a pas de film justement). Avec tout de même des touches Williams qui lui sont propres et même inimitables (les "déchirures" qui sillonnent la partition).
Un grand monsieur.
Et p.s. c'est vrai, John Barry c'est du tout bon, mais nettement moins classique...
En tant que cinéphile, je peux préciser: il y a des musiques, même écrites par les meilleurs (Rozsa, Herrmann, Waxman, Goldsmith, Delerue, Duhamel, Jaubert, Morricone, Rota entre autres - Williams et Barry aussi, si vous voulez les mettre dedans, je n'y vois pas d'inconvénients) qui sentent le procédé, la recette appliquée sans âme, le remplissage - bref, la commande acceptée vite fait mal fait. Bien que fan, je trouve par exemple la musique de Danny Elfman pour Spiderman totalement neutre. Celle de Barry pour Le trou noir, que j'ai revu pour la première fois depuis sa sortie en 1980, ne casse pas des briquettes - mais je me souvenais du thème!
Généralement, c'est utilisé par les détracteurs pour stigmatiser une musique au mètre et sans âme. Mais de quel compositeur "sérieux" peut-on dire qu'il n'a jamais rien bâclé, et qu'il n'a jamais rien loupé ? Le fait est, et c'est plutôt bon signe, que l'on retrouve le style du compositeur même dans leurs besognes les moins "ressenties".
Quant aux emprunts, dans la musique "sérieuse" on appelle ça "une citation", ou "un hommage"
La seule certitude que j'ai, c'est d'être dans le doute. (Pierre Desproges)
Dans le même genre d'idées, quand un cinéaste raconte toujours la même histoire on dit qu'il se répète. Si c'est un auteur de livres, il "creuse son sillon" ou "approfondit sa thématique".
La seule certitude que j'ai, c'est d'être dans le doute. (Pierre Desproges)
Merci d'avoir fait ce rappel, Vincent .
Je n'avais pas non plus pensé à la Onzième Symphonie de Chostakovitch, mais c'est en effet frappant.
Mon sentiment est que beaucoup de compositeurs de musique de films ont une connaissance intime du répertoire classique dans son ensemble, qui parfois les influence de la façon la plus inattendue.
Lorsque je vais au cinéma, j'écoute d'ailleurs la musique (quand elle me paraît bonne) avec au moins autant d'attention que celle que je mets à regarder l'écran. L'un de mes plus grands souvenirs remonte à l'époque où, âgé de 13 ans, j'ai assisté à une projection de Vertigo à laquelle ma soeur m'avait emmené. C'était le premier Hitchcock que je voyais au cinéma ()... Et c'est ce soir-là, sans aucun doute, que je suis devenu presque "un inconditionnel" de la musique de Bernard Herrmann .
Jacques
Comme jeme répètecreuse mon sillon, je remets ici l'histoire que l'on raconte à propos d'Artur Rubisntein.
Rubinstein avait rendez-vous avez un ami compositeur hollywoodien. A l'heure dite, il se présente au bungalow où il trouve son ami en plein travail, le piano et le sol autour de lui jonché de partitions de Brahms, Beethoven, Strauss et autres seigneurs. Rubinstein contemple la scène et demande gentiment:
"Tu ne composes jamais par coeur?"
La seule certitude que j'ai, c'est d'être dans le doute. (Pierre Desproges)
Comme Jean-Yves a cité ce compositeur, je m'enhardis et fais un nouvel étalage de certains de mes très mauvais goûts ()...
Il s'agit cette fois-ci de la partition composée par Jerry Goldsmith pour Alien (1979), de Ridley Scott, dont je ne déteste pas ce passage... Il ne vaut sans doute pas grand chose, musicalement, mais (allez donc savoir pourquoi ) il m'a toujours intrigué ...
Le voici :
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Jacques
On a tout de suite envie de faire un slow avec Sigourney Weaver :o)
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