Envoyé par
Theo B
Justement, non, il y a cinquante ans en France, il y avait une chaine de télévision publique, une station de radio publique, qui diffusaient les concerts des grands interprètes;
la publicité était relativement discrète au moins dans l'environnement urbain;
les loyers étaient réglementés, être usurier était peu rentable, être héritier lourdement taxé;
passer un concours républicain difficile faisait gagner suffisamment (trois fois le salaire minimum) pour acheter un appartement dans Paris et vivre convenablement;
l'Etat, c'est-à-dire le peuple français, disposait d'une souveraineté pleine et entière, c'est-à-dire notamment monétaire et militaire; seul son parlement et aucun autre était habilité à dire le droit de la nation.
Etc.
C'est tout de même un peu plus la grande partouze avinée et boueuse aujourd'hui.
Le problème, c'est que c'est manifestement dans ce genre de contexte que naissent les pulsions névrotiques de réussite et d'épanouissement personnel (et notamment "culturel") les plus extrêmes.