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Discussion: Rachmaninov Preludes op.23 Fiorentino

  1. #41
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    Le reproche que l'on fait à Fiorentino, ici et là, comme à van Beinum, c'est d'être très bon mais "jamais le meilleur discographiquement parlant"

    Cependant on trouve quelques perles dans ces deux excellents disques :





    Les Impromptus D. 890 d'une tendresse, d'une intériorité et d'une sensibilité remarquables. La Fantaisie a déjà été hautement louée sur ce forum et la Romance mérite les mêmes louanges. Fiorentino développe une splendide sonorité, souple et liquide à la fois qui ferait merveille dans Debussy et Ravel.

    Cela nous fait d'autant plus regretter qu'APR retarde sans arrêt la sortie du volume X de cette série :

    Debussy:
    Suite bergamasque
    Arabesque no. 1
    Arabesque no. 2

    Scarlatti:
    Sonata, E (L23)
    Sonata, d (L413)

    Moszkowski:
    Etude, F, op. 72/6

    Faure-Fiorentino:
    Apres un reve

    Schumann:
    Carnaval op. 9

    Liszt:
    Valse impromptu
    Gnomenreigen
    Valse oubliee

    Selon certaines personnes qui ont eu accès de manière semi-officielle à ces bandes les Debussy et le Carnaval valent vraiment le détour.

    La suite de la série devait comprendre du Debussy et les Brahms tardifs, mais la mort......
    Dernière modification par hideux67 ; 18/12/2009 à 17h58.

  2. #42
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    Fiorentino développe une splendide sonorité, souple et liquide à la fois qui ferait merveille dans Debussy et Ravel.

    Et bien ça existe :



    CD 1
    CLAUDE DEBUSSY (1862-1918)
    Estampes
    1. Pagodes
    2. La soirée dans Grenade
    3. Jardins sous la pluie
    4. D’un cahier d’esquisses
    5. Masques
    6. L’isle joyeuse

    Images I
    7. Reflets dans l’eau
    8. Hommage à Rameau
    9. Mouvement

    Images II
    10. Cloches à travers les feuilles
    11. Et la lune descend sur le temple qui fut
    12. Poissons d’or

    Total playing time
    60:48

    CD 2
    ROBERT SCHUMANN (1810-1856)

    1-8. Kreisleriana op.16

    MAURICE RAVEL (1875-1937)

    9. Menuet sur le nom de Haydn
    10. Prélude
    11. A la manière de Borodine
    12-19 . Valses nobles et sentimentales

    Gaspard de la nuit
    20. Ondine
    21. Le gibet
    22. Scarbo

    Total playing time 68:04

    Les Debussy proviennent d'un concert à Milan du 26/3/1962
    Le Schumann à Naples le 10/12/1973 RAI studio
    Les Ravel proviennent d'un concert à Naples du 14/2/1987

  3. #43
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    Le concert Ravel de 1987 exceptionnel et nous est restitué dans une très belle prise de son.

    Les deux "gros morceaux" sont donc les Valses .... et Gaspard.

    Les Valses Nobles et Sentimentales par Fiorentino dégage un mélange de chic, de liberté et de sensualité, que l'on associerait aux valses viennoises.

    Le Gaspard de la Nuit par Fiorentino pourrait ressembler à une synthèse entre les versions Michelangeli/Gulda (versions "cérébrales") et ce qu'y aurait fait Gieseking (une version sensuelle, voire "atmosphérique" bien que je ne connaisse pas son Ravel, mais je l'imagine dans une lignée comparable à son Debussy,) dans Ondine. Gibet, sous les doigts de Fiorentino est joué de manière livide. Quant à Scarbo, il est joué de manière très exaltée et rapide, les deux dernières minutes de l'oeuvre sont aussi folles et déjantées que le finale du Poème de l'Extase par Svetlanov... dans mon souvenir (sauf erreur donc) j'ai cru lire des choses similaires sur ce forum pour le finale de la 1ère sonate de Schumann par Gieseking.
    Dernière modification par hideux67 ; 20/05/2010 à 22h32.

  4. #44
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    Il semblerait que Fiorentino admirait Gieseking (le son), Cortot (le son et l'imagination) et Rachmaninov (l'obsession du rythme).

    D'autre part, le "son" Fiorentino des années 60 que nous a légué le disque, me semble dans une esthétique plus proche de celui de Michelangeli (perfection stylistique et technique) à la même époque, même s'il est un poil plus sensuel (dans Debussy) que celui d'ABM. D'autre part, le son Fiorentino de ses dernières années (les enregistrements 1987-1997) me semble plus "coloré", "ensoleillé", "sensuel", il me semble dans la lignée d'un "âge d'or" du piano que l'on retrouvait chez certains pianistes expatriés que l'on retrouvait du côté du Curtis Institute (Godowsky, Rosenthal, Hoffmann, Cherkassky, Bolet).

    C'est comme si dans ses dernières années (je parle de ses enregistrements Fabula Classica et APR), il était arrivé à une synthèse entre perfection stylistique/technique et une certaine liberté par rapport à la partition, mais cette liberté étant subordonnée à l'esprit de la partition.
    Dernière modification par hideux67 ; 21/05/2010 à 11h09.

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