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Discussion: Barraqué Jean

  1. #1
    Membre Avatar de hideux67
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    Barraqué Jean

    Bonjour,

    L'avantage avec le net, c'est que je peux assister à des créations mondiales sans devoir faire des allers-retours de quelques milliers de kilomètres vers Paris (et le reste de l'Europe) sans parler des Amériques ou de l'Asie, l'Australie ou l'Antarctique...

    Le 30 novembre 2009 fut créé au Théâtre des Bouffes du Nord la sonate pour violon seul de Jean Barraqué par Carolin Widmann. Cette sonate fut composée en ...1949, seulement 60 ans auparavant... Mieux vaut tard que jamais...

    Quelqu'un aurait-il des informations concernant la genèse et la création aussi tardive de cette belle et courte oeuvre (moins de 7').

    N'ayant aucune connaissance de l'oeuvre de Barraqué, quelles sont ses oeuvres marquantes et ses interprètes les plus inspirés ?

    Bonnes fêtes
    Dernière modification par hideux67 ; 24/12/2009 à 11h43.

  2. #2
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    Je ne le connais que de nom car il a écrit l'une des biographies de la mythique collection "solfèges" (j'ai oublié laquelle). Mais si ça vous tente, vous pouvez essayer sa sonate-fleuve (plus de 45 mn) disponible à l'écoute chez MusicMe.

    Je vais en faire autant.

  3. #3
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    En tout cas, on ne peut pas dire qu'il ait énormément composé : CPO vient de publier un triple album reprenant ... ses oeuvres complètes :



    En tout cas, c'est apparemment tout ce qui a été enregistré à ce jour, à savoir :
    1. Concerto pour clarinette, vibraphone et 6 groupes de 3 instruments
    2. Le Temps restitué, pour soprano, choeur à 12 voix et ensemble instrumental
    3. Au-delà du hasard, pour 4 groupes instrumentaux et un groupe vocal
    4. Chant après chant, pour soprano, piano et 6 percussions
    5. Étude, pour bande (studio de l'Ina-Grm)
    6. Séquence, pour soprano et ensemble instrumental
    7. Sonate pour piano

  4. #4
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    en attendant j'ai écouté sa sonate : c'est de l'atonal sériel éclaté comme on en a écrit des brouettes aux grands heures de Darmstadt. De la musique au kilomètre, sans personnalité, sans couleurs, et sans intérêt. Mais j'imagine qu'à l'époque il devait surfer sur la vague de la mode.

  5. #5
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    << en attendant j'ai écouté sa sonate : c'est de l'atonal sériel éclaté comme on en a écrit des brouettes aux grands heures de Darmstadt. De la musique au kilomètre, sans personnalité, sans couleurs, et sans intérêt. Mais j'imagine qu'à l'époque il devait surfer sur la vague de la mode. >>

    Non ! on ne peut pas laisser passer un point de vue aussi injuste.
    Qu'on n'aime ou qu'on n'aime pas sa musique, (j'avoue que moi non plus, je n'aime pas spécialement) on ne peut pas mettre en cause la profonde sincérité du personnage.

    Dans toutes les "sectes" qu'elles soient religieuses ou artistiques, il y a les gourous manipulateurs qui acquièrement célébrité et fortune (suivez mon regard...) et il y a les victimes collatérales: des croyants de base qui y croient pour de vrai et s'investissent dans leur croyance sincère jusqu'à la perte des repères, la dépression et jusqu'au suicide.

    Jean Barraqué a été le dernier des "poètes maudits", un héros romantique sériel (Ben ouais, ça existe!...) A ce titre il mérite plus le respect que certains gourous du mouvement qui ont englouti des fleuves entiers de subventions publiques.

    Rappelons cette citation de Philippe Barraqué à propos de la musique de Jean:

    << "la fulgurance de sa musique vouée à l'échec, inaboutie, suspendue, gardant intactes les vertiges de sa créativité démesurée, à jamais non révélée."[>>

    Jean Barraqué a été une victime innocente du sérialisme meurtrier, paix à son âme, et respect à sa mémoire. (on n'est pas obligé d'écouter sa musique pour autant)

  6. #6
    Joli texte, auquel je souscrit à 200%, Alfredo!

    Fût une époque à laquelle je m'étais intéressé de près à Jean Barraqué, mais le sujet avait fini par me déprimer. Barraqué est pour moi l'équivalent français de B.A Zimmermann.
    Oh vous savez, moi, ce que j'en dis, hein...

  7. #7
    Membre Avatar de Alfredo
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    << Je ne le connais que de nom car il a écrit l'une des biographies de la mythique collection "solfèges" (j'ai oublié laquelle). >>

    Il a écrit une biographie de Debussy très partisane et pleine d'a-prioris.
    A l'époque c'était sans-doute un contrepoison nécessaire au livre d'Emile Vuillermoz qui soutenait des points de vues tout aussi partiaux et partisans mais diamétralement opposés.
    (Le livre sur Schoenberg par René Leibowitz dans la même collection était encore pire).

  8. #8
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    Citation Envoyé par Alfredo Voir le message
    << en attendant j'ai écouté sa sonate : c'est de l'atonal sériel éclaté comme on en a écrit des brouettes aux grands heures de Darmstadt. De la musique au kilomètre, sans personnalité, sans couleurs, et sans intérêt. Mais j'imagine qu'à l'époque il devait surfer sur la vague de la mode. >>

    Non ! on ne peut pas laisser passer un point de vue aussi injuste.
    Qu'on n'aime ou qu'on n'aime pas sa musique, (j'avoue que moi non plus, je n'aime pas spécialement) on ne peut pas mettre en cause la profonde sincérité du personnage.

    Dans toutes les "sectes" qu'elles soient religieuses ou artistiques, il y a les gourous manipulateurs qui acquièrement célébrité et fortune (suivez mon regard...) et il y a les victimes collatérales: des croyants de base qui y croient pour de vrai et s'investissent dans leur croyance sincère jusqu'à la perte des repères, la dépression et jusqu'au suicide.

    Jean Barraqué a été le dernier des "poètes maudits", un héros romantique sériel (Ben ouais, ça existe!...) A ce titre il mérite plus le respect que certains gourous du mouvement qui ont englouti des fleuves entiers de subventions publiques.

    Rappelons cette citation de Philippe Barraqué à propos de la musique de Jean:

    << "la fulgurance de sa musique vouée à l'échec, inaboutie, suspendue, gardant intactes les vertiges de sa créativité démesurée, à jamais non révélée."[>>

    Jean Barraqué a été une victime innocente du sérialisme meurtrier, paix à son âme, et respect à sa mémoire. (on n'est pas obligé d'écouter sa musique pour autant)
    C'est un point de vue plus humaniste et tolérant que le mien, je l'admets : on peut bien sûr imaginer que Barraqué a vu son inspiration contrainte et réprimée par le milieu artistique dans lequel il évoluait. il n'en demeure pas moins que le résultat final, quelles qu'en ait été les prémisses, n'est pas bon.

    Mais je souscris bien sûr à votre description du paysage musical français de l'époque, et à l'idée que bien des talents ont dû être écrasés par le rouleau-compresseur sériel.

  9. #9
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    Citation Envoyé par nico Voir le message
    Joli texte, auquel je souscrit à 200%, Alfredo!

    Fût une époque à laquelle je m'étais intéressé de près à Jean Barraqué, mais le sujet avait fini par me déprimer. Barraqué est pour moi l'équivalent français de B.A Zimmermann.
    Excellent parallèle : je ne pense rien de bien de Zimmermann non plus

    A ce sujet, il est tout à fait frappant de constater que les grands barons du sérialisme ont, paradoxalement, et malgré leurs propos légèrement dogmatiques , dépassé le sérialisme et fait quelque chose de bien plus inspiré que leur épigones : je trouve la musique de Boulez et celle de Stockhausen ou de Nono nettement supérieure à celle des compositeurs mentionnés plus haut (et de tout une ribambelle d'autres non-mentionnés et pour beaucoup totalement oubliés).

  10. #10
    Membre Avatar de Kilgore Trout
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    Sauf que Zimmermann n'a pas fait partie d'une quelconque "secte du sérialisme" et n'a jamais été un épigone des "barons du sérialisme" - et il a même "dépassé le sérialisme" avant eux -, et sa musique ne repose que très partiellement sur des principes sériels (et certaines pièces ne comportent aucune trace de sérialisme). Je ne comprends pas comment on peut le mettre dans la même case que Barraqué, à moins de n'avoir écouté sa musique que de manière très superficielle. Ce parallèle n'a aucune réalité musicale.
    Dernière modification par Kilgore Trout ; 24/12/2009 à 22h56.

  11. #11
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    Citation Envoyé par Kilgore Trout Voir le message
    Sauf que Zimmermann n'a pas fait partie d'une quelconque "secte du sérialisme" et n'a jamais été un épigone des "barons du sérialisme" - et il a même "dépassé le sérialisme" avant eux -, et sa musique ne repose que très partiellement sur des principes sériels (et certaines pièces ne comportent aucune trace de sérialisme). Je ne comprends pas comment on peut le mettre dans la même case que Barraqué, à moins de n'avoir écouté sa musique que de manière très superficielle. Ce parallèle n'a aucune réalité musicale.
    Mais si

    Je connais bien la musique de Zimmermann, pas de souci là-dessus, et je n'ai pas l'habitude d'écouter quoi que ce soit de façon superficielle, donc svp pas de procès d'intention. Je ne me permets pas ce genre d'astuce avec mes interlocuteurs, c'est un peu trop facile.

    D'autre part, cet argument "sa musique ne repose que très partiellement sur des principes sériels" est un refrain que vous entendrez pour tous les compositeurs sériels hormis Leibowitz et Webern. A ce compte là personne n'est sériel.

    Pour ma part, je trouve la musique de Zimmermann criarde, confuse, sérielle, éclatée, mal écrite, pas personnelle et pour tout dire très moche, mais je ne dénie à personne le droit de penser le contraire.

    Pour ne rien gâter, l'homme était un parfait mégalo : son opéra inextricable les soldats avec 50 postes de télés est agrémenté de commentaires existentiels à coucher dehors.

    Ceci dit, je suis prêt à entendre les arguments contraires : n'étant pas des imbéciles qui ne changent pas d'avis, je n'exclue pas de changer le mien (hé oui).

  12. #12
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    Je ne suis pas trop d'accord non plus pour rapporcher Barraqué de Zimmermann.

    Je pense que Barraqué était un vrai sérialiste pur et dur. Je pense même qu'il était par rapport à Boulez ce que Webern a été par rapport à Schoenberg, et c'est bien là le drame...

  13. #13
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    Je pense le plus grand bien de la musique de Barraqué, qui m'accompagne depuis de longues années.
    Depuis l'enregistrement pionnier du Concerto pour clarinette et du Temps restitué, par l'ensemble 2e2m dirigé par Paul Méfano, Herbert Henck a donné une interprétation très personnelle de la Sonate. Le coffret Cpo mentionné par Philippe comprend l'ensemble des œuvres achevées. Barraqué ne sera pas parvenu a terminer sa traversée de La Mort de Virigile, d'après les texte de Hermann Broch. L'inachèvement minait-il dès l'origine l'entreprise? C'est ce que semble dire, en filigrane, la violence exacerbée de cette musique.
    Pour moi, une des créations majeures du XXe siècle.

  14. #14
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    La suite de l'oeuvre est aussi sur youtube.

  15. #15
    Membre Avatar de Kilgore Trout
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    Citation Envoyé par Couack Voir le message
    D'autre part, cet argument "sa musique ne repose que très partiellement sur des principes sériels" est un refrain que vous entendrez pour tous les compositeurs sériels hormis Leibowitz et Webern. A ce compte là personne n'est sériel.
    En quoi donc la musique de Zimmermann est sérielle, puisque vous prétendez qu'elle l'est?

    Citation Envoyé par Couack Voir le message
    Pour ma part, je trouve la musique de Zimmermann criarde, confuse, sérielle, éclatée, mal écrite, pas personnelle et pour tout dire très moche, mais je ne dénie à personne le droit de penser le contraire.
    Ce sont des jugements très vagues. Ils montrent bien que le rapprochement entre Zimmermann et Baraqué est superficiel, puisqu'il ne repose que sur des impressions subjectives et non sur le contenu des oeuvres.

    Citation Envoyé par Couack Voir le message
    Pour ne rien gâter, l'homme était un parfait mégalo : son opéra inextricable les soldats avec 50 postes de télés est agrémenté de commentaires existentiels à coucher dehors.
    Oui enfin vous encensez des Boulez et des Stockhausen qui niveau mégalomanie sont pires, donc bon.

  16. #16
    Citation Envoyé par Kilgore Trout Voir le message
    En quoi donc la musique de Zimmermann est sérielle, puisque vous prétendez qu'elle l'est?
    Die Soldaten, c'est du 100% sériel avec des citations tonales à des moments-clés... en fait-ce pour autant du non sériel...?
    Par ailleurs je signale (rappelle?) que dans "au-delà du hasard..." Barraqué utilise un "ensemble de jazz", comme Zimmermann dans son Requiem et Die Soldaten, bien que ce qu'il en fait diffère fondamentalement...
    Oh vous savez, moi, ce que j'en dis, hein...

  17. #17
    Membre Avatar de Kilgore Trout
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    Citation Envoyé par nico Voir le message
    Die Soldaten, c'est du 100% sériel avec des citations tonales à des moments-clés... en fait-ce pour autant du non sériel...?
    Mais l'oeuvre de Zimmermann ne se résume pas à Die Soldaten. Il écrit des oeuvres sérielles entre 1955 et 1960, grosso-modo, l'exemple le plus éclatant étant son opéra. Et le reste?

  18. #18
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    Citation Envoyé par Kilgore Trout Voir le message
    Ce sont des jugements très vagues. Ils montrent bien que le rapprochement entre Zimmermann et Baraqué est superficiel, puisqu'il ne repose que sur des impressions subjectives et non sur le contenu des oeuvres.
    Oui c'est subjectif, bien sûr. Mais, pour ne prendre qu'un exemple, quand je dis que son orchestre est criard parce qu'il abuse (à mon avis) des dissonances dans les tessitures aigues, c'est une manière de qualifier l'effet produit. On peut en trouver d'autres (strident par exemple). Ces stridences et l'écriture hoquetante des séries rythmiques cumulées produisent un effet que je trouve laid et agressif, et c'est encore une fois subjectif. Pourtant je n'ai rien contre les stridences : Polymorphia et le Thrène de Penderecki sont pour moi des chefs-d'oeuvres.


    Citation Envoyé par Kilgore Trout Voir le message
    Oui enfin vous encensez des Boulez et des Stockhausen qui niveau mégalomanie sont pires, donc bon.
    Certes Bon, "encenser" n'est peut-être pas le mot, mais j'aime assez.

  19. #19
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    << on peut bien sûr imaginer que Barraqué a vu son inspiration contrainte et réprimée par le milieu artistique dans lequel il évoluait. il n'en demeure pas moins que le résultat final, quelles qu'en ait été les prémisses, n'est pas bon. >>

    Je ne pense pas que Barraqué ait eu son inspiration contrainte par le milieu artistique de la grande époque Darmstadt. Je pense qu'il a peut-être été au contraire le seul véritable sérialiste intégriste et néammoins inspiré totalement incorruptible du lot, (plus royaliste que le roi Boulez lui-même), et que sa musique a quelque chose de très fort à nous dire que nous ne sommes pas forcément capables d'entendre.

    Sa sincérité profonde, son ascétisme, son refus du spectaculaire en font à mon avis le contraire absolu des mégalomanes Zimmermann et Stockhausen.
    (Je crois que le gentil humaniste Gunther Wand avait fini au bout de longues années de patience et de compréhension indulgente par qualifier Zimmermann "d'escroc")

    Barraqué a été "pour de vrai" et en profondeur l'artiste "maudit" que l'habile homme d'affaires et de communication Boulez nous joue en comédie médiatique.

  20. #20
    Citation Envoyé par Alfredo Voir le message
    << on peut bien sûr imaginer que Barraqué a vu son inspiration contrainte et réprimée par le milieu artistique dans lequel il évoluait. il n'en demeure pas moins que le résultat final, quelles qu'en ait été les prémisses, n'est pas bon. >>

    Je ne pense pas que Barraqué ait eu son inspiration contrainte par le milieu artistique de la grande époque Darmstadt. Je pense qu'il a peut-être été au contraire le seul véritable sérialiste intégriste et néammoins inspiré totalement incorruptible du lot, (plus royaliste que le roi Boulez lui-même), et que sa musique a quelque chose de très fort à nous dire que nous ne sommes pas forcément capables d'entendre.

    Sa sincérité profonde, son ascétisme, son refus du spectaculaire en font à mon avis le contraire absolu des mégalomanes Zimmermann et Stockhausen.
    (Je crois que le gentil humaniste Gunther Wand avait fini au bout de longues années de patience et de compréhension indulgente par qualifier Zimmermann "d'escroc")

    Barraqué a été "pour de vrai" et en profondeur l'artiste "maudit" que l'habile homme d'affaires et de communication Boulez nous joue en comédie médiatique.
    C'est exactement le sens du livre, très partial, d'André Hodeir (écrit du vivant de Barraqué), "La musique depuis Debussy".
    Oh vous savez, moi, ce que j'en dis, hein...

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