Beethoven, Quatuor n°1, 2e mouvement.
Quatuor n°16, finale.
Sibelius, Symphonie n°1, finale.
Bruckner, Symphonie n°8, premier mouvement.
Et disons un que je ne peux pas illustrer (enfin si, faudrait faire une photo, j'ai la flemme): dans le Sacre, le silence d'où nait le roulement de grosse caisse introduisant la Danse de la Terre.
Et un joker, parce que j'ai envie de le mettre et parce que cela pose une question: le silence se réduit-il à sa notation et au silence effectif (= rien) dans une partition? Sans doute que non. Par exemple, le silence dans lequel dialoguent violons, hautbois, flûte et clarinette dans cet extrait de la Scène aux champs de la Symphonie Fantastique (il y deux fois un passage quasi identique entre le piano et la clarinette dans le premier mouvement du 3e Concerto de Bartok).
Ces quelques secondes, par le National sous la direction de Riccardo Muti l'an passé, constituent un des plus beaux souvenirs orchestraux de ma vie de mélomane.
Je suis déjà à 11, mais celui-là est déjà par anticipation dans la liste de Frédéric, n'est-ce pas?
Enfin, il n'y a pas vraiment de silence, ici encore, juste les deux points d'orgue, mais d'une part on marque généralement une pause ici, d'autre part l'important est bien le silence qu'installe le solo avant le retour du choral.
Il n'est pas toujours respecté, ce silence...
Bref mais inoubliable silence à 6 min 12:
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