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Discussion: Verdi: une discothèque de base

  1. #21
    Membre Avatar de Alfredo
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    J'ai eu le bonheur de voir et entendre très souvent Montserrat Caballe sur scène. (J'ai même deux autographes d'elle).

    Je l'ai vue et entendue deux fois dans dans Don Carlos.
    La version Giulini me rappelle ce grand souvenir

    Parmi les grandes Aïda du passé, outre Milanov, il y a une version totalement mythique du troisième acte seul avec Elisabeth Rethberg, Giacomo lauri-Volpi et Giuseppe de Luca.
    C'est disponible sur ce CD:


  2. #22
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    Bonjour,

    Si je devais isoler quelques unes des perles du catalogue Verdi (il fut un temps où je voulais tout avoir de lui), ce serait sans conteste la Traviata de Kleiber, la Luisa Miller de Maazel (pour les raisons évoquées plus haut par Alfredo) et sans doute le Rigoletto de Giulini.

    Ca, c'est pour le bon goût. Mais comme il m'arrive aussi d'apprécier des choses qui font hurler les puristes et les amateurs éclairés, j'ajoute que j'aime bien le Don Carlos et le Requiem de Karajan (en fait dans mes souvenirs le premier CD que j'ai acheté avec mes sous à moi, à 10 ans, donc c'est vraiment hypersubjectif) et que je prends grand plaisir avec le Bal masqué de Solti (en fait, si si, cet enregistrement est génial)...

    J'aime également citer le Simon Boccanegra et le Macbeth d'Abbado en dépit d'une prise de son souvent calamiteuse (la fin du Prologue de Simon est absolument catastrophique)... Oui, mais il y a Capuccilli, alors on pardonne.

    Sinon, Aïda, c'est comme pour Carmen, ça coince : à mes yeux l'opéra le plus inutile et le moins réussi de toute la série et certainement de réputation extrêmement surfaite en comparaison des purs chefs-d'oeuvre que sont Macbeth, la Traviata et Rigoletto.

  3. #23
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    << J'aime également citer le Simon Boccanegra et le Macbeth d'Abbado en dépit d'une prise de son souvent calamiteuse (la fin du Prologue de Simon est absolument catastrophique)...>>

    J'avoue ne pas trop comprendre pourquoi vous trouvez ces prises de son "calamiteuses". Je trouve au contraire qu'elles sont à la fois nettes et amples avec une belle réverbération et une très bonne lisibilité des ensembles.
    (Qu'est ce qui vous choque tant à la fin du prologue? Les deux voix qui saluent l'élection du doge, une totalement à droite, l'autre totalement à gauche?... broutille!...).

    Je suis pour ma part beaucoup plus gêné par les prises de son extrèmement mates et feutrées du Ernani et de La Forza del Destino dirigées par Muti avec Domingo et Freni....
    ....et comment qualifiez vous alors une prise de son comme celle du Macbeth de Leinsdorf avec Ryzanek et Warren, où les voix saturent dans l'aigu et où les déplacements stéréo des personnages ont l'air d'avoir été bricolés à la table de montage?...

    Pour le Bal Masqué?...
    OK, vous pouvez, si vous le souhaitez, rectifier ma sélection et inscrire la version Pavarotti, Margaret Price, Bruson, Battle, Ludwig dir. Solti
    à la place du DVD avec Pavarotti.
    (même si Christa Ludwig fait grise mine comparée à Florence Quivar)

    Le Don Carlos de Karajan?... Vous arrivez à ne pas pouffer de rire quand vous entendez les accords de cuivres martelés de façon éléphantesque au début de "O don Fatale"?....

  4. #24
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    J'avoue ne pas trop comprendre pourquoi vous trouvez ces prises de son "calamiteuses". Je trouve au contraire qu'elles sont à la fois nettes et amples avec une belle réverbération et une très bonne lisibilité des ensembles.
    (Qu'est ce qui vous choque tant à la fin du prologue? Les deux voix qui saluent l'élection du doge, une totalement à droite, l'autre totalement à gauche?... broutille!...).


    Je trouve qu'elles font bricolées, comme si l'on persistait à nous imposer une fosse d'orchestre. Les cloches à la fin du prologue sont de ce fait totalement "à côté". Bref, c'est articiel, souvent étouffé et mal placé. Le rapport voix/orchestre est faussé.
    Je précise tout de même que pour moi ce sont aussi des broutilles et que l'engagement des artistes n'est absolument pas à remettre en cause.

    Je suis pour ma part beaucoup plus gêné par les prises de son extrèmement mates et feutrées du Ernani et de La Forza del Destino dirigées par Muti avec Domingo et Freni....
    ....et comment qualifiez vous alors une prise de son comme celle du Macbeth de Leinsdorf avec Ryzanek et Warren, où les voix saturent dans l'aigu et où les déplacements stéréo des personnages ont l'air d'avoir été bricolés à la table de montage?...


    Raison précise pour laquelle je n'ai pas cité ce Macbeth...

    Pour le Bal Masqué?...
    OK, vous pouvez, si vous le souhaitez, rectifier ma sélection et inscrire la version Pavarotti, Margaret Price, Bruson, Battle, Ludwig dir. Solti
    à la place du DVD avec Pavarotti.
    (même si Christa Ludwig fait grise mine comparée à Florence Quivar)


    Où ai-je écrit que je voulais rectifier votre sélection?

    Le Don Carlos de Karajan?... Vous arrivez à ne pas pouffer de rire quand vous entendez les accords de cuivres martelés de façon éléphantesque au début de "O don Fatale"?...

    C'est justement pour ça que j'aime bien: c'est tellement énorme, tellement à côté de la plaque, telle exagéré, tellement sonore qu'on arrive quand même au final à un résultat proche du sublime (un peu comme Ultime combat sur Nanarland, si vous voyez à quoi je fais référence).
    Bien à vous

  5. #25
    Membre Avatar de Alfredo
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    << Où ai-je écrit que je voulais rectifier votre sélection?>>

    Mais une selection est justement faite pour être en permanence rectifiée!...
    C'est le but du jeu.

    Je viens de réécouter l'Aïda avec Tebaldi Bergonzi et Karajan et je crois que vais ouvrir un fil séparé pour cette oeuvre, pour laquelle plusieurs versions "de référence" peuvent se dégager dans des options stylistiques totalement opposées

  6. #26
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    Bonjour Alfredo,

    Comme Verdi est mon compositeur préféré, j'ai souvent ses opéras en plusieurs versions. Globalement vos choix sont les miens à quelques nuances prés :

    - Macbeth : une légère préférence pour Abbado. Mais la noirceur de Warren chez Leinsdorf est assez géniale

    - Le trouvère : Karajan-Salzbourg 1962 car Leontyne Price est insurpassable et le son, fort bon. Bonynge est aussi passionnant en raison d'un quatuor vocal homogène dominé par un Pavarotti royal et une Horne déchainée.

    - Un bal masqué : Solti sans hésiter car Margaret price me semble bien plus élégante et belle de timbre que Milo.

    - Aïda : Muti ou Solti car Montserrat Caballé et Leontyne Price, c'est quand même autre chose que Milo. En revanche, je vous laisse Vickers, abominable de timbre et Solti, bien trop pétaradant dans cette oeuvre.

    - Don Carlo : Là, Solti dirige comme un Dieu et Ghiaurov renvoit Raimondi à ses chères études. En revanche, Tébaldi a la voix de la grand mère d'Elisabeth et ne peut faire oublier Caballé chez Giulini. D'où la necessité d'avoir les deux.

    - Othello : j'ai une grosse faiblesse pour la dernière version Solti car même si Pavarotti survole un peu le rôle, il est royal de timbre et chante en italien contrairement ... à Vickers. quant à Te Kanawa, elle trouve son plus bel emploi verdien.

    - Falstaff : Terfel est génial mais Abbado et ses dames un peu sages. D'où la necessité de connaitre Bernstein en dépit d'un DFD un peu exotique.

    - Requiem : la première version Abbado pour un quatuor royal dominé par une Ricciarelli au timbre encore intact.

    Enfin, honte à moi mais je trouve qu'il y a de bien belles choses dans I masnadieri, I due foscari ou Stiffelio...mais il ne faut pas trop le crier sur les toits...

  7. #27
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    Pour Alfredo,

    OK finalement sur Rigoletto, mais aussi la version Gavazzeni avec Scotto,Bastianini,KrausCossotto,Vin co et un remarquable monterone
    Silvio Maionica bien supérieur à celui de la version Kubelik , mais c'est un petit rôle -

    J'ai oublié Luisa Miller, opéra que j'aime tout particulièrement -
    La version Mazel est en effet excellente, mais d'autres se tient bien, telle celle avec Anna Moffo et des "live" avec Caballe, Cruz Romo et j'en oublie

    Au fait chez Malibran écoutez les extraits en français de l'enregistrement de 1911 , pas si mauvais (sauf les choeurs impossibles dans une telle prise de son bien sûr)

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